Chap 30 : Liés jusqu'à cet instant

Par Achayre
Notes de l’auteur : Premier jet non corrigé - Ecriture de la semaine 28
07/09/23 : Mise en ligne de la version corrigée

Les secousses, qui ébranlèrent la tour, ralentirent à peine Lev. Quelques mètres sous ses pieds, Tolen s’en prenait à ses camarades, mais le jeune homme n’y pouvait rien. Il n’était pas un héros. Dans ces chaussures, il n’y avait plus qu’un garçon égaré qui tentait de faire au mieux pour ne pas décevoir sa mère. Il s’était cru, un temps, protagoniste de sa propre légende. En réalité, il n’avait décroché qu’un rôle secondaire dans l’une des aventures d’une véritable héroïne : Miraaka. Participer à la chute d’un ancien Arcane Royal devenu renégat, ce n’était pas si mal pour un enfant élevé de travers dans une taverne.

Lev arriva le premier au sommet du phare. Il s’y retrouva seul pendant de longues minutes. En l’absence de murs pour le protéger, l’adolescent se recroquevilla sous l’effet du vent marin. L’air frais et salin aurait dû le réveiller davantage, mais ce dernier ne parvint pas à atteindre son âme sous les décombres émotionnels qui l’étouffaient. Comme Tolen l’avait fait remarquer à Cyriaque, Lev était tombé sous emprise bien plus fort que prévu. Le mage n’avait plus besoin de mentir ou de le manipuler, l’esprit de l’apprenti s’en chargeait lui-même.

Autour de lui, Lev découvrit les préparatifs mis en place pour réaliser le rituel. Il ne restait pas grand-chose du dispositif d’éclairage destiné à guider les bateaux près des côtes. Le toit, pour commencer, avait été arraché et jeté à bas. Des poutres, des tuiles et des arceaux métalliques reposaient au pied de l’édifice. Les miroirs avaient été conservés et disposés en arc de cercle autour d’un autel improvisé. Moins chanceux, le braséro accueillant la flamme du phare avait terminé sa course entre des rochers au bord de l’eau. En lieu et place, Tolen avait fait installer une structure inquiétante.

Reposant sur quatre pieds en bois, une épaisse grille de fer formait une voûte dressée vers le ciel. Lev se demanda à quelle herse de château manquait cet élément massif. Nul doute que Luzerne aurait su lui expliquer comment Tolen et ses acolytes s’y étaient pris pour lui donner cette forme convexe, mais elle n’était plus à ses côtés pour le faire. Un escalier de bois branlant permettait d’accéder au-dessus de l’installation. Curieux, l’adolescent s’aventura sous la grille et contempla les étoiles au travers.

— Bel ouvrage, n’est-ce pas ?

Tolen venait d’atteindre le toit et se félicitait de son installation. Suivi de Miraa et de Cyriaque, le mage se pavanait comme s’il avait déjà atteint son but. Lev nota l’absence des trois autres.

— Où sont Moïra, Luzerne et messire Haden ? voulut-il savoir.

— Messire Haden, répéta Tolen, amusé. Tu devais bien être le seul à donner du messire à cette crapule. Il t’a trompé puis traîné à travers le royaume sans ménagement et, toi, tu t'inquiètes de son sort.

— Où sont Moïra et Luzerne ?

— Calme-toi, mon grand, elles sont simplement redescendues, minimisa le mage.

Mieux valait ne pas trop brusquer l’équilibre mental du garçon, pour ne pas risquer de le voir retrouver la raison et se rebeller. En silence, les dents serrées à s’en faire mal, Miraaka accompagna Cyriaque jusque sous la grille voûtée. Là, elle agrippa Lev par la manche et l'entraîna à l’écart.

— Qu’est-ce que tu fabriques ? le secoua-t-elle. Remue-toi. Tu n’es plus qu’une coquille vide.

— Si j’étais mort en affrontant la vhermine, je serais parti avec l'illusion d’avoir été un héros le temps d’une journée, philosopha Lev sans conviction.

— Crétin ! le fustigea Miraa. Mourir en héros, ça ne vaut rien. Réjouis-toi d’être en vie.

— Dit la femme dont on chante les exploits et qui est prête à se compromettre pour récupérer ses pouvoirs, lui renvoya son fils.

— Chuuut ! Tu vas tout faire rater ! siffla Miraa. Il te reste une des choses à faire. Ne m’abandonne pas dans la dernière ligne droite.

Lev goûtait à l’ironie de la formule. Après ce qu’il avait enduré, voilà qu’elle lui parlait d’abandon. Cette mère si aimante qu’elle s’était délestée de sa charge au premier virage.

— Je serai le bon fils que Miraaka a commandé aux Saintes, murmura-t-il. Tant pis pour les chants et la postérité.

Trop focalisée sur sa propre personne, l’héroïne du passé ne releva pas l’importance de ces mots. À ses yeux, la vie de Lev n’était rien de plus qu’un récit parasitant le sien. Pas un instant elle ne s’était imaginé qu’il pourrait exister par lui-même.

— L’heure approche. Monte sur la grille, indique moi l’endroit où l’aura de Cyriaque et l’essence d’Améthyste se mêlent et tu pourras retourner auprès de Dolores.

Il n’existait plus de chemin ramenant Lev jusqu’à l’établissement de sa tante. Encore une blessure que sa mère ignorait. L’adolescent ne se projetait pas au-delà de cette nuit en haut du phare. Personne n’avait écrit pour lui ce que serait le lendemain. Cet instant aurait aussi bien pu être la dernière page de sa vie.

— Et mon Maître ? chuchota Lev à l’écart des oreilles de l’intéressé.

— Tu connais le vieux Renard, le rassura-t-elle. Dès qu’il me verra charger Tolen, il suivra le mouvement. Ne t’en fais pas pour ça.

Lev acquiesça, partiellement convaincu. Miraaka se détacha de son fils et contourna l’installation pour voir où en était Tolen. Il lui somma de garder Cyriaque en joue. Malgré sa prétendue résignation, le manieur de runes cachait peut-être un ultime atout dans sa manche.

Le Renard se tenait calmement sous la grille. Imitant son apprenti, il fixait le ciel étoilé. Les fissures qui le traversaient avaient un éclat plus poétique la nuit. Au cours de rares envolées lyriques, il le comparait à son âme. Si Cyriaque détestait les bardes, il se reconnaissait dans leurs chants évoquant les gens brisés ou les amours impossibles. Ce soir, il se savait sur le seuil du destin. Au lever du jour, il serait soit mort en voulant venger la seule femme qui l’ait aimé, soit libéré de ce poids écrasant qu’il portait depuis des années.

— Tu as donc choisis ton camp.

Ces mots, avec lesquels il interpella Lev, transpiraient l’amertume.

— À chaque fois que j’ai cru faire un choix, il s’est avéré qu’il appartenait à quelqu’un d’autre, rétorqua son apprenti.

— Pas chez moi.

Lev haussa les épaules. Il n’avait plus envie de se fatiguer à réfléchir.

— En creusant bien, je suis sûr que si.

— Je t’ai mis en contraintes pour que tu révèles ton potentiel, mais tu as toujours été libre de ton destin, argumenta Cyriaque. Ce soir, je constate la voie sur laquelle tu as décidé de t’engager, mais je ne l’ai pas tracée. Jusqu’au dernier moment, j’aurai foi en ton discernement.

— Foutez le camp de ma tête, s’agaça l’adolescent. Me faire culpabiliser ou en appeler à la gentillesse ne fonctionnera pas. Vous avez veillé à ce que je devienne comme vous.

L’aura devenue noire que Lev déploya entre lui et son maître se voulait explicite.

— Je ne souhaite à personne d’éprouver de la souffrance au point que son aura se teinte de noir, lui opposa le mage. Tu peux me reprocher de ne pas avoir su te préserver de cet état, mais les épreuves qui t’y ont conduites ne sont pas de mon fait. La vie est injuste et arbitraire. Certains sont sacrifiés pendant que d’autres festoient, il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps.

Cyriaque n’avait pas pour habitude de s’étendre sur les fantômes qui hantaient son âme, mais personne n’aurait pu remettre en doute la sincérité de ses propos.

— Que tu me viennes en aide ou non, j’y croirai jusqu’au bout, confia-t-il à son apprenti. Tu as été un bon élève. Ça me fait mal de ne laisser derrière moi qu’un garçon qui fera tourner des assiettes dans une auberge, mais c’est mieux que rien.

La remarque arracha un sourire involontaire à Lev qui s’empressa de compléter.

— Moïra fera une excellente artiste de rue, ne l’oubliez pas.

Une ombre passa sur le visage de Cyriaque.

— Tu n’as donc pas compris qu’il l’avait tué ? demanda-t-il, d’un ton grave. Tolen a éjecté Moïra et sa copine la rouquine dans le vide. Il n’y a personne qui t’attend en bas.

Lev ouvrit la bouche de stupeur. L’air ne circulait plus dans ses poumons. Il avait envie de pleurer, de crier et de vomir, tout cela au même instant. À quel point était-il stupide pour les avoir cru en sécurité ? Ses jambes tremblèrent sous son poids. Ces deux filles représentaient, à elles seules, tous ses amis, un semblant de famille et les désirs contradictoires que son immaturité émotionnelle ne savait pas interpréter. Quelque chose explosa au fond de lui, mais n’eut que le néant à enflammer dans le désert de son cœur. Sans elles, Lev était vide et le vide ne pouvait rien exprimer de spontané. Dix secondes immobiles, silencieuses et pesantes lui furent nécessaires pour retrouver son souffle et la parole.

— Avec Miraaka, nous avons un plan, énonça-t-il froidement, à voix basse pour que la confidence ne parvienne pas aux autres mages. Vous allez devoir encaisser le début du rituel, mais il faudra garder assez d’énergie pour enchainer sur un combat.

— Ce plan est débile ! Tu as confiance en elle ? s’étonna Cyriaque.

— Je suis en présence de mes plus grands héros d’enfance : ce qu’il reste de vivant des Arcanes Royaux. Malheureusement, vous êtes tous les trois décevants. Miraa a l’avantage de m’avoir mis au monde. Il faudra s’en contenter.

— J’espère que tu sais ce que tu fais.

— Ce pour quoi je suis né : suivre le plan d’un autre, conclut Lev. Maintenant, taisez-vous avant qu’il n'ait la mauvaise idée de vous assommer. Je ne crois pas qu’il ait besoin que vous soyez éveillé pour achever son plan, contrairement à nous.

Cyriaque n’argumenta pas face à son apprenti en pleine mutinerie. De sa main valide, il remonta sa capuche sur sa tête. Le vieux mage réfléchissait mieux lorsqu’il se grimait de la sorte. Une supercherie envers sa propre perception de son être. Convaincu que cela l’aidait, Cyriaque y puisa les ressources pour exprimer son plein potentiel. Ce cérémonial grotesque fit sourire Tolen.

— J’ai toujours aimé ta façon de donner une touche théâtrale à chaque moment marquant. Dommage que nous n’ayons pas un peintre à disposition. Entre le cadre et la tension de l’enjeux, je suis certain qu’il nous aurait gratifié d’une toile épique. Imagine-nous, immortalisés pour les siècles à venir, suspendus dans la grande salle d’un seigneur admiratif.

— Tu te soucies toujours autant de la postérité, le railla Cyriaque, amer. Cela expliquerait pourquoi tu crains tant de vieillir.

— Quel bonheur de me faire faire la morale par un vieillard si frais, ricana Tolen. Toi qui n’atteindras jamais l’âge que j’avais à l’époque dans laquelle tu t’obstines à vouloir vivre. Tu es une relique du passé, destinée à être oubliée, tandis que moi, à partir de demain, je rayonnerai sur le monde pour toujours : Saint parmi les Saintes.

— Nous avons chassé et terrassé tellement d'aberrations, au fil des années, que tu as développé l’envie d’en devenir une ? l’attaqua le Renard. Il est grand temps qu’un héros te cloue le bec définitivement.

Tolen s’avança assez près de Cyriaque pour pouvoir plonger son regard dans le sien et donner du poids à sa prochaine tirade. Son index rajeunit pointa successivement Miraaka, puis le coffre contenant Ételrune.

— L’un comme l’autre, vous avez déjà tenté de me neutraliser et regardez où nous en sommes. Comprenez-le, une bonne fois pour toutes, cette histoire traîne en longueur, mais elle ne changera pas de conclusion. Ce soir, je récupère simplement mon dû.

La prison de métal, dans laquelle reposait l’arme de Cyriaque, s’éleva au-dessus d’eux, contrainte par la volonté de Tolen. Malgré ses efforts, le Renard ne put rien faire pour s’y opposer. Son aura, liée de manière permanente, s’étira à la suite de l’objet enchanté.

Contrairement aux espérances de Cyriaque, son adversaire ne libéra pas la lame pour procéder au rituel. L’ouverture ardemment attendue ne se présenta pas à lui. Déjà, il sentait son corps s'alléger. Encore un peu et le vieux mage serait soulevé du sol. Selon le principe qu’il utilisait pour virevolter dans l’air en prenant appui sur son arme, il se sentit arraché à la terre ferme lorsque l’aura fut déployée sur une longue distance.

Se retenir aux poteaux ne serait d’aucun secours, car la force exercée était trop grande pour ses bras plus agiles que musclés. L’utilité du dôme grillagé qui le surplombait se fit plus claire. Il était là pour retenir son corps en l’empêcher de s’envoler hors de portée de ses bourreaux. Le coffre, lui, poursuivait son élévation.

Plaqué contre la portion de herse voûtée, Cyriaque émit un premier grondement de douleur. Ses genoux vinrent buter sur le métal, avant de trouver une place plus pérenne dans des espaces libres. Respirer devint difficile sous la pression. Un cri plus franc retentit dans la nuit lorsque le cartilage de son nez se brisa. La traverse métallique qui filait entre ses yeux guidait le sang jusqu’à des lèvres qu’elle entaillerait sous peu.

— Envoyez votre petit accomplir son ouvrage, ordonna Tolen à Miraaka.

Le mage s’assurait que Cyriaque ne reprenne pas le contrôle du coffre. Ni lui, ni sa complice n’étaient capable de percevoir l’aura étirée entre Ételrune et son dévoué protecteur. Deux Fanés, comme les appelaient le Renard, mais deux adversaires redoutables. Miraaka et Lev escaladèrent les marches improvisées qui menaient à la face supérieure de la grille, puis s’aventurèrent de part et d’autre du corps meurtri de Cyriaque.

La manieuse de foudre tenait une dague bourdonnante d’une magie dont l’apprenti ne savait rien. Selon leur plan, elle cachait, sous sa robe, le cristal dont elle userait pour se soigner et reconstituer ses pouvoirs définitivement.

— Qu’est-ce que je dois chercher ? s’enquit Lev.

— Il devrait y avoir une démarcation entre son aura et l’essence d’Améthyste.

Si la nuit n’était troublée que par les plaintes de Cyriaque pour ses anciens partenaires, il en allait tout autrement pour Lev. Devant ses yeux se dressait l’aura de son maître. Les nuances violettes qui la parcouraient étaient plus ardentes que d’habitude, si bien que Lev la distinguait malgré l’obscurité ambiante. Tel un tapis fantomatique, l’aura s’étirait sur près d’une centaine de mètres. Le coffre emprisonnant Ételrune n’était plus visible. Son éclat métallique se perdait entre les myriades d’étoiles et les fissures de la voûte céleste.

À la lumière du jour, l’aura de Cyriaque pouvait alterner entre diverses nuances de violet au gré de ses humeurs, mais jamais Lev ne l’avait perçu dans un état pareil. Elle dégageait des vibrations sur lesquelles il était difficile de mettre des mots. La meilleure explication que l’adolescent aurait pu donner se résumait à des cris. Le lien qui s’étirait entre la lame et le vieux mage agonisait.

— Je ne perçois rien ! cria Lev pour couvrir cette émotion qui échappait aux autres.

À mesure que le lien s’étirait, il s’agitait et crépitait, au point de ressembler à une tempête, visible uniquement par Lev et son maître.

— Il faut aller plus haut ! transmit Miraaka.

Positionné en retrait de l’action, Tolen maugréa. Ce n’était qu’une magie d’emprunt. Un sort volé à une vieille dame adorable. L’utiliser puisait sévèrement dans les réserves du mage. Malgré le coût que cela représentait, il fit en sorte que le coffre grapille une dizaine de mètres supplémentaires.

Cyriaque luttait contre les efforts de son ennemi juré, mais la douleur qui irradiait dans son corps le privait petit à petit de sa volonté. Plusieurs os, dont son bassin, se brisèrent à leur tour. Submergé par la déferlante qui enflamma ses nerfs, Cyriaque s'évanouit. L’aura s’étira et s’affina, alors, jusqu’à ne plus être qu’un filament irisé à peine plus épais que le pouce de Lev.

Le plan de Miraaka prenait l’eau de toute part. Ils étaient allés trop loin et Cyriaque ne pourrait plus se joindre au combat final. Lev interrogea sa mère du regard, envahit par le désespoir. C’était un mauvais plan. Ils avaient échoué. Les larmes aux yeux, il secoua la tête de gauche à droite pour nier l’évidence.

— C’est foutu, il n’y a rien, bafouilla-t-il en pleurant.

— Encore ! relança Miraaka, sans se soucier des gémissements de son fils.

Tolen obtempéra, jusqu’à voir ses mains de vieillard trichant avec la nature redevenir sèches et noueuses. Il atteignait sa limite.

Alors que Lev pensait qu’ils avaient échoué, une forme qu’il connaissait bien se mit à briller à cinq centimètres au-dessus du torse de Cyriaque. Un X parfaitement visible à la frontière entre le violet et le noir : la rune Gebo scellant leur union.

— Là ! indiqua-t-il à sa mère, le bras lourd et ralenti par des tremblements.

Serait-elle de taille face à un Tolen diminué par le rituel ? De toute façon, Lev ne pouvait plus se rattacher à autre chose. Elle allait retrouver ses pouvoirs, ils allaient vaincre, à moins que…

Miraaka ne sortit aucun cristal de sa manche. Elle ne profita pas de l’occasion pour trahir l’homme qui la tenait sous son joug. Sa mère ne fit pas honneur à son rang d’héroïne. D’une main assurée, elle donna un coup de dague à l’emplacement que lui désignait Lev et sectionna net le lien qui existait entre Cyriaque et l’essence d’Ételle.

Tous furent repoussés en arrière. Ils tombèrent à la renverse depuis leur perchoir. De son côté, Tolen plongea sous l’autel qu’il avait préparé. Avec un temps de retard, le corps inerte et en partie disloqué de Cyriaque se détacha de la grille avant de retomber lourdement sur la pierre.

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TiteTeigne
Posté le 18/07/2022
Je ne sais pas par où commencer... Peut-être par Wow !
J'ai littéralement été aspirée par ce chapitre.

Tout d'abord, un premier paragraphe qui remet bien à plat ce dont on avait échangé dans les commentaires sur les chapitres précédents, sur l'évolution de Lev. Et même dans le reste du récit, son état est bien plus mis en avant et plus approfondi, bravo !
J'avoue que je ne sais pas trop quoi dire d'autre. J'ai vraiment aimé le déroulé avec la mise en place du tableau - le haut du phare, la machine... - puis l'échange entre Cyriaque et Lev. Cyriaque reste fidèle à lui-même, malgré le dramatique de sa situation, et reste très perspicace dans ses propos envers Lev. Ce dernier se comporte de manière cohérente à la couleur de son aura, à son amertume et à son laisser aller envers le destin. Adieu la postérité...
Et finalement, la prise de main soudaine de Miraa ne laisse pas tant de surprise. Il y avait anguille sous roche, restait à savoir quand celle-ci allait émerger !

Enfin bref, très bon chapitre :)

Et peu de petites notes pour ma part :
- Si j’étais mort en affrontant la Vhermine, je seraiS parti avec l'illusion
- SON index rajeunit pointa successivement Miraaka
Achayre
Posté le 18/07/2022
Hé bien... Wow aussi alors ;p
ça fait tellement plaisir de voir que chacun de ces derniers chapitres est à la hauteur et parviennent, à la fois, à répondre aux interrogations que tu avais en suspend et à te mettre dans un drôle d'état :)
Je suis tout content :D
Prochain chapitre : BAGARRE bonus :pppp
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