Ceux qui s'absentent

Par Elka

Un matin, Kal ne se présenta pas au magasin. On appela chez elle pour vérifier qu’elle n’était pas malade, mais personne ne répondit. Raccrochant le combiné avec une moue boudeuse imprimée sur son visage tout en courbes douces, la gérante dit :

— Mince, ce n'est pas le bon moment.

— C’est peut-être autre chose, suggéra Noa.

Sa patronne haussa les épaules et déclara qu’il faudrait de toute façon compenser son absence. Noa prit la caisse en espérant ne pas avoir à imprimer une annonce de recherche pour nouveau vendeur.

Il n’était pas question d’oublier Kal tout d’un coup, un imprévu pouvait toujours surgir et empêcher de venir travailler. Mais plus les heures passaient, moins la petite équipe y croyait. Aussi réservée qu'elle fut, Kal aurait téléphoné. Noa jetait régulièrement des coups d’œil vers la vitrine. Elle étudiait les clients de la boulangerie d’en face, les passants, le visage des conducteurs s’arrêtant au stop.

Une journée, c’était un défilé de coiffures et de couleurs sous la lumière changeante du soleil, de mouvements dédoublés en ombres sur le trottoir ou le mur, d’éclats de voix saisies chaque fois que la porte s’ouvrait.

Kal apparut en fin de journée.

Noa comptait la caisse, empilant les pièces sur le comptoir, dans l'ombre d'un vase alanguie par le crépuscule. La gérante traversait le magasin pour fermer le verrou et baisser le store de la porte quand elle laissa échapper un « oh » mi-surpris mi-désolé. Noa releva le menton et Kal, ou du moins ce qui en restait, se trouvait là.

Plantée devant la vitrine, son regard vide semblait chercher la raison de sa présence ici. Sa peau habituellement cuivrée avait pris un teint de cendre, ses cheveux toujours élégamment coiffés tombaient lourdement sur son front et ses épaules. La lumière de fin de journée lui frappait le dos et aurait dû l'auréoler de chaleur, mais l'enveloppe de Kal semblait repousser toute lumière, toute douceur.

— On devrait la faire entrer, tu crois ? demanda Noa.

— Non, elle finira bien par bouger. Dépêchons-nous.

Noa acquiesça et arracha son regard à la vision froide et creuse de son ancienne collègue. Quand elles éteignirent pour quitter la boutique par la porte de derrière, Kal continuait de fixer le néant. Dans le noir, on aurait dit que ses yeux luisaient.

**

Personne ne savait comment ni pourquoi l'esprit des gens s'en allait parfois. Ça arrivait un beau jour et il fallait s'en accommoder. Passés la peur, l'incompréhension, la colère et le chagrin, les gens avaient fini par s'y faire. Noa n'avait pas souvenir d'une époque où on essayait encore de rappeler les absentés, et ses parents n'avaient jamais aimé épiloguer sur ce temps. Seule Grand-Ma se plaisait à radoter dessus, les rares fois où elle lui rendait visite à la maison de retraite.

Du temps de Grand-Ma, on avait essayé de comprendre avant de s'avouer vaincus. Elle répétait que les gens avaient choisi de fermer les yeux et de se boucher les oreilles sur la réalité, qu'on avait choisi le terme d'absenté parce qu'il résonnait comme un espoir. Un absent finissait par ré-apparaître.

« — Alors qu'eux, ils vont pas revenir, disait-elle dans un soupir. On se partage leurs biens, on apprend à ne plus les évoquer, on ignore leur présence quand ils passent... C'est évident mais personne n'a l'air de l'accepter. On raconte que certains sont revenus mais ils déménagent trop vite pour qu'on les voit, alors qui sait si c'est vrai ? »

On avait beau ignorer ce qui les maintenait en vie – même s'il était connu que certaines personnes laissaient de quoi boire et manger dans la ville pour eux – on apprenait à ne pas se poser de questions et à se satisfaire des « on-dits ».

— Je suis rentrée, s'annonça Noa en ouvrant la porte.

Elle se déchaussa rapidement en humant l'odeur de nourriture qui embaumait le rez-de-chaussée.

— File te changer, on passe à table, l'accueillit sa mère, casserole en main et grands mouvements de spatule à l'appui.

Noa ne se le fit pas dire deux fois. Il était inutile d'espérer attirer l'attention de sa mère quand celle-ci était sur sa lancée.

Depuis leur divorce, les parents de Noa avaient vu leur caractère se modifier imperceptiblement, comme pour combler l'absence de l'autre. Son père, installé à l'autre bout de la ville, avait appris à se poser et à ordonner les choses de sa vie. Sur son frigo se succédait une suite de listes d'aliments manquants et de post-it de rendez-vous. Sa mère, elle, remplissait plus d'espace qu'avant.

C'était une rafale d'intentions et d'actions, toujours en mouvement, toujours à chercher le trajet le plus direct pour ses objectifs. Noa peinait à discuter avec elle, désormais. Bien que toujours pleine d'amour à l'égard l'une de l'autre, il y avait comme de la friture sur la ligne. Se comprendre, s'anticiper, devenait laborieux.

— Kal s'est absentée, déclara Noa une fois assise.

Elle prit le temps de rattacher les lacets de ses manches avant d'attaquer son assiette, guettant la réaction de sa mère. Celle-ci se montra chagrine :

— C'était une amie ?

— Pas plus que ça, avoua Noa.

— Tant mieux, alors.

La discussion n'alla pas plus loin ; à quoi bon ? Il était vrai que Noa n'avait personne à pleurer cette fois-ci. Ne pas être attaché plus que ça à un ou une absenté était considéré comme une bonne nouvelle.

**

Ça faisait deux mois que Kal s'était absentée. Ils avaient mis du temps à la remplacer et Noa rentrait tous les soirs plus épuisée que jamais. Sa patronne devait mieux s'entendre avec Kal qu'elle ne l'avait laissé entendre, parce qu'elle se montrait plus sèche qu'avant, parfois désagréable. Noa ne savait pas comment lui parler, se heurtant sans-cesse à un mur.

Kal, pourtant, se montrait particulièrement mutique ces derniers jours. Qu'un lien ait pu exister entre les autres et elle sans que Noa ne le saisisse la troublait.

Elle avait essayé d'en parler à sa mère mais, ne trouvant pas les mots, avait préféré ne pas la déranger avec ça.

Elle se jugeait déjà une source d'inquiétude pour sa génitrice, comme elle le lui prouva un dimanche après-midi. Elles avaient fait des courses et profitaient du soleil à la terrasse d'un café, à moitié abritées par un parasol vert anis.

Les jeux de lumière tachaient le parvis et les tables de paillettes émeraudes. Noa offrait son visage à la chaleur, la tête renversée et les mains croisées sur son ventre. Une légère brise agitait ses cheveux détachés, dont certains se coulèrent dans les anneaux de ses boucles d'oreille. Les yeux fermés, le monde n'était plus que bruits de verres qu'on reposait, de tasses cliquetant contre les soucoupes ou de talons claquant sur les pavés du centre-ville.

Noa éprouvait une légèreté toute neuve. Elle avait l'impression de respirer sans réellement comprendre pourquoi. En temps normal, elle aurait pu s'attarder sur cette sensation et la décortiquer – sa mère et elles n'étant pas de grandes bavardes – mais ses réflexions furent interrompues par une question :

— Alors, que comptes-tu faire sur le long terme ?

Noa se redressa, le cœur battant un peu plus fort. Sa mère l'observait, remontant les manches de sa chemise jusqu'aux coudes.

— Comment ça ?

Elle but une gorgée de jus de citron pour se donner contenance.

— Tu vois très de quoi je veux parler, Noa. Tu veux vraiment travailler dans cette petite boutique toute ta vie ?

Avant Kal, elle aurait pu affirmer que oui d'un ton assuré, mais là, elle garda le silence une seconde de trop. Elle était tellement fatiguée en ce moment.

— Peut-être pas toute ma vie, concéda-t-elle, mais ça me plaît encore d'y être.

— Soit, accepta sa mère d'un geste. Mais est-ce que tu rencontres des gens ? Je ne te vois plus sortir, tu n'as pas ramené de garçons à la maison depuis plusieurs années...

— Maman...

— Ou de filles, je m'en fiche. Et puis tu n'as pas encore d'appartement. Je m'inquiète pour toi.

Noa se mordit la lèvre inférieure et expira pour contrôler sa voix et ne pas se montrer trop sèche.

— Que veux-tu que je réponde à tout ça ? lâcha-t-elle.

— Est-ce que tu vois quelqu'un en ce moment ?

— À quoi bon ?

Et sans lui laisser le temps de répondre, Noa se leva, annonça qu'elle rentrerait plus tard et s'éloigna à grands-pas dans une ruelle.

Pourquoi se lier avec des gens qui pouvaient disparaître du jour au lendemain ? Noa étouffait en essayant d'évacuer sa colère. Une colère lourde, poisseuse, qui lui nouait la trachée ; une colère d'un genre nouveau, mais qu'est-ce que c'était sinon ça ?

Elle se décala machinalement pour ne pas toucher un absenté qui errait dans sa direction. Quant elle l'eut dépassé, elle se retourna. Il avait la démarche maladroite de ceux qui se sont absentés depuis trop longtemps. Ses vêtements pendaient tristement sur lui, les lacets dénoués de son haut faisaient bâiller son col, révélant une épaule osseuse, pointue comme une arme.

Un instant, elle envisagea de le toucher. Les absentés étaient-ils froids comme des cadavres ? Qu'est-ce qui pouvait bien animer ces corps décharnés et désœuvrés ?

Elle avait fait un pas dans sa direction quand un frisson d'horreur la saisit. Noa se rétracta, serra les poings et s'enfuit en courant.

**

Sa dernière relation s'appelait Dèz. Il souriait beaucoup et la regardait avec tendresse. Quand ils se voyaient, il caressait son bras de ses doigts de pianiste. Il sentait le café et la menthe. Elle aimait ses attentions, elle aimait le reflet qu'il lui renvoyait ; dans son regard, Noa se sentait être quelqu'un de bien. Ils ne couchaient pas ensemble, ni l'un ni l'autre ne cherchait ça, mais elle connaissait son corps aussi bien que le sien.

Dèz l'aimait et elle l'aimait. Pas besoin de sexe entre eux, ils ne se mettaient aucune pression, vivaient au jour le jour le simple plaisir de se voir.

Et puis, un jour, le frère de Dèz s'était absenté. Un gamin de onze ans, ça n'arrivait presque jamais. Les enfants étaient comme immunisés, c'était en tout cas ce qu'on aimait croire. Sauf qu'un jour, alors que Noa et lui se rendaient dans sa maison, main dans la main, la mère de Dèz avait couru dans la rue à leur rencontre.

— Vous avez vus Osh ? s'était-elle écriée.

Dèz avait lâché la main de Noa pour saisir celle de sa mère. Il ne l'avait plus jamais reprise.

Depuis, Noa se demandait si elle retomberait amoureuse un jour. Plus le temps passait, plus cette idée lui semblait futile.

**

Quand Noa ouvrit les yeux, elle n'eut pas besoin de vérifier l'heure pour comprendre qu'on était au milieu de la nuit. Le clair de lune diffusait un halo laiteux sur son tapis et son étagère, et c'était là le seul véritable éclairage. Elle soupira ; après son énergie, son souffle, serait-ce le sommeil qui menaçait de la lâcher ?

Elle sentit vaguement qu'elle aurait pu pleurer de lassitude. Pleurer et trouver refuge dans la chambre de sa mère, où elle épancherait tout ce qui la travaillait.

Sauf qu'elle ne sentait rien. Un tiraillement lointain, un poids désagréable dans l'estomac, mais guère plus. Alors, au lieu de trouver une épaule pour dire des malheurs qu'elle ne ressentait même plus comme des malheurs, Noa se leva et se dirigea vers sa fenêtre.

Elle tira sur le rideau léger qui ondulait dans l'air nocturne et, pressant les mains sur le rebord de la fenêtre, regarda en bas.

Kal se trouvait en première ligne d'une dizaine d'absentés. Silencieux et pâles, ils gardaient le visage levé vers Noa. Leurs grands yeux vides la maintenaient clouée sur place, un tremblement remonta de son estomac avant de pulser dans sa tête et d'agiter ses membres. Il se passa un temps infini avant qu'elle parvienne à reculer d'un pas et fermer sa fenêtre.

De retour dans son lit, elle croyait encore les voir. Leur présence s'était infiltrée dans sa chambre, telle une brume que Noa respirait à petites inspirations paniquées. Tout semblait s'engluer dans un blanc ouaté, jusqu'à son sang qui battait plus sourdement à ses tempes.

Dans un brusque sursaut, Noa réalisa que cette terreur qui s'engourdissait déjà, se fondant dans ses os et la chassant d'elle-même, était la dernière émotion qu'elle éprouverait pleinement.

**

« — C'est ridicule ! Ils ne s'absentent pas, ils meurent de l'intérieur. Oui, c'est cruel ma petite-fille, mais appelons un chat un chat : on dit « les absentés » parce que ça rend moins triste, c'est tout.

Mais Grand-Ma, s'ils sont bien là, ils peuvent pas être morts morts.

Pas besoin d'être six pieds sous terre pour devenir un spectre, ma Noa. Moi je dis que la somme de nos silences, de nos malaises et de toutes les petites choses qu'on se décide à taire pour ne pas encombrer notre entourage, ça finit par nous dévorer de l'intérieur. Ce qu'il en reste, c'est des coquilles vides.

Alors tu dis qu'ils reviendront jamais, tous ces gens ?

Plutôt qu'attendre qu'ils reviennent, ça me paraîtrait plus important de s'assurer que plus personne ne parte. »

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Helios Croc
Posté le 07/03/2020
Oh! C’est super ! En effet on a travaillé tous les deux sur les absents/présents mais de manière tellement différente ! J’adore le personnage de la grand mère et ses réflexions. Je suis entièrement d’accord avec elle d’ailleurs !
Et c’est un défi de donner des noms de trois lettres à tous les personnages ? ^^
Je me suis demandée au début si le mystère des absences n’avait pas quelque chose à voir avec la boutique où travaille Noa... c’est un fleuriste ?
Bravo, cette nouvelle me rend songeuse et j’ai plein d’images de zombies dans la tête maintenant XD
Elka
Posté le 04/07/2020
Coucou Helios,
Désolée, je ne t'avais pas répondu :( Je me souviens que tu avais confondu avec ma nouvelle de concours ahaha Mais je suis très contente que tu aies aimé cette petite chose ♥ Oui c'était un pseudo-défi, les noms à trois lettres. Une petite façon d'implanter l'histoire dans un univers alternatif, en cherchant un petit trait spécifique à cette ville ou pays.

Merci pour ta lecture ♥
Laure
Posté le 07/06/2018
Coucou Elka !
J'ai vraiment bien aimé. Tu m'as amenée de petite surprise en petite surprise, en commençant par cette absence qu'on suppose d'abord normale, puis qui se révèle être un peu plus glauque. L'image de Kal, plus grise qu'avant, devant la boutique, c'est vraiment particulier et très réussi. Au début, quand je n'avais pas encore compris qu'on n'était pas tout à fait dans notre monde, je me suis dit "oui bon ça en fait un peu trop, ce contraste cuivrée/terne, cheveux élégants/qui tombent lourdement", puis très vite j'ai vu qu'un truc clochait et qu'on était vraiment dans un ailleurs. Et là ça a pris tout son sens.
C'est vraiment un chouette concept. Je me demande bien où tu es allée chercher ça.
Je pense que mon moment préféré, c'est quand Noa est dans ce café et qu'on entend les bruits (le claquement des talons sur les pavés m'a fait forte impression, comme Ery !)
Bravo et merci pour ce chouette texte !
J'ai relevé ça :
« mais ils déménagent trop vite pour qu'on les voit »: voie
 
« se heurtant sans-cesse à un mur » : sans cesse
Elka
Posté le 07/06/2018
Coucou Laure !
Ah d'autres fautes, merci beaucoup !!
Et merci encore plus pour ton retour, je suis très heureuse que tu aies aimé ce texte ♥ Je ne saurais pas exactement te dire où j'ai été le chercher. Peut-être dans mes propres émotions ":) C'était pour l'AT "spectres" et je voulais trouver autre chose qu'un fantôme au sens où on l'entend. Un spectre du quotidien, en quelque sorte. Bon en fait, oui, clairement, j'ai pioché dans mes impressions de moi ahahaha
(le claquement des talons sur les pavés c'est comme les sabots d'un cheval sur une route : l'un de mes sons préférés !) 
apo
Posté le 07/06/2018
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 24.1px; text-align: justify; line-height: 17.0px; font: 14.4px Times; color: #000000; -webkit-text-stroke: #000000} p.p2 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 24.1px; text-align: justify; line-height: 17.0px; font: 14.4px Times; color: #000000; -webkit-text-stroke: #000000; min-height: 18.0px} li.li3 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; line-height: 17.0px; font: 14.4px Times; color: #000000; -webkit-text-stroke: #000000; min-height: 18.0px} span.s1 {font-kerning: none} ul.ul1 {list-style-type: disc} Bravo pour cette nouvelle !
Je sais combien il est difficile de parvenir à en écrire une qui fonctionne bien et c'est le cas avec celle-ci ! Alors félicitations !
Elle est bien écrite, rythmée et agréable à lire. On rentre tout de suite dans l'histoire. Les personnages sont attachants et elle a une bonne chute.
(J'aime particulièrement le dialogue de fin)
 
Quelque toutes petites coquilles:
On avait beau ignorer ce qui les maintenait en vie - même s'il était connu que certaines personnes laissaient de quoi boire et manger dans la ville pour eux - on apprenait à ne pas se poser de questions et à se satisfaire des « on-dits ».
 On-dit est un nom invariable, d'après le Larousse
 
- Tu vois très de quoi je veux parler, Noa. Tu veux vraiment travailler dans cette petite boutique toute ta vie ?
Il manque bien, me semble-t-il
 
Pourquoi se lier avec des gens qui pouvaient disparaître du jour au lendemain ? Noa étouffait en essayant d'évacuer sa colère. Une colère lourde, poisseuse, qui lui nouait la trachée ; une colère d'un genre nouveau, mais qu'est-ce que c'était sinon ça ?
Je ne comprends pas bien la dernière partie de la phrase dans la question : ça quoi? (Mais c'est pê moi qui suis un peu lente...)
 
Je te souhaite bonne chance si tu l'envoies pour un AT 
A bientôt 
Apo
Elka
Posté le 07/06/2018
Hello Apo !
Merci beaucoup pour ton retour (et ces coquilles qui se sont naturellement glissée quand j'ai repris la bête pour la corriger grrr)
Hmm c'est vrai qu'en la relisant ma phrase n'est pas clair. Je voulais dire que Noa ne reconnait pas son sentiment comme de la colère mais qu'en même temps ça ne peut pas être de la tristesse ou de la joie etc... Je la reprendrai.
C'est adorable ce que tu dis pour l'AT mais elle a déjà été refusée à celui pour lequel elle a été écrite. Mais ça me permet de la poster ici et d'avoir vos retours ♥ 
GueuleDeLoup
Posté le 06/06/2018
<3<3<3<3<3
 
Très cool ma Claquette d'amour! Une nouvelle qui a du punch et qui marche bien. Du coup j'ai pas vraiment de truc à critiquer. On rentre bien en empathie avec le personnage et c'était juste bien ^^ .
Elka
Posté le 06/06/2018
Oh, une avalanche d'amour au réveil ! ♥
Merci Loulou ! Ca me fait plaisir que tu aimes !
Vous lisez