Blanc, garçon, chat, couleurs.

Notes de l’auteur : Pas vraiment un prologue, pas vraiment un premier chapitre non plus.
Tout est un peu incertain et bancal dans cette histoire, mais c'est tout à fait nécessaire. Enfin au moins un peu.
EDIT 21/10/13 : Sur les conseils avisés de certaines plumes, j'ai mis au présent tout le début, je trouve ça effectivement mieux comme ça :)

Je flotte.

Le vague souvenir de m’être étendue, dans l’obscurité, sur un rectangle moelleux, est déjà à des années-lumières de mon esprit. Je suis dans le présent, dans un instant unique et infini, je m’élève lentement, presque à mon insu, je quitte la matérialité pour entrer dans quelque chose que je ne suis pas en mesure d’identifier. Je suis montée si haut que je me tiens maintenant béatement suspendue, mes longs cheveux fouettant tout mon corps nu sous la caresse d’une brise qui sent bon. Je goûte de la sensation avec un plaisir qui confine à l’ivresse, écartant les bras, fermant les yeux, me délectant de la puissance des courants d’air. Je flotte sereinement vers un horizon qu’il m’est parfaitement égal de ne pas connaître.

Lorsque je sens le vent faiblir, je me raidis imperceptiblement et presse mes paupières l’une contre l’autre. Je ne veux pas encore retrouver le sol, je souhaite ardemment profiter de cette félicité jusqu’au dernier souffle. Je me sens pourtant descendre inéluctablement. Mais je ne sais pas si je descends vers le bas, aussi paradoxal cela puisse-t-il paraître. Il n’y a plus ni haut ni bas dans cette indescriptible incertitude.

Mon pied droit se pose alors délicatement quelque part dans le nul part. Je bats légèrement des bras, frustrée, cherchant à remonter « là-haut », cherchant à nier la surface plane que je sens sous mon pied. Je ne suis pas prête, je veux goûter encore à la merveilleuse brise et à la sensation de flottement. Mais c’est fini.

Les yeux toujours hermétiquement clos, je cherche de la pointe de mon autre pied le reste du sol. Je fronce les sourcils, mécontente. Pas moyen de le poser ! Il n’y a qu’une solution, si je ne veux pas finir par perdre mon équilibre et tomber pour de bon. J’ouvre les yeux, résignée, et bats des paupières. Ce qui m’entoure est encore plus absurde que tout ce que j’ai pu imaginer : je suis cernée par le vide. Pas le vide intersidéral, pas l’espace qui lui, sacré veinard, est rempli d’étoiles scintillantes. Non, ce vide-là est rigoureusement vide et uniformément blanc. J’ai trouvé le vrai vide, le rien absolu.

Il y a du rien partout. Je tends le cou, renversant tous mes cheveux dans mon dos, pour scruter ce qui ne peut être autre chose qu’un ciel. Un plafond ne peut pas avoir cette profondeur. Cela dit, un ciel ne peut être d’un blanc aussi uni. Mais où suis-je tombée ?

Je décide de ne pas me perdre en conjectures, car j’ai besoin de toute ma concentration pour conserver mon équilibre.

Il n’y a plus le moindre souffle de vent. Je baisse la tête afin de distinguer mon pied droit et de trouver où poser le gauche, car cette posture de funambule est de plus en plus inconfortable. Tout mon visage s’écarquille alors de surprise : impossible de distinguer le sol ! Où donc ai-je posé le pied ? Sous moi s’étend un blanc aussi pur que partout ici, partout où je pose le regard. Que va-t-il arriver si je pose mon pied dans cette gigantesque flaque de rien ? Tomberai-je alors, comme une petite fille dans un terrier de lapin ? Je n’eus pas le temps de pousser plus loin cette étrange idée.

Mon pied droit glisse soudain, mais au lieu de m’écraser lourdement sur le rien, je m’affale avec grâce, comme une feuille de papier virevoltante, et me pose doucement sur le sol, assise.

Assise sur quoi ? Je n’en sais trop rien. Tout m’est égal maintenant, tout va trop vite pour que je puisse m’interroger sur le sens de chaque bizarrerie. J’ai juste conscience, d’un seul coup, réellement conscience que ce que je suis en train de vivre, c’est dans l’instant. C’est maintenant.

 

C’est pendant ce maintenant-là qu’il apparaît. Au départ, je n’en vois qu’une immense silhouette qui se découpe sur le blanc dans une teinte plus grise, une silhouette que je scrute sans parvenir à la détailler. Qui s’approche manifestement, mais je n’ai pas le temps d’en être effrayée que déjà, ma vision se trouble, et la silhouette est soudain devant moi, matérialisée. Elle est passée de l’apparence d’esquisse grisâtre à celle d’œuvre d’art, une œuvre dont la perfection n’aurait encore jamais été atteinte jusqu’ici.

C’est un garçon. Mais c’est un chat. Je bats des paupières pour me forcer à être plus cohérente. C’est objectivement un homme, long comme une nuit sans rêve, fin et solide à la fois, comme un randonneur perpétuel. Mais sa tête est presque entièrement celle d’un chat, et ça me paraît être à la fois la chose la plus évidente et la plus captivante de tous les temps. Ses cheveux sont coupés pile à la bonne longueur, des cheveux gris, bruns, roux, noirs par endroits, aux tons aussi variés que la palette de couleurs du pelage. Des yeux immenses, félins, mangent son visage et me brûlent au passage, quelque part dans la poitrine, des yeux verts et dorés dont les pupilles sont réduites à une mince fente d’un noir profond. Il porte des habits très simples que je n’arrive pas à analyser, parce que j’ai l’impression de voir flou par endroits. Ce que je distingue me suffit amplement : son col laisse apparaître des clavicules rigoureusement parfaites, et ses manches sont remontées sur des avant-bras tout aussi attirants. J’observe ses mains avec le plus grand intérêt. Elles n’ont rien de mains de chat, elles sont grandes et fermes, exemptes de tout coussinet. Des mains de sculpteur, de musicien, de forgeron ou de physicien, des mains de partout, qui ont déjà tout manipulé parce qu’elles ont déjà tout vécu.

Lui aussi m’observe attentivement. Dans ses yeux défilent tout un tas d’émotions, trop embrouillées pour que je puisse les décrypter, trop intenses pour que je puisse ne serait-ce que les comprendre. Ce que je sais, c’est que ce face-à-face a duré tellement éternellement qu’il n’est toujours pas fini. Mais au bout d’un moment, l’éternité, c’est long, et le blanc, c’est froid, alors je frissonne, et l’éternité devient floue. Il déploie le bras vers le rien qui nous entoure et tire dessus. Il en extrait une large pièce de tissu blanc qu’il fait voler au-dessus de ma tête, et dans lequel je me glisse sans trop comprendre comment ni pourquoi.

 

Il n’y a plus un bruit. Le vent est complètement parti. Je me suis mise debout et j’attends, incapable de détacher mes yeux du garçon-chat. Mais il reste dos à moi, sans prononcer la moindre parole. Pourquoi ce silence et cette immobilité ?

La patience n’a sans doute jamais été ma grande qualité. Alors je tente d’attirer son attention en faisant un pas sur le côté. On dirait que le sol s’est enfin stabilisé. Le mouvement de mes jambes fait bruisser mes vêtements, mais le garçon-chat ne tique pas. J’essaye de tenter autre chose. Je me racle pratiquement la gorge, mais le silence qui nous enveloppe est si épais que je n’ose le briser. Je trépigne presque sur place, au final.

Sans crier gare, il se tourne vers moi. Je suis surprise. Son regard se plante dans quelque part dans mes globes oculaires, et mes orbites me semblent soudain étrangement vides. On dirait que lui aussi attend quelque chose qui ne vient pas.

- Qu’attends-tu ?

C’est lui qui a parlé. Je le dévisage, tout à la fois décontenancée par sa question et subjuguée par sa voix, ce qui plonge mon esprit dans une sorte de va-et-vient exaspérant. Mes entrailles frissonnent. Je connais cette voix, c’est impossible autrement. Comment expliquer que son ton grave, profond et  vibrant me soit si familier ?

Sa question me semble si illogique que je riposte, sans réfléchir :

- Qu’est-ce que toi, tu attends ?

Le son de ma propre voix, au contraire, me déstabilise. Comme si je ne l’avais jamais entendue. Comme si j’étais quelqu’un d’autre. A bien réfléchir, je me sens légèrement autre, je me sens comme quelqu’un qui aurait énormément changé en très peu de temps.

Ma question ne lui plaît pas : il plisse ses yeux invraisemblables et fronce les sourcils.

- Je ne peux rien faire ici, marmonne-t-il. Fais un effort.

Qu’est-ce qu’il veut dire ? Qu’est-ce qu’il raconte ? Quelque chose m’échappe dans ce qui est en train de se passer, mais je n’arrive pas à me concentrer. Le blanc m’éblouit. Un blanc aussi pur ne devrait pas avoir le droit d’exister. Il faudrait ajouter de la couleur. Aussitôt cette pensée formulée dans ma tête, le visage du garçon-chat se détend. Il regarde au-dessus de nous et sourit.

- Voilà, ça arrive, dit-il.

Déstabilisée, je l’imite et regarde « en haut ». Difficile de concevoir l’ébahissement qui me saisit quand je vois, au-dessus de nous, des couleurs dégoulinant depuis une ouverture dans le blanc, un trou dans l’espace-temps, un puits de l’infini. Elles nous viennent d’ailleurs, indescriptibles, je distingue et reconnais des nuances mais la plupart des teintes n’existent pas. Des couleurs impossibles. Elles coulent le long du blanc, le long du rien, tout autour de nous. Le garçon-chat me regarde en souriant, comme si on allait se quitter pour se retrouver bientôt, et puis je suis à nouveau éblouie par une lumière plus intense. Je ferme les yeux.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Isapass
Posté le 25/11/2020
Oh oh, une œuvre de jeunesse de notre Eryblack nationale ! XD Mais quel âge pouvais-tu donc avoir quand tu t'es lancée dans cet exercice ? Le dernier commentaire date de 2014 !
Exercice complexe, mais que tu relèves largement dans ce premier chapitre : moi qui suis pourtant accro aux intrigues haletantes et labyrinthiques, je dois avouer que je ne me suis pas ennuyée. Et ta prose était déjà très maîtrisée, variée, colorée, délicate...
Bon, honnêtement, je préfère quand même l'Université, ses personnages secrets et ses atmosphères mystérieuses, mais ce texte-là mérite un détour, indéniablement ;)
Du coup, je continue un peu !
EryBlack
Posté le 28/11/2020
Salut Isa ! Merci d'être passée voir par ici :D Ça ne me rajeunit pas, c'est sûr, haha.
Alors pour situer : j'ai fait "le" rêve qui a déclenché cette histoire quand j'avais 13 ou 14 ans, donc il y a dix ans. Après ça j'ai fait plusieurs essais sur cette histoire jusqu'à trouver sa forme définitive pas longtemps après être arrivée sur PA. Certains passages sont vieux, d'autres datent de ma Terminale, donc en 2014 justement (aïe, aïe !). J'ai pris énormément de plaisir à écrire ça. Les scénarios, les mystères, c'est vraiment pas facile à mettre en place pour moi ; par contre les ressentis, les descriptions, les jeux de style, ça vient tout seul. Je me dis parfois que je devrais écrire d'autres trucs comme celui-là, juste parce que ça me fait du bien. Après c'est très centré sur moi (moâââ), alors que dans l'Université je fais attention aussi au destinataire de l'histoire, donc ce n'est pas étonnant que tu préfères l'un à l'autre ;) tes compliments font quand même chaud au coeur !
Mimi
Posté le 03/05/2014
Salut Ery !
Je me lance enfin dans ma lecture de "Un Rêve" ! Rien qu'à la lecture du résumé, je me suis dit que ça risquait d'être intéressant. Moi je ne me souviens jamais de mes rêves, je suis incapable de les décrire autrement que par des bribes et il y a un côté que je trouve très déstabilisant dans les rêves, probablement ce manque de logique et ces passages incessants du coq à l'âne. Je suis donc très admirative que tu te sois lancée dans cette aventure, retracer tes rêves et nous les faire partager, je trouve que c'est plutôt poétique ;)
Ce que je remarque, pour commencer à la lecture de ce premier chapitre, c'est que je pense que tu as bien fait de suivre les conseils des Plumes et de tout passer au présent. Pour un rêve, c'est l'idéal, pour une ambiance intemporelle (quel comble !) et qui décrit vraiment bien l'aspect spontané, soudain et éphémère du rêve. Ensuite, tu as trouvé une bonne manière de décrire les choses. Tes phrases sont éthérées, parfois redondantes et parfois impulsives. En revanche, c'est personnel, mais je trouve que tu utilises un peu trop de virgules (oui, c'est très personnel xD il paraît que je n'en mets pas assez… :P).
Le rêve en lui-même, je n'ai pas grand chose à dire dessus, il correspond exactement à ces rêves étranges dont on ne comprend pas vraiment la signification mais dans lesquels on se sent bien (ou mal à l'aise, c'est souvent difficile à dire). Cependant, mon côté fleur bleue (oui oui, moi aussi j'en ai un xD) a beaucoup apprécié l'allusion aux mains de l'autre protagoniste… c'est un critère qu'on ne voit pas assez souvent dans les descriptions de la beauté d'une personne !!!
Bref, j'ai bien aimé cette entrée en matière ! Je suis curieuse de voir ce que tu entends par "entrecoupée de véritables morceaux de ma vie"… oui, j'adore lire la vie des gens, je trouve ça fascinant ! Peut-être que ça me rassure de penser que je ne suis pas la seule dans ce cas :D
Bises !
Mimi 
EryBlack
Posté le 03/05/2014
Coucou Mimi !
Contente que ça t'intéresse ! J'adore parler de mes rêves quand je m'en souviens bien, et j'aime aussi beaucoup entendre les autres les raconter ^^ Pour s'en souvenir, parfois il suffit de les noter dès le réveil...
Ah ! Je note pour les virgules, on ne me l'avait jamais dit ! Peu importe que ce soit personnel, si c'est ton ressenti, c'est qu'il y a bien quelque chose à améliorer. J'essaierai de diminuer les virgules donc !
Je suis bien d'accord !!! J'adore les mains et j'adore ce qu'elles disent d'une personne (ça c'est sans doute à cause de Sherlock Holmes qui devinait le métier des gens rien qu'en regardant leurs vêtements ou les taches d'encre sur leurs mains :P), je tenais vraiment à mettre en valeur celle de mon beau garçon-chat ^^
Oh non, tu n'es pas la seule ! (Tiens, ça me fait penser à Marion, ça) Que ce soit dans les trains, dans la rue, ou même par les fenêtres de mon immeuble, je trouve qu'observer les gens est un passe-temps passionnant. (Comme Hugo faisait dans le parc, tiens !) Et lire leurs vies aussi, ça m'intéresse toujours beaucoup. Concernant les morceaux de ma propre vie dans ce texte, ils ne viendront qu'un peu plus tard, et pas toujours de manière très évidente, mais je n'en dis pas plus ^^
Merci beaucoup pour ton commentaire, ça m'a fait très plaisir tout ça ! À très vite !
Diogene
Posté le 01/04/2014
Pourquoi des substances illicites Ery, <br />
Les rêves ne sont que des émanations de l'âme et de l'imaginaire et ont une logique qui souvent nous échappe, mais qui me parle. Comme ce rêve sans queue, ni tête où garçon devient chat sans un bruit de l'au-delà.<br />
Cependant quelque chose m'intéresserait, lire ton rêve dans sa version la plus brute possible, la plus chargé symboliquement et émotionnellement parlant.
EryBlack
Posté le 01/04/2014
Oh Dio, ton commentaire est comme un poème à lui tout seul. La version la plus brute possible, j'aimerais beaucoup la retrouver également, mais je ne sais pas si je l'avais notée quelque part en me réveillant. C'est un peu dommage, car comme tu l'as remarqué, tout ça a été très retravaillé... Mais les images dans ma mémoire sont intactes !
Merci beaucoup pour ta lecture en tout cas ! 
Elka
Posté le 13/03/2014
J'ai mis le temps mais me voilà ! 
Quel début... éblouissant ! Comme ce blanc que tu décris si bien dans cet univers improbable <3
Je ne me lasse pas de te répéter que j'adore ta plume. Tu manipules les mots avec une extrême poésie et tes images sont toujours très belles. Ainsi, même dans cet espace blanc et vide, j'arrive à voir quelque chose, à retrouver un peu de cette sensation illogique des rêves. Je n'ai jamais eu le plaisir de faire un rêve lucide, mais ça donne envie <3
Ce garçon-chat est aussi très étonnant et envoutant ! Là encore tu as très bien su décrire ce qui ne se décrit que difficilement, tu arrives à doser les détails et j'en suis admirative !
C'est un début carrément prenant <3 Tu me verras sur la suite !
EryBlack
Posté le 13/03/2014
Claquette ! :D
Je sais qu'il existe des méthodes pour faire des rêves lucides, si ça t'intéresse ^^ C'est vrai que ce sont des moments géniaux !
Ca me fait trop plaisir, tout ce que tu dis <3 Merci infiniment !
A bientôt sur la suite alors, et moi il faut que je refasse un tour du côté de chez Mitchell ! 
Liné
Posté le 08/11/2013
Dis, dis, Ery, tu fais tourneeeer ? C'est qui ton fournisseur ? Moi aussi je veux rencontrer de beaux hommes-chats ! =D<br />
<br />
Blague à part, j'ai trouvé ton texte très intéressant. Est-il tiré d'un véritable rêve ? Ou bien as-tu tout inventé de rien ? En tout cas, on reconnait bien là les "empreintes" du rêve, les situations absurdes et autres éléments indescriptibles qui, pourtant, paraissent tous logiques dans une autre dimension. J'ai beaucoup aimé ce délire ! <br />
<br />
Si c'est un rêve, en as-tu percé sa "signification" ? (non pas que je te demande de la partager, car je sais que c'est très personnel, mais je suis curieuse de connaître le degré de réalité et de signification de tout ça ^^ J'ai une certaine passion pour le thème des rêves et de l'inconscient, j'ai lu l'essai Sur le Rêve de Freud quand j'étais au lycée, et j'ai moi-même une expérience personnelle assez frappante en la matière...). <br />
<br />
Et aussi, quel lien y a-t-il avec A la recherche de l'abstraction perdue ? Te sers-tu d'Un Rêve comme d'une échappatoire, est-ce que l'un des récits va avoir une influence sur l'autre, ou bien sont-ils complètement indépendants ? <br />
<br />
Dernière remarque, formelle cette fois, j'ai noté deux petits fautes :<br />
"C’est un objectivement un homme" -> répétition "un"<br />
"dans mes orbites oculaires" -> Je supprimerais "oculaire", ça me parait redondant comme expression... On sait de quelles orbites tu parles ^^<br />
<br />
Merci pour cette lecture !<br />
A bientôt ;-)<br />
Liné ~
EryBlack
Posté le 08/11/2013
Coucou Liné ! Désolée du retard >.< Hahaha, c'est garanti sans substances illicites, sauf si tu considères le chocolat comme une hallucinogène ? :P
Merci beaucouo ^^- Il est effectivement tiré d'un véritable rêve, mais une grande partie du texte est inventée. C'est surtout la fin et certains passages qui sont relatifs à ce rêve (et aussi le garçon-chat, bien sûr !). Pour le reste, je me suis inspirée d'autres rêves, de voyages... Enfin, j'en parlerai sûrement plus longtemps bientôt ;) Je suis contente d'avoir réussi à transmettre cet aspect-là !
Je n'ai pas essayé... C'était vraiment trop absurde. En me réveillant, j'ai juste eu l'incroyable impression d'avoir fait tout un voyage en une nuit. Peut-être que c'était juste ça, une envie de voyage ? :) Moi aussi ça m'intéresse beaucoup ! J'adore me souvenir de mes rêves, ce sont vraiment des pépites pour l'écriture et même plus, ce sont les seuls moments un peu "imaginaires" qu'on vivra... Je ne sais pas toi mais la plupart du temps, je peux voler dans mes rêves *-*
Ils sont complètement indépendants, néanmoins, arrivés à un certain chapitre, les lecteurs de l'Abstraction auront peut-être une sensation de déjà-vu ^^' Mais ils n'auront aucune influence l'un sur l'autre, enfin ce n'est pas au programme en tout cas !
Merci beaucoup pour tes deux remarques très jutes, je vais corriger ça ^^ Et merci pour ton commentaire en entier, ça me fait très plaisir que ça te plaise :D 
Rachael
Posté le 11/10/2013
Sfkfscmbhrcrtfkhxvcb ! 
Si je fais des rêves bizarres cette nuit, je saurais pourquoi ! genre tout blanc...
Oui, c'est vrai, tout ça parait vraiment familier, peut-être pas dans les détails mais dans l'esprit, parce que tu as vraiment bien capturé l'essence du rêve, ce côté "tout est possible, la logique habituelle est suspendue..." 
Donc, oui, d'accord avec la grenouille, ca tient debout, et même vachement bien, même si on n'a pas la moindre idée de où ca peut nous emmener... 
Ps : Au début, j'ai tapé au hasard sur mon clavier et il n'y a pas une seule voyelle. trop fort !! C'est exactement ce que je voulais : une interjection sans voyelle !
EryBlack
Posté le 11/10/2013
Oh la claaaasse ! Attends, j'essaye de prononcer cete superbe interjection pour voir 8D
Ahaha, j'espère quand même que ça te hantera pas jusque dans tes rêves xD
Merci Rachael, vous m'aidez beaucoup avec la grenouille là <3 Quant à là où je vous emmène... Il est préférable de ne pas le savoir sans doute ^^
Seja Administratrice
Posté le 11/10/2013
Cocaïne ? xD
Tu m'as intriguée, Ery. Parce qu'on se retrouve nulle part avec personne en guise de personnage. Et un mec à tête de chat (cocaïne ?). Mais pourtant, ça tient debout, genre vraiment. Genre tout ça, ça parait finalement logique et familier. Bref, je ne demande qu'à en apprendre plus (t'as compris le message, hein ? publie !).
Ah, d'ailleurs, j'ai trouvé la dernière scène très belle visuellement parlant. Toutes ces couleurs qui déboulent soudain pour faire taire le blanc, c'est superbe.
A la prochaine, très chère :P 
EryBlack
Posté le 11/10/2013
Mais non, pas cocaïne >.<
Waouh, j'ai intrigué la grenouille :D Ca me fait vachtement plaisir ton commentaire, vu que j'ai pas mal hésité avant de publier ! Si ça tient debout, même si on croit à la cocaïne, je suis très contente ^^ Et promis, je vais continuer. Mais tranquillement, quoi.
Merci beaucoup beaucoup <3  
Vous lisez