Bienvenue chez Santorga

Par Sorryf

Bienvenue chez Santorga
(By Victor Carmin)

Je vous ai déjà dit que j’avais un crush sur mon patron ? Non ? Et ben le moment est on ne peut mieux choisi pour que je vous raconte ça, vous croyez pas ? Vous allez voir c’est une histoire rigolote ça va nous changer les idées.

J’avais 19 ans, la vie devant moi, j’étais jeune et innocent... allez je dec, j’étais desco depuis trois ans, je foutais rien, j’habitais avec ma mère, et ma seule source de contrariété c’était le pôle emploi qui s’acharnait à vouloir me transformer en esclave du système. Ils me trouvaient des entretiens d’embauche, et si j’y allais pas ils me supprimaient mon RSA jeunes actifs, ces monstres ! C’est donc le cœur gonflé d’indignation que je me suis présenté devant la tour Santorga pour me faire recaler dans les règles de l’art. Travailler ? Moi ? Mais pourquoi je m’infligerai un truc pareil, je suis plus malin que ça ! J’allais juste foirer l’entretien comme j’avais foiré les deux précédents et hop, je pourrais retourner squatter le canapé de ma p’tite maman.

D’habitude, les entretiens d’embauche je les passais en survêtement Waikiki pour être sûr de mettre toutes les chances de mon côté, mais pour celui-là j’étais bien sapé parce que j’avais un date juste après avec une meuf rencontrée sur Q+. Comme les meufs il faut toujours faire tout un baratin pour les pécho j'avais fait exprès de lui donner rendez-vous devant Santorga pour qu’elle me voie sortir et pense que je bossais là-bas. Héhé, déjà si jeune j’étais un génie. Malheureusement, mes belles sapes étaient un désavantage dans la grande mission de foirer mon entretien, mais je n’étais pas plus inquiet que ça : même dans un costume hors de prix, qui voudrait de moi ?

Je me suis présenté avec vingt minutes de retard. La standardiste m’a fait m’asseoir à l’accueil, et pour bien faire rager mes futurs-ex-futurs-employeurs, au lieu d’attendre sagement je suis allé perdre un peu plus de temps à la machine à café que je voyais au loin. Horreur et déception : le café était payant. Ce monde de rats, putain ! J’étais mort de rire. Les esclaves qui travaillent ici doivent se payer eux-mêmes leur carburant ! Faut vraiment avoir zéro dignité pour accepter ça.

J’avais évidemment pas un centime sur moi, vu que je comptais faire le coup du “j’ai oublié mon portefeuille” à mon date Q+, et que comme chacun sait, je ne mens qu’en cas d’extrême nécessité. Du coup, je n’avais plus qu’à me prendre un verre d’eau, mais à ce moment-là un quinquagénaire tout mignon est venu vers moi. Je l’ai interpelé :

- Wesh frère, Tu me payes un café  ?

Ah ouais, je parlais comme ça à 19 ans ! Remarquez comme je me suis assagi. Le papy m’a fait un regard méfiant, puis il m’a répondu d’un ton mesuré :

- Volontiers.

Volontiers ? Volontiers ? C’est bon, j’étais amoureux. Cet homme avait trop la classe ! Alors qu’il mettait les pièces dans la machine je lui disais comme je compatissais qu’il bosse dans une boite d’esclaves ou il fallait payer le café. Il m’a écouté en silence, puis il m’a tendu le gobelet en me demandant :

- Et vous êtes ?

- Oh tu peux me tutoyer, t’es pas si vieux !

Je lui ai fait mon sourire charmeur certifié, il a répliqué avec un genre de grimace outrée. Ben quoi, c’était flatteur non ?

Pour réchauffer l’atmosphère j’ai décidé de me présenter :

- En fait je suis là pour un entretien. Mais il y a pas moyen que je bosse ici, je veux pas te vexer mais ça craint, je tiens à ma liberté moi ! Je suis juste venu pour que le pôle emploi me lâche la grappe et continue de me payer mon RSA.

- Vous m’en direz tant.

J’adorais la façon de parler de ce type. J’avais jamais entendu ça avant.

- D’ailleurs, si t’as des conseils sur ce qu’il faut faire pour pas se faire embaucher... J’étais obligé de me saper bien parce que j’ai un date Q+ juste après... Parce que je suis célibataire.

Et hop le clin d’œil qui va bien. Le type a eu un tic nerveux que j’avais assimilé à l’époque a un vif intérêt et peut-être de la panique face à un début d’érection.

L’assistant de la RH m’a trouvé à ce moment-là, furax pile ce qu’il fallait. Non seulement il m’avait attendu 20 minutes, mais en plus quand il était descendu me chercher il avait dû arpenter tous les couloirs pour me mettre la main dessus. Je m’attendais à me faire engueuler, mais l’assistant est devenu tout mielleux dès qu’il a aperçu mon nouveau copain. Je me suis dit que j’avais de la concurrence, il allait falloir que je fasse gaffe.

Le larbin m’a indiqué de le suivre, mais il est parti devant et je l’ai pas suivi, niark. Alors qu’il m’attendait à l’ascenseur en tapant des pieds j’ai dit à Monsieur Volontiers :

- J’en ai pour 5 minutes à tout casser... tu m’attends là ?

- Pourquoi donc ?

Oh je vois. Monsieur est de la vieille génération, il aime se faire désirer. Je lui ai rajusté sa cravate :

- Faut que je te rembourse le café.

- Je vous en prie. C’est offert par la maison. Filez à votre entretien, jeune homme, je vous souhaite bonne chance pour le rater.

- Oh t’inquiètes. Je suis bon à ça.

Rater les choses, que personne veuille de moi. C’est même ma spécialité.

J’ai rejoint Jean Larbin dans l’ascenseur, il m’a fait un regard noir et m’a ignoré. Dans le bureau de la RH, l’entretien avait commencé super, en deux minutes chrono elle en pouvait déjà plus de moi, il faut dire qu’après qu’on se soit serré la main j’avais dit :

- Ça vous dérange si j’enlève mes pompes ?

Je suis vraiment un mec talentueux.

J’attendais que la RH ait fini sa parodie de discours qui la faisait chier elle-même, quand soudain quelqu’un a frappé à la porte et est entré. C’était Monsieur Volontiers en personne, aussi sexy que cinq minutes plus tôt.

La RH s’est levée :

- François ! Je peux faire quelque chose pour vous ?

Mais merde, avais-je pensé, tout le monde est amoureux de lui ou quoi ? Moi je le trouve sexy parce que je ratisse large, mais faut pas abuser il était pas non plus si ouf que ça ! Il avait la classe mais c’était pas un dieu grec non plus.

François s’est approché du bureau et a regardé mon CV sur le terminal de la RH avec une expression un peu dédaigneuse qui m’a peiné.

- Victor Carmin, a-t-il lu. Allez-y on vous écoute. Essayez donc de rater cet entretien.

- Que... beu... pardon ? ai-je bêtement bafouillé.

- Et bien ! Votre RSA est en jeu, vous avez tout intérêt à vous planter en beauté, vous ne voudriez pas vous retrouver à travailler dans une boite d’esclaves où il faut payer le café. Nous vous écoutons.

- Patron si je puis me permettre... à minaudé Jean Larbin qui fouinait dans les parages.

Le patron. Evidemment. Il l’a fait taire d’un geste et j’ai compris que j’étais paradoxalement dans la merde. Est-ce qu’il fallait que je me fasse pardonner tout ce que j’avais dit à la machine à café, ou au contraire que je m’enfonce encore plus ? Alors que mon cerveau s’embrouillait, le patron en a eu marre d’attendre, il m’a dit :

- Et bien c’est parfait. Vous êtes embauché. Vous commencez demain à 8 heures, n’oubliez pas de vous coucher tôt, de mettre votre réveil et de prendre un bon petit déjeuner plein de vitamines.

- Quoi mais je...

- Vous refusez ? Hmm, il va falloir que je le signale à votre conseiller pôle emploi.

J’étais piégé. J’ai signé le contrat et je suis parti encore sonné. Mon date Q+ m’attendait en bas des marches, j’ai fait un détour pour lui poser un lapin. C’était beaucoup moins marrant de me faire passer pour un employé de Santorga si c’était la vérité.

J’ai commencé le boulot avec la ferme intention de me faire virer pendant ma période d’essai, mais très vite, étonnamment, j’ai commencé à me plaire là-bas. On m’a payé une formation de MMA, mes collègues étaient sympas, ça me faisait du bien de voir du monde. Les chiffres sur le contrat que j’avais signé me faisaient halluciner. Mais surtout, il y avait François Prigent. J’étais persuadé qu’il m’avait embauché parce qu’il voulait me pécho, et j’étais plus qu’enthousiaste. Cet homme était la classe incarnée. Il avait grandi au siècle des guerres mondiales, dans un autre millénaire, à quel point c’est sexy ça ? J’aurais donné n’importe quoi pour le déglinguer contre son bureau. Ou me faire déglinguer, c’est kif-kif, moi je suis multitâche. Mais après quelques semaines de rentre-dedans gênant, j’ai été obligé de me faire à l’idée : c’était mort. Le patron était un hétéro non négociable, comme beaucoup de vieux. S’il m’avait embauché ce n’était pas pour me pécho mais parce qu’il ne supportait pas que je profite du système, même pour un RSA jeunes actif minable qui ne représentait pas un dixième de ses notes de frais mensuelles.

Alors j’ai été obligé de me rabattre sur the next best thing. Driss Diakité, 27 ans. Trois ans d’ancienneté dans la boîte. Possède sa propre cafetière dans son bureau parce qu’il n’aime pas se mêler au commun des mortels. Je bossais souvent avec lui parce qu’on était tous les deux dans la sécurité. La première fois que je lui suis passé devant je lui ai dit :

- Je kiffe tes cheveux, Diakité !

- Merci, m’avait-il répondu en ne me regardant même pas.

La seconde fois :

- Hé Diakité ! On se fait un café ?

- Pas le temps Carmin, mais vas-y sers-toi.

Il m’avait fait un vague geste vers sa cafetière de VIP, toujours sans lever les yeux de son termi. J’étais vexé.

La troisième fois, je m’étais penché sur son bureau, mes bras entre lui et son terminal adoré :

-  Dis-donc, Driss Diak, ça te dit pas d’aller baiser vite fait dans les toilettes avec moi ?

Cette fois il a levé les yeux, il m’a regardé de haut en bas avec une moue cynique.

- J’ai une tonne de boulot, apparemment ce n’est pas ton cas, alors si tu y tiens tu vas devoir attendre que j’aie terminé.

Yeeeeeeeees !

Finalement, pour notre première fois, on n’avait passé plus de temps à s’engueuler qu’à baiser. Ni lui ni moi ne voulions lâcher du terrain, et après au moins une heure et demi à nous chauffer et à nous crier dessus, on s’était mis d’accord sur une pipe dépitée chacun. Mais le lendemain, on remettait ça. Et la semaine suivante on s’est enfermés toute la pause de midi. J’étais trop content, je trouvais que ça collait bien, je n’avais pas touché à Q+ de la semaine.

Mais un beau matin, après notre partie de jambes en l’air de 11 heures qui était en passe de devenir une tradition, Diak a déconné je sais pas ce qui lui a pris, il m’a dit :

- On va prendre un café après le boulot ?

- Dans ton bureau ? avais-je ronronné. Toujours.

Depuis le début de notre... hmm... échange de bons procédés, C’était toujours moi qui proposais ou réclamais, purée comme ça m’avait plu quand il m’avait demandé ça ! Mais il a tout gâché :

- Nan, je pensais plutôt dehors. On pourrait aller dîner aussi tu penses pas ? On se connait à peine.

Je lui avais ri au nez. On se connait à peine ? Moi j’avais l’impression qu’on se connaissait plutôt bien ! Ma période d’essai était même pas finie que je connaissais déjà toutes ses positions préférées, qui d’autre pouvait en dire autant ? Et puis merde, Diak, t’as cru que j’étais une pute ou quoi ? Juste parce qu’on couche ensemble tu crois que tu vas pouvoir m’emmener diner, que je te dois une partie de mon temps libre ? Sale pervers. J’y crois pas, le mec il cherche l’amour. Bordel pourquoi je tombe toujours que sur des dégénérés ?

Après ça, Diak m’a fait la gueule, il voulait plus me parler, il voulait plus partager son café avec moi et je parle même pas du reste. Ça m’avait fait rager. Ce tocard gâche tout et c’est moi qui suis puni ? J’ai fini par passer à autre chose (faut pas déconner) et la vie a repris comme avant, mis à part qu’on manquait de s’entretuer à chaque fois qu’on devait bosser ensemble, et aussi que j’avais une putain d’envie de vengeance dans ma tête.

Jusqu’au jour où, quelques mois plus tard, Diak a reçu une offre d’emploi de la part d'une entreprise américaine hyper cotée, qui l’avait repéré sur internet. Il était tout content, son talent de hacker était enfin reconnu comme il le méritait, l’école 42 avait porté ses fruits. Il allait partir s’installer aux États-Unis, quitter notre pays de boloss pour toujours. Le patron, incapable de s’aligner sur le salaire mirobolant que lui proposaient les américains, l’a félicité. Diak était aux anges. Ce que j’ai fait, petit malin que je suis, c’est que j’ai envoyé un mail à la personne qui l’avait contacté, où je lui ai fait cette révélation dans mon meilleur anglais : Driss Diakité est né à Douala, Cameroun. Il a la double nationalité et va en vacances là bas tous les ans. Vu la politique anti-immigration africano-moyen-orientale des USA qui empire chaque année, la société a retiré son offre sans donner de raison. Diak était dégouté, vous imaginez même pas. Le patron, bien content de le garder, il lui a augmenté un peu son salaire pour le consoler et ne l’a plus jamais harcelé pour qu’il se coupe les cheveux. Moi, je me sentais un peu coupable, c’était vraiment crasse ce que j’avais fait. Mais au moins j’étais vengé. Et surtout, il restait là. Je le détestais mais le boulot était quand même pas pareil sans lui.


Bien sûr, Driss a fini par apprendre mon crime. Il avait demandé des explications, avait fait quelques recoupements... Evidemment que notre génie de l’informatique allait réussir à tracer un simple mail.

Il avait déboulé dans l’open-space et s’était mis à me hurler dessus comme un taré, il m’avait chopé par la peau du cou et trainé jusqu’à son bureau où il avait continué à hurler en continu pendant un bon quart d’heure, forcément je m’étais mis à gueuler à mon tour, et sans qu’on ait rien compris ni lui ni moi, on s’est retrouvé à poil pour le hatesex le plus chaud de ma vie.

Voilà sur quelles bases s’est construite notre relation. Au moment de la prime de Noël, Diak a fait en sorte que le patron me supprime la mienne pour quelques absences injustifiées sans importance. Quand on est parti à la montagne en team building, j’ai dit au chauffeur de bus qu’on était complets et on est partis en abandonnant Diak en plein hiver sur une aire d’autoroute. Quand il a été question que j’ai mon propre bureau, Diak a objecté qu’il avait besoin de la pièce pour les serveurs, et il l’a eue, je n’ai à ce jour toujours pas de bureau. Entre deux baises, on se faisait coups de pute sur coups de pute. Kiwi n’avait été que le point culminant, la victime collatérale dans notre guerre.

Et voilà ce que Diak me balance maintenant. Qu’il m’aime. Moi. Putain, ça me plonge dans une de ces colères. Il dit ça juste pour me faire sentir coupable, pour faire peser notre crime sur ma conscience. Je veux dire, sincèrement, comment je pourrais croire qu’il m’aime ? Même en oubliant nos conflits, notre absence de respect l’un pour l’autre, il y a... il y a absolument rien d’aimable chez moi. C’est pas de l’auto-apitoiement, c’est la vérité. Je suis pas hyper beau. Je suis méchant. Egoïste. Je profite des points faibles des gens auxquels je tiens. Je me sers des autres et ensuite je les jette. Je suis capable de trahir un amputé des quatre membres qui aurait donné sa vie pour moi, et ce sans aucune raison. Je suis le pire de tous.

Diak est un snob, il aime la science et l’art, la retenue, pas moi putain, pas ce mec craignos que je suis.

___

La nuit était tombée depuis longtemps et ma mère m’a trouvée en train de déprimer sur le canapé tout seul dans le noir comme une merde. Elle a pensé que j’avais un chagrin d’amour. J’ai confirmé. Un chagrin d’amour de la pire espèce, envers Diak, envers Kiwi, envers Santorga et  Kartrouville Ex, envers les fondements de l’univers.

Maman a essayé de me consoler, mais comme je ne pouvais rien dire (par où commencer ?) elle a fini par renoncer et a allumé la télé. Alors j’ai vu la tour Santorga, des images de la manifestation qui avait dérapé en règlements de comptes comme à chaque fois. Je lui ai ordonné de zapper mais c’était sur toutes les chaines. J’ai spammé la télécommande. Et soudain, je me suis retrouvé face à Kiwi, mon Kiwi, en gros plan devant les caméras, sans bras ni jambes, des bleus au visage, le regard froid, la mâchoire serrée, et les cheveux plus courts que ceux de Chibi, le crâne rasé comme le mien, ses beaux cheveux... amputés...

J’ai ressenti une bouffée d’amour tellement violente, une bouffée de haine de moi tellement vive, que j’ai balancé une chaise dans la télé que ma mère avait mis deux ans avant de pouvoir s’offrir. Elle a explosé dans un nuage de fumée. Maman a fondu en larmes. Et ben ? Il y avait vraiment pas de quoi. C’était à des années-lumière d’être le pire truc que j’ai fait.

 

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Herbe Rouge
Posté le 09/07/2023
Voilà qui explique pourquoi il semblait tant tenir à son patron... ça lui ressemble tellement. 😆

Petit retour en arrière sympa, et le retour à la réalité n'en ai que plus difficile, aussi bien pour nous que pour Victor !
Sorryf
Posté le 27/07/2023
Victor a bien mérité de souffrir un peu, après ce qu'il a fait è.é !
Peridotite
Posté le 21/06/2023
Petit retour en arrière sur la relation Carmin-Driak. J'ai bien aimé, j'ai trouvé ça intéressant 🙂

J'aime bien le perso de Carmin, un gars tourmenté et peaumé. J'aime bien aussi le virage que prend ton histoire.

Je m'attendrais à une petite réflexion de Carmin sur les clones en fin de chapitres, quand il regarde la télé.

Mes notes de lecture :

"Rater les choses, que personne veuille de moi. C’est même ma spécialité."
> Autant il y a des phrases que je couperais parfois ou alors j'ajouterais de la ponctuation, autant ici je garderais en une même phrase, sans le point.

"Dans le bureau de la RH, l’entretien avait commencé super, en deux minutes chrono elle en pouvait déjà plus de moi, il faut dire qu’après qu’on se soit serré la main j’avais dit :"
> Là aussi, je reverrais la ponctuation (et 2-3 trucs) :
"Dans le bureau, l’entretien avait commencé super : en deux minutes chrono, la RH [le "elle" ne renvoyait à personne, même si on comprend implicitement qu'il s'agit de la RH] en pouvait déjà plus. Il faut dire qu’après avoir serré mollement sa main, j’avais dit [attention aux deux "que" qui se suivent] [j'ai ajouté mollement pour le fun]

"Il avait la classe mais c’était pas un dieu grec non plus."
> Il me manque une petite description physique de lui.
> Et attention, tous tes persos sont mignons et baraqués et dans ma tête, ils se ressemblent (seule leur coiffure est différente : roux et rasé pour Carmin, dreads noires pour Driak, châtain chignon pour Kiwi... et masque à gaz pour Grenade 😄), donc je n'en rajouterais pas un de plus qui est baraqué !

"à minaudé Jean Larbin qui fouinait dans les parages."
> Attention confusion dans ma tête : pour moi, Jean Larbin, c'était le patron avant dans l'ascenseur, j'avais pas pigé que tu désignais ainsi la RH. Par ailleurs, la RH est au féminin avant donc je dirais Marie Larbine ou un truc du genre ?

"la société a retiré son offre sans donner de raison"
> Un de ces salauds ce Carmin. Mais en même temps, il est fou d'aller bosser pour une compagnie qui tirerait la gueule en le voyant arriver ? Par ailleurs, ils n'ont pas fait un entretien par vidéo-conference ? On faisait déjà ça en 2018. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai trouvé mon poste à l'étranger ...en 2018.

"et ne l’a plus jamais harcelé"
> Le mot est peut-être un peu fort non ? Enfin, c'est possible mais ça descend le patron dans mon estime. Il a pas l'air d'être du genre à harceler les gens, non ?

"je n’ai à ce jour toujours pas de bureau."
> Ils partagent leur bureau non ?
> Il y a un truc pas si clair pour moi : les deux, Driak et Carmin, sont bien les deux chefs de la sécurité, c'est bien ça ?

"Je suis pas hyper beau"
> Tu ne décris jamais Carmin physiquement. Je l'imaginais assez baraque aussi car tu dis au début qu'il aime la bagarre
> Je serais toi, j'ajouterais des descriptions physiques de tes persos et je les différencierais davantage.
Mon avis sur le physique des gens :
> Avec ce que tu dis là, je m'imagine Carmin plus trapu avec une gueule particulière type nez cassé, dents de travers, sec mais nerveux ? Ça change de l'image que j'avais de lui du début, je ressentais pour pas me faire penser ça.
> Driak n'a pas besoin d'être une armoire à glace, je l'imagine plus comme un informaticien long et maigre avec ses longues dreads, à l'allure d'intellectuel
> Kiwi, je l'imagine comme le beau gosse du coin avec un joli visage, comme un acteur américain
> Grenade, je sais pas trop... Tu dis baraque aussi, mais vraiment baraque ? C'est-à-dire ?
> Idem, tu ne décris pas du tout sa mère ensuite ni plus tôt, comment est-elle ?

"Maman a essayé de me consoler, mais comme je ne pouvais rien dire (par où commencer ?) elle a fini par renoncer et a allumé la télé"
> Virgule après la parenthèse ?
> Aussi, je remarque que tu as choisi le passé pour cette seconde partie.

Au plaisir de lire la suite 🙂
Sorryf
Posté le 27/06/2023
"Autant il y a des phrases que je couperais parfois ou alors j'ajouterais de la ponctuation, autant ici je garderais en une même phrase, sans le point." -> Alors là, avec plaisir, et je garde tes conseils de corrections pour plus tard, mais celle ci je vais corriger de ce pas xD! Toujours partante pour supprimer de la ponctuation, lol, si ça tenait qu'à moi, j'enleverai toute la ponctuation dans la narration à la première personne, parce qu'on a pas de ponctuation dans le flux de pensées ininterrompues de nos cerveaux ! Quand je lis du Faulkner ou du Saramago, des pages entières sans ponctuation, là (meme pas pour les dialogues, dans Saramago), je suis subjuguée \o/ ! jte jure, quelle saloperie la ponctuation (surtout en P1), quel frein T.T Pardon pour la digression xD

Alors, la RH et Jean Larbin sont deux personnes différentes : Jean Larbin est le secrétaire de la RH, et il sera promu à un moment de l'histoire secrétaire du patron, au grand dam de Victor Carmin !

Ah nan mais le patron n'est pas baraqué ! j'ai juste dit qu'il avait la classe ! Diak non plus n'est pas spécialement baraqué même s'il fait du sport donc il est quand meme athlétique. Les faux bras de Kiwi ont des bicepcs bien dessinés, mais il n'est pas baraqué du tout. Victor et Grenade sont baraqués ! Et il n'y a que Kiwi et Chibi Kiwi qui sont mignons (et Diak est un BG dans ma tête, mais ça tuerai Victor de l'admettre donc ce n'est dit nulle part). Est-ce que c'est si important, qui ressemble à quoi ? Comme t'as dit : je n'ai décrit que leurs cheveux et vite fait la stature, ça fait une base commune, on peut laisser le reste à l'imagination, non ? Le patron, par exemple, je l'imagine comme le stéréotype que je me fais d'un patron de multinationale un peu paternaliste, je me dis que tous les lecteurs imagineront ça, et si l'image qu'on a est différente pour chacun, c'est pas si grave. La maman de FdB, pareil, ça n'a pas d'importance, à quoi elle ressemble, si ? Puis ça ferait bizarre dans la narration si Victor se met soudainement à décrire sa mère

Marie Larbine -> ptdrrrrr !! mais c'est moi IRL xD

un entretien par vidéo conférence -> :OOOO T__T je vais voir ça. De toute façon je pense changer cette anecdote des que j'ai une meilleure idée, parce que je trouve vraiment trop salaud ce qu'a fait Victor (meme si il faut que ce soit salaud pour l'histoire).

harcelé -> ah oui, le mot est sans doute trop fort, je ne pensais en aucun cas à du harcèlement comme on l'entend aujourd'hui, comme quand on dit "je suis traumatisé" alors qu'on l'est pas. Je changerai.

Driss a son bureau, mais Victor on ne l'a jamais vu dans un bureau comme il est agent de sécurité il fait la sécurité à l'entrée ou dans les événements, j'imagine qu'il a une salle de pause qu'il partage avec les autres agents, mais pas un bureau.
Peridotite
Posté le 28/06/2023
« si ça tenait qu'à moi, j'enleverai toute la ponctuation”
> Ah bon ? Mais ça serait vraiment bizarre je trouve. Ça me rappelle que Charlotte Bronte écrivait aussi sans ponctuation et c’est ses éditeurs/correcteurs qui l’ajoutaient par la suite. Je trouve tout de même que la ponctuation permet de donner un rythme aux phrases et pour lire à l’oral, ça aide aussi.
> Je dis ça, mais pendant longtemps, la ponctuation a été un de mes points faibles. Je faisais n’importe quoi et mes je rendais chèvre mes relecteurs !

« Jean Larbin est le secrétaire de la RH »
> Ça a pas été des plus clair pour moi. Il y a eu confusion avec ces deux persos dans ma tête.

Je trouve ça important les descriptions. Dans un film, ce serait les décors, les costumes, les cadrages et les images. Pour moi, sans description, c’est presque comme regarder un film sans images. On ne se représente pas bien les persos, les lieux et les choses. S’il n’y a pas de raison de laisser le lecteur dans le flou, perso je resserrerais ce point. Surtout que tu te places dans les littératures de l’imaginaire (SF). Les descriptions, c’est souvent ce qui montre l’imagination de l’écrivain, c’est sa capacité à transporter le lecteur dans son monde. Pour ma part, je trouve que le manque de descriptions appauvrit le récit. Je ne pense pas que ce serait bizarre que Carmin se représente sa mère, au contraire, il l’a sous les yeux (mais pas nous du coup…). Pas besoin de faire des tartines comme Balzac qui décrit tous les poissons au marché. Quelques lignes suffisent parfois à camper les lieux et les persos. Regarde Agatha Christie, ses descriptions sont courtes et efficaces comme un bloc de glaise coupé au scalpel.
Belette
Posté le 15/11/2020
Vraiment très très cool ce chapitre ! C'est super d'en savoir plus sur le passé de Victor, sa relation avec François Piget le King, le début avec Driss (ce qui explique d'ailleurs pas mal de choses...)
C'est terrible cette façon de s'autodétruire qu'il a, de se saboter ! C'est le gros problème, c'est pour ça qu'il part toujours en livre...
Ahhhh la fin avec Kiwi m'a vraiment serré le coeur. Pourquoi il en prend toujours plein la gueule, le pauvre ? C'est vraiment un personnage extraordinaire, un peu de pitié :'(
Sorryf
Posté le 17/11/2020
Haha ce chapitre c'est pas mon préféré mais c'est celui que je me suis le plus éclatée a écrire, je rigolais toute seule en imaginant Victor dragouiller François Prigent xDD!
Désolée pour Kiwi :x. Et encore, sur les conseils du forum j'ai un peu édulcoré !
Arabella
Posté le 17/04/2020
Victorrrrrrr!!!! C est un chapitre trop cool! On arrive jamais a lui en vouloir à Victor même s il fait les pires conneries du monde et qu’il est aveugle sur ses sentiments. J adore le moment sur le passé, la relation avec le patron , avec Driss, leurs chamailleries . On a hâte qu’il mette de l ordre dans ses bêtises. Super chapitre faut que tu me formes sur l écriture sentimentale parce que tu me transformes en torrents de larmes. (En même temps c est pas difficile)
Sorryf
Posté le 18/04/2020
Contente que t'aies aimé ce chapitre, je me suis beaucoup amusée à écrire ce flashback et Victor qui drague son patron xDD je rigolais toute seule en imaginant la scène, c'est vraiment la seule fois ou ça m'est arrivé !
Merci pour le compliment *v* ! C'est vrai que je développe beaucoup les émotions, je pense que c'est facile pour moi parce que j'ai pas beaucoup de persos : 8 pesonnages récurrents seulement, pour un texte de 180k mots, donc j'ai le temps d'en faire des tartines... un peu trop des fois xD
Alice_Lath
Posté le 07/04/2020
Mdr, Victor, toujours au point sur le côté sentimental, c'est fou parce qu'il a une sensibilité de taré mais il arrive pas à la voir en face. Par contre, je suis 100% d'accord avec lui au sujet de Driss, je comprends pas ce qu'il lui trouve, parce que bon, hein, il est sympa mais il a pas inventé l'eau chaude, il se conduit comme un gosse et il est prise de tête huhu Clairement, je lui souhaite de s'inscrire dans un petit stage de bouddhisme en haute montagne.
Sorryf
Posté le 10/04/2020
Driss doit aimer les cassos :D je comprends pas non plus, mais bon les gouts les couleurs...
en vrai, on saura quelle facette de Victor a séduit Driss, dans genre 20 chapitres au moins xD patience !

mdr purée si Victor s'inscrit a une retraite bouddhiste, la montagne se vide en 2jours je pense xDDDD j'adorerais voir ça xD !!
Joke
Posté le 15/11/2019
Rahhh il est trop bien ce chapitre.
L'embauche de Carmin à mourir de rire, sa façon de draguer Diak. "Je kiffe tes cheveux, Diakité" mais XD

La façon dont ça part en live entre eux, juste à cause d'un dérapage de com et d'un manque de confiance en soi et en l'autre de chacun.
L'analyse sans concession de Carmin sur lui-même.

La fin, le coup des cheveux ça aurait pu être genre un détail, mais t'en fais un parallèle avec les amputations, ses cheveux ça devient pour FDB la nouvelle amputation de Kiwi, et lui qui était tellement ému depuis le début par ses membres qui ont été pris à son leader, et qui aurait voulu tuer les responsables de son amputation, il se retrouve maintenant dans le rôle abject de celui qui lui a fait du mal, en fait il a perpétué le mal que la vie fait à Kiwi, il lui a fait mal alors qu'il l'aime, comme ceux qui lui ont fait du mal alors qu'ils ne l'aimaient pas, et ça c'est horrible, c'est trop trop horrible.

Pauvre Kiwi :( :( :(
Et pauvre con de FDB...

Et puis cette phrase putain :" J’ai ressenti une bouffée d’amour tellement violente, une bouffée de haine de moi tellement vive, que j’ai balancé une chaise dans la télé que ma mère avait mis deux ans avant de pouvoir s’offrir."

C'est trop beau Sorryf.
Sorryf
Posté le 16/11/2019
Ce chapitre, pour lequel tu m'as fait ton premier fanart <3!
Plus je relis le paragraphe sur les cheveux plus je le trouve incohérent, vous avez instillé le poison en moi ! mais pour le moment j'arrive a faire comme si je n'avais rien vu lol ! le passage serait bien moins intense s'il avait lieu dans le chapitre d'après en POV Kiwi
tiyphe
Posté le 28/10/2019
Eh bien, tes chapitres sont de plus en plus profonds !
Ce flashback sur l'arrivée de Victor à Santorga est super intéressant et permet d'en apprendre plus sur Victor.
J'aime beaucoup sa relation avec Driss et leurs coups de putes, ça explique pas mal la façon dont ils sont tombés amoureux l'un de l'autre !
Oui j'espère que Victor est amoureux de Drissou aussi et c'est avec lui que je veux qu'il finisse, pas avec Kiwi, Kiwi il mérite Grenade, pas Fdp !

"La première fois que je lui suis passé devant je lui ai dit :"
-> Ma petite Sorryf, cette phrase est un peu moche, je te prierai de la retravailler ;p
Sorryf
Posté le 29/10/2019
pardon madame ! je note cette phrase dans ma liste de corrections :x
Et je ne vais rien te spoiler quand à l'avenir amoureux des persos ! Même pas un petit indice :p
Keina
Posté le 24/08/2019
Oh j'ai aimé ce flash back, François Prigent me fait toujours rire, le fait qu'on le voit toujours à travers les yeux de Victor doit jouer beaucoup! :) Et Victor et sa self estime qui doit maintenant se trouver au niveau de la fosse des Mariannes... Snif ! Je fonce lire la suite, j'ai trop hâte d'être à jour!
Sorryf
Posté le 25/08/2019
Haha ce flashback je crois que c'est la partie du roman que j'ai le plus aimé écrire, j'arrêtais pas de rigoler en l'imaginant xD
Hinata
Posté le 14/05/2019
 
 Trop bien d'avoir la back-story de Driss et Carmin !
 (pour répondre à ta question, je trouve que Q+ c'est bien, on comprend sans problème et c'est logique que ce ne soit plus tinder)  
Sorryf
Posté le 28/08/2019
Et voila... ton dernier com non répondu ! je suis un peu émue !
la back-story de Driss et Carmin c'est ce que j'ai le plus aimé écrire ! Enfin pour être honnête c'est plutôt la backstory de Carmin et son patron que j'ai aimé faire !
merci pour tous ces coms, pardon de pas y avoir répondu individuellement ! A bientôt sur BJ !!
Hinata
Posté le 28/08/2019
Comme je te comprends !
Mais t'inquiète ! N'étant pas une IA, j'avais totalement oublié la totalité de mes comm, et donc l'absence de réponse ne m'a pas manqué, mais je suis bien contente que tu l'aie fait, MERCI :*

PS : concernant la back-story de Kiwi et Grenade, donc, je pensais surtout que Grenade était le clone de Kiwi...eeet je sais que j'avais d'autres hypothèses mais elles me sont totalement sorties de la tête...Sorry sorryf ^^ (argh, j'avais promis de plus faire cette vanne, non ? Bah tant pis! Foutue pour foutue, je vais en faire ma signature :p) BISOU
Tac
Posté le 14/05/2019
Ohlalalalalala... Je suis tellement accrochéeà ton texte, c'est fou!
Sinon coucou ! J'en oublie toutes les politesses avec ces émotions !
Je ne te fais généralement pas de commentaires parce que je crois que je ressens exactement ce que tu attends que les lecteurs ressentent, tu m'emènes là où tu veux, bref, pas très utile pour des corrections, mais sache que ça marche du tonnerre.
Malgré le fait que ça faisait un petit bout de temps que je ne m'étais pas plongée dans ta fiction, tout m'est revenu extrêmement rapidement, ce qui est, vu la qualité de ma mémoire (et surtout des prénoms!) est un très bon signe : ça veut dire que j'ai bien retenu les choses, et comme ma mémoire est très émotionnelle, ça signifie que ta ficiton a déclenché énormément d'émotions assez fortes chez moi. Donc félicitations *applaudissements*
Pour répondre à ta question en note, Q+ ça passe tout à fait, j'ai aussitôt capté que c'était le Tinder du turfu, et en même temps tu te doutes que ça a évolué. je trouve ça cohérent que ça soit plus la même application, ça va très vite les réseaux sociaux, donc je pense même que Q+ c'est mieux que Tinder vu ton texte. A la rigueur on peut même penser que c'est la même boîte que Tinder, mais que l'applicaiton a changé de nom au fil de ses évolutions.
Voilà ! Je vais lire le prochain (et dernier pour le moment, snifsnif) chapitre !
Sorryf
Posté le 28/08/2019
Je traque les vieux coms non répondu ! et je vois que je n'avais pas répondu à celui-la qui est pourtant super grand !?! J'ai du répondre en groupé avec le com suivant, je peux pas être une conasse à ce point xD
En tout cas maintenant que je suis là, j'en profite pour te redire merci infiniment d'avoir lu mon histoire, et de l'aimer, et d'avoir mis Victor dans secret FPA story <3 !
Elia
Posté le 23/04/2019
Coucou !
J'ai beaucoup traînassé (IRL, toussa toussa), mais Kiwi Ex Machina, c'est comme Q+, c'est tellement bon xD
Trêve de plaisanterie, c'est encore un chapitre très bien, écrit sur un ton qui sonne parfaitement juste ! Je t'admire, pour manier l'humour et des persos avec autant de brio.
Q+ ne m'a pas choqué, sauf que j'ai cru qu'il s'agissait du nom de code qu'il donnait  la fille en fait hahah
Ma seule critique (qui risque de démonter le reste du commentaire, pardon), c'est que finalement, tu aurais pu placer ce chapitre avant. Rien à mon sens fait qu'il devrait se trouver pile à ce moment, même si je comprends qu'il intervient suite à l'aveu de Driss. Il manque un truc qui fasse que ces aveux sont à leur place et doivent intervenir dans cette deuxième partie ! Je ne sais pas si tu vois où je veux en venir ^^
 
La suiiiiiiiiiiiiiiiiiite ! 
Sorryf
Posté le 23/04/2019
Merci pour ces 2 coms !
tu l'as lu quand ce chapitre ? Parce que j'ai modifié pour Q+, j'ai mis : "j'avais un date avec une meuf rencontrée sur Q+", t'as lu cette version là, ou celle ou je mets juste "un date Q+" (que personne n'avait compris), du coup j'aimeais savoir si la 2eme version ne marche pas non plus, il faut encore que je change 
En tout cas, tu viens de me trouver le slogan officiel de l'appli : "Q+, c'est tellement bon" xD 
Ta critique comme quoi ce flashback est mal placé, j'ai aussi cette impression, du coup j'ai pensé à des solutions :
1. Commencer la 2eme partie avec ce chapitre. J'aime bien l'idée de commencer une partie avec un flashback. Ca fait que le chapitre précédent ferait partie de la première partie (j'ai déjà parlé de ça sur mon jdb) comme ça la première partie fait 30chapitres tout pile et j'aime bien, mais d'un autre coté je trouve la fin du chapitre précédent pas assez "choc" pour une fin de partie
2. je réunis ces dex chapitres en un seul. Il sera un peu long, mais comme ça le flashback sera pas sorti de nulle part en début de chapitre, mais en fin de chapitre ou FdB encaisse la révélation de Diak et est un peu paumé.
T'en penses quoi ? Dans tous les cas j'attends d'avoir fini la 2eme partie pour faire des modifs dans l'ordre des chapitres. 
GueuleDeLoup
Posté le 17/04/2019
Coucou Sorrryf! alors pour commencer, je tiens à dire que je n'ai pas compris pour Q+, mais comme je ne sais pas vraiment bien ce que c'est que Tinder (à part que c'est un réseau social) mon opinion n'est peut-être pas à prendre en compte.
Bon, en tout cas, tu m'as totalement brisé le coeur avec ces deux chapitres et c'est dur de ne pas pleurer mais je suis au travail.
Bon en tout cas, j'ai envie de faire un énorme calin à Drissou, à Kiwi et même à Viktor, cet handicapé social, ils le méritent tous. 
Et OH MON DIEU, les cheveux de Kixi, comment as-tu pu!!!! °O°
Enfin voilà, j'ai vraiment kiffé l'histoire entre Viktor et Diak et même le patron qui n'aime pas les parasite du système. Et puis le "chagrin d'amour général" de Viktor, ça m'a trop broyé en dedans.
Maintenant faut se lever viktor et aller sauver Kiwi, putain!!!!! 
Bon bref, voilà, je pense que tu as compris le sentiment gnénéral, je kiffe toujours mes cheveux <3
Sorryf
Posté le 17/04/2019
Je vais modifier pour Q+ parce que vous êtes beaucoup à ne pas avoir compris.
Oh merde alors, le dernier chapitre était sencé être un peu léger et drôle avant la plongée dans l'affreux xDD
j'ai grave ragé pour les cheveux de Kiwi, j'avais trop pas envie de l'écrire T.T
Merci beaucoup pour ce com ! <3 
Isapass
Posté le 16/04/2019
Je comprends que tu te soies éclaté à écrire ce chapitre. Il est vraiment très sympa à lire. J'ai particulièrement aimé l'image de Diak bloqué sur l'aire d'autoroute ! 
Il fait un sacré contraste avec ce qui précède. C'est vrai que ce n'est pas plus mal parce que la tension était particulièrement haute ! Pourtant, je reste un peu mitigée. Pas sur le chapitre en lui-même mais sur l'enchaînement. Je trouve que c'est écrit avec beaucoup de recul et d'ironie pour Carmin. Ca pourrait redorer son blason et confirmer qu'il n'est pas si con que ça (ce dont je suis persuadée depuis un moment, mais dont lui n'est pas conscient), mais du coup, je trouve que ça met un peu à mal la cohérence de ses comportements précédents (depuis le début) d'une part, et le fait que ça ne l'ait jamais effleuré que Diak tienne à lui. Certes, tu appuies bien sur le fait qu'il a un énooooooorme déficit de confiance, mais je ne sais pas, je ne suis pas totalement convaincue. 
Bon, j'ai peut-être une image un peu faussée de Carmin, hein. Et si je suis la seule à te dire ça, laisse tomber !
Et pour répondre à ta réponse de mon commentaire précédent : bien sûr que ce que fait Carmin n'est pas excusable, mais ce que je voulais dire c'est que Diak, qui a cru pouvoir se servir de lui comme d'un pion, en pensant assez bien le connaître et prévoir ses réactions, a quand même bien préparé le terrain. 
Bon désolée pour ce commentaire un peu mitigé. Mais ça ne m'empêche pas d'attendre le prochain avec impatience ! 
Sorryf
Posté le 16/04/2019
Pas de souci ! mais j'ai un peu de mal a comprendre : tu trouves qu'il a l'air trop "intelligent" par rapport à d'habitude ? Pourtant au contraire dans ce chapitre il me parait parfaitement con XD ! ou alors c'est dans le présent ? il a quand meme pété une télé c'est pas très malin ! En plus il vient de faire un truc horrible et se sent comme une merde, ça le rend un peu amer et cynique, il peut pas vraiment rester con dans cette situation, sinon il en aurait rien a foutre et il continuerai sa petite vie. Si t'as des exemples des phrases qui coincent, hésite pas, que je comprenne mieux le probleme !
*tilt* est-ce que c'est pas, par exemple quand il dit que le patron supporte pas les mecs au RSA alors que un RSA équivaut pas a 1/20eme de ses notes de frais ? C'est vrai qu'il y a une petite critique la dessous :p, et Victor idolatre son patron... c'est ce genre de truc ? il y en a d'autres ? 
Pour le fait que Victor n'a jamais capté que Diak tenait a lui alors que celui-ci l'avait invité au restau : mmh... J'ai peut-être mal développé ça, mais voila comment je voyais les choses : Carmin a fait un coup de pute tellement dégueulasse a Diak, lui ruiner une opportunité en faisant valoir contre lui une injustice raciste, qu'il est persuadé que Diak le déteste. Quand j'y pense, c'est vrai que j'ai expédié ça en une pauvre phrase pas claire, tu crois que si je développe un peu mieux ça ça réglerait le problème ? Le souci c'est que je trouve à la limite de l'incohérence que Diak l'aime encore après un truc pareil T.T donc j'ai développé le moins possible. Enfin, l'amour, c'est jamais cohérent alors peut-être que ça passera.
Merci pour ce com <3! 
AudreyLys
Posté le 14/04/2019
Excellent ce chapitre ! 
Je me suis posée la question de savoir s'il était bien placé. Au début ça fait un peu bizarre de se retrouver des années en arrière sans trop d'explications. Je pense que tu devrais insister un peu plus dans l'intro sur le côté "la réalité est trop dure, alors ça vous dit revenir au temps des paquerettes ?" En revanche garde la fin, le lien avec le présent est super bien fichu !
Pas grand chose d'autre à dire, sinon que j'ai adoré ce chapitre. C'est vrai que ça fait un petit bol d'air fraic, et puis c'est tellement drôle. Et maintenant, j'aime bien Prigent. Le coup du "j'embauche un jeune parce que esprit de contradiction, et pour pas qu'il puisse vivre pépère avec son RSA" c'est trop XD
Q+ ? Non moi j'avais compris que c'était un genre de super plan cul XD Cela dit le nom est bien trouvé.
À plus pour le prochain chapitre (qui promet d'être nettement moins joyeux) ! 
Sorryf
Posté le 14/04/2019
Je suis d'accord avec toi, le début est un peu brusque. J'avais envisagé de prendre la fin du paragraphe du chapitre d'avant et de le mettre là (en arrangeant un peu des deux côtés), mais en fait j'ai une autre idée : j'aimerais bien réunir ces deux chapitres en un seul, il serait un peu long mais je trouve classe que la 2eme partie commence par un chapitre qui s'appelle "Bienvenue chez Santorga", plutôt que "l'amour, cette insulte" qui est un titre quelconque.
Mais ça dépendra du nombre de chapitres que j'ai au final et de leur longueur, donc pour le moment je touche pas mais des que j'ai tout fini c'est un des premiers trucs que je regarderai !
pour Q+, je vais changer au lieu de mettre "j'avais un date Q+", je vais mettre "J'avais un date avec une meuf rencontrée sur Q+", comme ça c'est plus clair je pense.
Oula oui le prochain chapitre est carrément moins joyeux ! et celui d'après c'est pire ! et celui d'encore après... T_T la dégringolade ! C'est de ta faute, Clockgirl m'a trop influencée xDD
Aliceetlescrayons
Posté le 13/04/2019
Alors, pour moi, Q+ est très parlant :D Par-contre, je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'une application de rencontres mais plus d'un qualificatif pour un plan cul (en même temps, vu mon âge canonique, je ne suis plus du tout "in" :D )
J'ai lu sur ton JDB que tu t'étais éclatée à écrire ce chapitre. Ca se sent. Tu es vraiment douée pour décrire les rapports - conflictuels ou non - entre les personnages, tout en y additionnant une dose d'humour vraiment rafraichissante. 
Victor est vraiment un sale gosse insupportable mais tu réalises l'exploit de le rendre attachant. Ceci dit, il va falloir qu'il rattrape tout ce merdier!! :o
Une seule remarque :  j'ai trouvé que la raison qu'avait Prigent d'embaucher Victor était un peu expédiée. J'aurais bien vu un petit sermon sur le sens des responsabilités ou un truc du genre... Un peu d'approfondissement en tout cas. :)
Sorryf
Posté le 13/04/2019
Je vais changer : au lieu de "un date Q+" je vais mettre : "un date avec une meuf rencontrée sur Q+", comme ça on comprend mieux que c'est une appli ?
Je vais essayer d'ajouter un petit passage ou Prigent fait la morale comme quoi il faut entrer dans le système capitaliste si on veut être un battant, et que Victor va gober avec adoration. 
Merci pour ce com et ces conseils <3 !!
Mart
Posté le 30/05/2019
Q+ c'est parfait ;)
Je trouvé ce chapitre vraiment bien d'ailleurs, ça explique un tas de choses ^^. 
Sorryf
Posté le 28/08/2019
Ayé je me lance dans les réponses a tous les coms! Et je commence par toi parce que je sais que t'es passé par la xD
J'ai un peu l'impression d'etre une conasse qui repond pas aux commentaires mais... J'AI REPONDU A TOUT DANS DES REPONSES REGROUPEES! SUR L'ANCIEN FPA CA AVAIT DU SENS T.T
Bref, je profite de ces réponses pour te dire encore merci merci de m'avoir lue et commentée tout ce temps!
Sorryf
Posté le 28/08/2019
Ayé je me lance dans les réponses a tous les coms! Et je commence par toi parce que je sais que t'es passé par la xD
J'ai un peu l'impression d'etre une conasse qui repond pas aux commentaires mais... J'AI REPONDU A TOUT DANS DES REPONSES REGROUPEES! SUR L'ANCIEN FPA CA AVAIT DU SENS T.T
Bref, je profite de ces réponses pour te dire encore merci merci de m'avoir lue et commentée tout ce temps!
Olek
Posté le 15/04/2019
C'est top ! Les remords, la colère, tout les sentiments qui s'enchaînent.
Merci de nous offrir ça plus tôt que prévu !
Pour moi Q+ c'était compréhensible et cool.
Sorryf
Posté le 15/04/2019
aaawwwwww merci <3
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