D’abord il y a eu ta voix
qui s’est épandue dans l'atmosphère comme les premiers atomes d’hydrogènes
Puis il y a eu ton rire
comme des collisions stellaires entre mes protons
Ta silhouette dansait
comme une pluie de gaze
et j’ai cru voir mourir une étoile
en un instant aussi infime que la frontière de l’univers en expansion
j’ai pris ma décision
alors
j’ai récolté le mouvement de ta langue
j’ai attrapé le temps de tes pensées
j’ai sélectionné tes plus beaux cils
et l’angle de ta morale
enfin j’ai tout suspendu
à mes épaules
par les files élastiques de mon amour
il ne me restait plus
qu’a baptiser ta constellation
( de mes lèvres ? )