! Ancienne version ! Chapitre 1 - La brasserie du Chat Pendu

Par Cerise
Notes de l’auteur : Où l'on découvre Fostine, et l'histoire de la Brasserie du Chat Pendu.
 
 
 

À l’heure grise où les loups redeviennent chiens, la ville de Lämird, toute voilée de brume, aurait voulu pouvoir s’ébrouer pour sécher au soleil naissant ses allées perpétuellement boueuses. Au lieu de cela, comme presque chaque jour, seule une lumière diffuse et nacrée s’enroula autour des tours-sentinelles trapues, se coula entre les hauts bâtiments, s’infiltra au travers des volets disjoints et parvint sans difficulté à pénétrer dans l’arrière-cour de la brasserie du Chat Pendu.

 

Là se trouvait une meute de chats, bien vivaces. Il y avait un gros roux, tigré, dont la queue sectionnée à mi-longueur pointait toujours à gauche. Les babines étirées hideusement vers l’arrière, le poil comme électrisé, dressé sur la pointe de ses coussinets, il se positionnait sans peur en première ligne. À sa droite, une vieille chatte acariâtre noir et blanc, aux yeux vairons, aveugle de son œil bleu, mais non moins féroce que son compagnon, grondait d’un son sourd et menaçant. De l’autre côté, un félin entièrement noir à l’exception d’une étoile de poil blanc à la gorge hésitait : ses oreilles tour à tour s’inclinaient et se redressaient, sa queue, un instant fièrement dressée, se rabaissait, en un signe instinctif de soumission. Légèrement décalé de côté, il semblait marcher en crabe, peu assuré sur ses longues pattes de jeune chat.

Il faut dire que l’intruse en imposait : une chatte , à la fourrure aussi touffue que la queue d’un écureuil et au pelage d’une couleur semblable, s’était aventurée, par erreur ou à dessein, sur un territoire en chasse gardée. Son poil épais figurait un chat massif, musculeux. Il n’en était rien : à la première averse, il s’en fallait de peu qu’on voit ses côtes saillir sous la pelisse détrempée. Et pourtant, il lui fallait passer. Bandant ses muscles, dressée et fière, elle s’approcha à pas prudents, la queue tendue tel un étendard, sans lâcher du regard le gros matou roux. De ses trois adversaires montèrent des feulements de plus en plus pressants, et à son tour elle ronfla.

Tout se déroula très vite : le jeune chat, inexpérimenté, laissa l’excitation le gagner, et il chargea. Instantanément, la chatte-écureuil se rejeta de côté, et miaula du miaulement lancinant du félin attaqué. Le vieux roux, campé sur ses positions, joignit ses lamentations félines au concert, tandis que la chatte aux yeux vairons se jetait sur l’intruse en un feulement féroce. Le cri déchirant qui suivit suffit à réveiller la pauvre humaine dont la fenêtre donnait sur la cour, et le hurlement qu’elle poussa fit sursauter la féline conquérante comme ses adversaires :

– Bande de chats pelés ! Vous allez vous taire ! Ou je vous pends par la peau du cou à l’entrée, ça fera une belle enseigne !

 

Une tête encore plus rousse que celle de la chatte émergeait d’entre les volets, les paupières collées et la voix rauque de qui vient d’être tiré du sommeil contre son gré. Maugréant contre les chats, contre son patron qui les entretenait, contre le matin qui arrivait toujours trop tôt et enfin contre elle-même pour devoir supporter tout cela, elle referma la fenêtre. Qu’elle le veuille ou non, une nouvelle journée commençait, et malgré le silence revenu, le sommeil, lui, l’avait bel et bien quittée. Protestant à nouveau contre les fauteurs de trouble, elle ne vit pas la flamme rousse qui, vive comme le feu, sauta d’un bond prodigieux au-dessus des belligérants et, prenant appui sur le moindre bout de pavé, évitant de justesse les flaques d’eau boueuse, trouva abri entre les pilotis.

La vie à la brasserie n’était ni pire ni meilleure qu’ailleurs. C’est du moins ce que Fostine se répétait, chaque matin, afin d’aller de l’avant et de ne pas trop se morfondre sur son sort. Mais certains jours, il lui semblait que, vraiment, la fatalité lui collait aux basques comme une vieille chique trop mâchouillée.

Le début de la journée fut du même acabit : une fois le visage débarbouillé à l’eau claire des derniers reliquats de sommeil, elle s’attabla aux cuisines pour un en-cas avant de partir faire ses tournées. Installée aux fourneaux, Margotte, une goûteuse comme elle, et cuisinière de la brasserie, lui proposa un petit pain farci. Le geste, rapide, et le regard détourné lorsqu’elle lui tendit son petit déjeuner éveillèrent ses soupçons. Elle renifla la croûte dorée de la pâte à la farine de pigne, retourna la miche, mais, ne lui trouvant rien d’anormal, mordit enfin dedans.

Le velours de sa langue glissa sur la croûte craquante, humecta la mie filante comme seule Margotte savait la faire, et s’enroula pour pousser de côté cette première bouchée, laissant place à la farce sur ses papilles mises en appétit. Sa mastication cessa brutalement. Écartant autant que possible les mâchoires dans une grimace grotesque, luttant contre le haut-le-cœur qui lui serrait la gorge, elle interpella la cuisinière :

– Ma’gotte...

 

Celle-ci ne l’entendit pas, ou parut ne pas l’entendre, ce qui revenait au même. La bouche toujours encombrée, Fostine recommença, plus fort :

 

– Ma’gotte !

 

La replète Margotte se retourna, avec l’air innocent du petit enfant pris la main dans le pot de sirop de sève :

 

– Oui ?

– Il date de quand che petit pain ?

– Quoi ?

– Tu l’as fait quand che pain ?

– Oh, hier je crois, répondit-elle en reprenant sa cuillère. Il est à quoi ?

– Lapin, caroddes et raves. Une pointe de chéleri. Che crois que ch’est le lapin qui est blus bon.

– Oh, oui, celui-là, ils datent d’il y a trois jours, ils doivent à peine commencer à se faisander. Mais t’inquiète pas Fenouil, promis y sont plus bon au goût, mais y te rendront pas malades. C’est Gustave qui m’a dit de les donner pour le petit déjeuner…

– M’appelle pas Fenouil. Et s’ils sont encore bons, il pouvait pas se les manger tout seul ?

 

Fostine avait fini par cracher, peu élégamment, avant de reprendre sa place à table. Ses papilles toujours saturées par le contact avec la viande avariée n’empêchèrent pas son ventre de grommeler. Il allait lui falloir se trouver un autre petit déjeuner. S’approchant à nouveau de l’imposante touilleuse de casserole, elle huma un instant l’air au-dessus, n’en déduisit rien, et demanda d’un ton mutin :

 

– Tu me fais goûter ?

Dans un soupir, Margotte sortit sa papinette de la sauce, et la pointa vers sa jeune compagne. Affamée, elle s’approcha, souffla une ou deux fois, et tendit les lèvres. Aussitôt, un tourbillon gustatif s’enroula autour de sa langue : en base de l’eau, de la pompe de la place des trois ormeaux, plus pure que celle des marées à côté; de la farine de châtaigne pour lier, pas trop, juste un peu; quelques jeunes carottes coupées très fin; de l’échalote, non, de l’oignon grêle de la saison dernière, presque passé; de la sauge; du laurier noir, celui qu’elle fait venir spécialement de Mouslot, et… Et quoi ? Un petit goût, indéfinissable, titillant les côtés de sa langue, y pétillait, apportant puissance et longueur à la sauce.

 

Concentrée, les yeux fermés sous ses boucles en désordre, Fostine ne vit pas la cuisinière fouiller sa casserole, ramenant à la surface une feuille, une pelure d’oignon, une rondelle de carotte, jusqu’à ce que, victorieuse, elle place sous son nez sa cuillère. Le museau chatouillé par la chaleur, elle ouvrit les yeux. Au centre s’y trouvait un petit grain noir, intrigant, allongé comme le blanc de l’ongle de son auriculaire.

 

– C’est du poivre des singes. Il vient de loin, je l’ai commandé il y a une paire, on me l’a livré hier avec tout l’reste. Regarde !

 

Fourrageant au milieu des pots et des bocaux, elle se saisit du plus petit, en céramique blanche, encore exempt de la couche de vapeur graisseuse et de poussière de farine mêlées enduisant les autres, et en ouvrit le couvercle.

Tandis que Margotte vantait les qualités gustatives de sa nouvelle acquisition, Fostine louchait sur le four. Celui-ci allait bientôt accoucher d’une fournée de petits pains tout frais, et il lui était impensable de commencer la journée l’estomac vide. Elle se décida à interrompre Margotte dans son exposé sur le bon usage des épices avec les volailles et lui demanda :

– Margotte, tu en as fait combien des petits pains ?

– Comme toujours, deux fournées d’une vingtaine. Pourquoi ?

– Et si aujourd’hui, disons, tu en avais fait un de moins ?

Le rond et doux visage de l’aimable cuisinière se plissa en deux, verticalement, exactement entre les yeux. Margotte était une brave femme, tout le monde le disait, et comme toutes les braves femmes, elle avait acquis cette réputation en ne trahissant jamais la confiance de quiconque, et surtout pas celle de son patron, Gustave. Que lui même, de temps à autre, arrondisse un peu ses gages à la baisse à la faveur de ses lacunes en calcul n’entrait pas en ligne de compte.

 

– File d’ici, graine de mauvaise herbe, t’as pas voulu de ton petit déjeuner, t’auras pas autre chose ! Je t’appellerai quand ta corbeille sera pleine, et t’avises pas d’y toucher, si y manque un sou à ce que tu dois récupérer de ces petits pains, c’est moi même que je le dirai à Gustave. File, file !

 

La mine renfrognée, Fostine s'éclipsa par la porte ouverte, dans la salle encore déserte, attendre la marchandise de la journée.

 

La matinée s’étira aussi longue qu’un fil de caramel. À tout instant, son estomac vide menaçait de prendre le contrôle de sa raison, et d’envoyer sa main se balader sous les torchons pour y piocher une petite boule dorée. Elle tint bon, et expédia sa marchandise en un temps inégalé, la langue et l’esprit affûtés par la faim. Elle visita tous ses lieux de prédilection : les docks, à l’heure du retour des bateaux, puis le boulevard des Orpailleurs, où l’on n’avait jamais trouvé la moindre paillette d’or, mais à une autre époque beaucoup de faux-monnayeurs, la place des Grosses Miches sur laquelle donnaient plusieurs boulangeries et le Grand Magasin, puis la rue Mouttefard, où elle ne traîna pas, car une poignée de gardes-chasse s'y trouvait en pleine action. À chaque personne qu’elle croisait, ou presque, elle parvenait à vendre un pain. À ses clients habituels, elle en vendit trois. Si bien qu’il était à peine onze heures lorsque, fourbue et affamée, elle repassa sous l’enseigne du Chat Pendu.

 

Gustave, le propriétaire, l'avait acquis il y a plusieurs années, sur une bonne intuition. Le tenancier précédent, un drôle de bougre dont on n’avait jamais eu la certitude qu’il fasse bien partie des goûteurs, laissait à cette époque vagabonder à son aise un chat obèse et paresseux dans tout le restaurant. La bête, tombée dans le vice à force de gâteries imméritées de son maître, en était venue à dérober les meilleurs mets dans les assiettes des convives. Il était de notoriété publique que quiconque se rendait à l’Auberge des Pas Perdus (car c’était là son nom à l’époque) devait s’attendre à devoir supporter, durant le repas, un poids poilu en plus sur les genoux, et quelques morceaux en moins dans son assiette. Cela passa, un temps, car la chère y était bonne, et le tenancier avenant. Du moins, le croyait-on.

 

Un matin d’octobre, pluvieux et venteux comme rarement, une nouvelle désastreuse parvint aux oreilles du maître trop indulgent : les réserves de farine de blé, acquise à prix d’or pour l’année à venir, abritaient maintenant plusieurs générations de souris. Tout se retrouvait bon à jeter. On le vit fermer les yeux, soufflant par le nez, inspirant, mais c’en fut trop. Quelque chose cliqueta chez lui et noircit son regard. Sa colère rentrée rayonna par tous les pores de sa peau, lui donnant l’air rougeaud de celui qui bout à l’intérieur. Une veine saillant à sa tempe marqua le tempo de ses pas jusqu’au chat qui, inconscient du drame, reposait sur un banc flanquant le jambage de la cheminée.

 

Saisi par la nuque, le félin se laissa porter quelques secondes, immobilisé par un instinct primaire qui ne l’avait plus habité depuis sa jeune vie de chaton. L’incongruité de sa position lui fit bientôt mouliner des pattes, mais elles ne rencontrèrent que de l’air. Toujours étouffé par la rage, moitié criant moitié grognant, le propriétaire le secoua jusqu’aux sacs de farine, dans lequel il l’enfouit à moitié. Le félin crachait maintenant, griffant tout ce que ses pattes raccourcies par le gras pouvaient atteindre, les yeux exorbités, se tordant plus qu’on ne l’aurait cru capable. Son maître se saisit d’une des ficelles encore partiellement nouées entourant le sac le plus proche. Il parvint à passer d’une main le nœud au cou de la pauvre bête malgré ses ruades incessantes, et la regardant bien dans les yeux, il tira.

Le personnel du restaurant, attiré par le vacarme, se massait à l’entrée de la remise. Ils virent les yeux fous, le visage lacéré de leur patron, et par-dessus tout le chat, jusqu’ici adoré et gâté, lutter pour un dernier souffle d’air malgré la ficelle à laquelle il était suspendu. Aucun n'eut l'audace d'élever la voix, pas plus que lorsque la dépouille du pauvre animal fut accrochée au réverbère surplombant l’entrée.

 

Personne n’osa passer sous le cadavre, qui durant des jours empuantit la rue et dégoulina d’eau sale à la faveur des pluies. Les employés partirent un à un, le dernier quittant l’établissement deux semaines jour pour jour après le coup de sang de son patron. C’est ainsi que, résigné, il vendit son restaurant à Gustave, juste avant la dernière grande inondation. Celui-ci, sans qu’on sache trop pourquoi, choisit de rendre hommage au pauvre animal. Par compassion, par vengeance, par curiosité, on s’y pressa. Et, sous son nouveau nom, l’établissement naquit une deuxième fois, pour le plus grand avantage de Gustave.

Ce dernier se trouvait en salle, et Margotte venait d’enfourner la seconde tournée de pains de la journée lorsque Fostine revint. Un coup d’œil dans le four lui confirma qu’elle disposait d’un peu de temps avant de ressortir. Par désœuvrement plus que par diligence, elle se mit à la tâche et décida d’assister Margotte pour le service du midi. Boule, son second, grogna de l’avoir dans les pattes.

 

À peine plus petit que Fostine, mais trois fois plus massif, il s’exprimait souvent en grognant, parfois en bougonnant, de temps à autre en ronchonnant. Les premiers temps, elle s’était tenue à distance, ne sachant pas vraiment comment aborder ce curieux personnage avec lequel la conversation tournait vite au monologue, mais petit à petit elle s’était faite à ses onomatopées rugueuses, et parvenait la plupart du temps déchiffrer leur sens. Et pour l’instant, le sens en était évident : elle n’avait rien à faire ici.

 

Incapable de quitter totalement les cuisines, elle se plaça au passe-plat, et entreprit de faire le relais entre la grande salle et les fourneaux. Mais bien vite, elle fut à la torture : à chaque assiette en partance, le goût de la sauce du matin envahissait sa bouche dans un souvenir aussi cruel que précis. N’y tenant plus, elle se campa les bras croisés, le menton relevé, ses yeux noirs plantés francs dans ceux de la cuisinière, et mit toute sa force de persuasion dans ces quelques mots :

 

– Margotte, il faut que tu me trouves quelque chose à manger.

 

Un gloussement, inhabituel, s’échappa de la face enfarinée de Boule. Margotte la regarda :

 

– Il faut, il faut, t’es une drôlette toi, il faut rien du tout ! Tiens, passe donc cette assiette à côté, les pains sont prêts, faut que je les sorte avant qu’y brûlent.

 

Margotte se retourna, et les épaules de Fostine retombèrent, le découragement s’abattant sur elle telle une pluie lourde. Traînant des pieds, Fostine s’exécuta. En son for intérieur, elle se jetait sur l’assiette, l’engloutissait, et léchait jusqu’à la dernière goutte de sauce, tout ceci en l’espace des trois pas suffisant pour la mener en sécurité dans le passe-plat.

En un instant, l’odeur de la farine de pigne se déploya dans la cuisine. Résignée, l’affamée garda ses mains pour elle tandis que les grosses pognes de la cuisinière saisissaient les miches brûlantes comme si elles dataient de la veille. Heureusement qu’elle n’est pas une tactile, songeait Fostine, vu ses cal aux doigts elle ne sentirait plus rien…

 

Margotte fit volte-face, et seul son panier chargé et légèrement humide de condensation les sépara. Posés sur le torchon bordé de rouge protégeant la marchandise, deux petits pains formaient deux grands yeux dans un visage lunaire.

 

– Pour toi. Faudrait pas que tu nous tournes de l’œil, à pas manger comme ça !

– Merci, merci !

 

Délaissant le panier, Fostine claqua une bise sur la joue de sa sauveuse, et en un vif demi-cercle, attrapa un pain et l’amena à ses lèvres, pour le relâcher tout aussi vite avant sa destination finale:

– Outch ! Chaud !

– Tu le prends ton panier ou bien?

Sans attendre sa réponse, Magotte lui fourra la corbeille dans le giron. Les yeux brillants et la bouche non moins humide, Fostine cala le panier sur un premier tabouret, en tira un autre qu’elle plaça juste devant et, un peu moins avide, se saisit précautionneusement du premier petit pain.

 

Quelques instants plus tard, elle flottait dans un doux bien-être : rassasiée, confortablement installée le dos contre le coin de la pièce, son panier encore chaud imprimant son tressage de rotin sur ses cuisses, elle retardait autant que possible sa deuxième et dernière tournée de la journée. Cela irait vite, songeait-elle, élaborant son chemin à venir, et puis, elle avait mangé, tout était rentré dans l’ordre, la mauvaise fortune qui la poursuivait depuis le matin s’était calmée .

 

Elle se trompait.

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Gabhany
Posté le 05/05/2019
Hello Cerise !
Oh là là ce paragraphe d'accroche ! Superbement écrit ! C'était un régal, et le reste du chapitre est pareil. Je suis fan de ton style. J'adore tes comparaisons aussi "collant comme une vieille chique trop mâchouillée", c'est très parlant ^
Pour le reste, j'ai beaucoup aimé la façon dont tu nous amènes à l'auberge du Chat Pendu, les personnages truculents et l'ambiance qui règne. Je suis curieuse de savoir ce qu'est un goûteur. C'est le nom des cuisiniers ? 
Bref, je suis accrochée et je lirai la suite avec plaisir !
A bientôt
Gab  
Cerise
Posté le 05/05/2019
Chouette! Merci merci! J'espère que tu appréciera autant la suite!
Un goûteur, c'est une personne ayant pour sens sur-développé le goût. Tous les autres existent aussi, je te laisse les découvrir!
Sorryf
Posté le 15/04/2019
Ton chapitre m'a donné grave faim :O !
chouette début, qui pose une ambiance vraiment sympa ! Je trouve que c'est juste un petit peu classique, le chapitre un qui raconte une journée de travail... Mais bon, c'était quand même plaisant à lire, l'héroïne est attachante et ces petits pains ont l'air trop bons xDD
l'anecdote du chat... NOOOOON è.é PAS LES ANIMAUX CERISE T___T! cette anecdote m'a fait trop de peine pour ce pauvre  bestiau qui n'a rien du comprendre. C'est trop cruel. Mais je trouve qu'elle est bien placée, elle casse un peu le coté justement classique et "vie quotidienne" du chapitre.
Cerise
Posté le 15/04/2019
Héhé, coucou Sorryf!
Les histoires qui donnent faim, ça va finir par être ma signature! 
Oui, vu comme ça, c'est assez classique comme début, en plus ça commence avec un point météo, bref la totale! En vrai, c'était pas sensé être celui la le premier chapitre, mais le 3ème ou le 4ème. J'ai un peu modifié l'odre des choses, mais du coup ça commence un peu tout mou (ça, je l'avais quand même cerné!)
Tant pis, je poursuis comme prévu, ça reste un travail en cours, il y aura forcément du boulot dessus!
Tac
Posté le 13/06/2019
Hey hey !
Je me languis de Chimères alors je me suis dit, pourquoi pas venir te harceler ici ? 
J'aime bien ce premier chapitre : l'introduction est fabuleuse, le vocabulaire m'enchante, l'appel aux différents sens est excellent.
Il y a peut-^tre quelques longueurs, par exemple quand tu parles du second, Boule, j'en avais un peu rien à fiche qu'il grogne, ronchonne ou bougonne. Comme il y a déjà pas mal d'explications, cette anecdote pourtant sympa m'a parue superflue. En plus elle coupe l'action : Fostine va-t-elle réussirà  manger ?
D'ailleurs c'est hyper méchant de la part de Gustave et de la cuisinière de donner de la nourriture infâme à Fostine et de la priver de manger comme ça. C'est littéralement de la maltraitance. Je suis outrée.
Aussi tu dis que quand Fostine revient, Magotte va enfourner la seconde fournée de petits pains, sauf qu'il y a déjà eu deux, pour la première tournée. Peutêtre qu'au lieu de fournée qui est littéralement le fait de mettre les pains dans le four tu peux parler de tournée, qui est plus vaste et peut vouloir signifier qu'il ya plusieurs fournées dans la même tournée. Je sais pas si je suis claire :')
Sinon à ce stade je n'ai fichtre aucune idée de ce que va être la suite ! AU début je me suis dit qu'il y aurait peut^etre un lien avec la chatte qui doit absolument passer dans la cour, mais manifestement, nada...
Cerise
Posté le 13/06/2019
Coucou! Alors si tu te mets dans Talents pour remplacer Chimères, je ne suis pas sûre que tu vas t'y retrouver! Les deux sont complètement différents XD
C'est ma toute première grosse histoire, celle pour laquelle j'ai un plan supra détaillé, des fiches persos longues comme le bras, plein de background sur l'univers... et bien que j'essaie de me soigner, je souffre du syndrôme de "laissez-moi tout caser de mon univers!". D'où les longueurs, ahem...
tu as raison pour Boule, il est parfaitement secondaire, je pourrais passer là dessus. Et sur un tas d'autres trucs d'ailleurs, mais j'ai beaucoup de mal à placer le curseur, donc je prends note, et je verrai plus tard où je coupe.
Pour la nourriture infâme, en vrai, pour toi ou moi, elle irait, c'est juste que Fostine avec son sens du goût hyper développé sent tout de suite que ce n'est pas frais du jour. Elle n'en sera pas malade pour autant! Mais zut si c'est pas clair...
Bien noté pour le coup des fournées, c'est clair, et ça je peux modifier tout de suite!
Merci en tout cas pour ton commentaire!
Renarde
Posté le 22/06/2019
Je n'ai lu que le premier chapitre (histoire d'arrêter de lire tout d'une traite et d'oublier ce que je voulais dire...), et j'ai beaucoup apprécié. Je viens de sortir de table et tu m'as donné faim !
Lorsque tu as commencé avec les chats, j'ai cru qu'on allait partir sur une histoire type "La guerre des clans". Ce n'est qu'en lisant la suite que je me suis aperçue que tu aimes bien les descriptions ! Le truc où je suis vraiment mauvaise... En règle général, je n'accroche pas trop lorsqu'il y a beaucoup de descriptions, mais là je trouve que cela permet de plonger dans ton univers. 
 J'ai particulièrement aimé comme tu as amené Boule "il s’exprimait souvent en grognant, parfois en bougonnant, de temps à autre en ronchonnant" 
Je vais attaquer la suite ! 
Soah
Posté le 07/06/2019
Coucou ! <br />Je viens de lire le premier chapitre et franchement, j'ai beaucoup apprécié ! En quelques lignes, malgré un début classique, tu arrives à vraiment installé une chouette ambiance, le cadre et les personnages ! <br />Au début, j'ai eu du mal à comprendre que Fostine avait un goût assez dévellopé, mais en relisant plusieurs fois, ça m'a fait tilt que ça devait être son talent ! <br /><br />Il y a quelques trucs qui ne sont pas aisé à la lecture comme ici : "elle avait acquis cette réputation en ne jamais, au grand jamais,"<br /><br />et parfois, il me semble (et  c'est vraiment à prendre avec des pincettes) que tu mets des virgules avant des "et" qui ne sont pas nécessaires - mais je peux me tromper ^^""""<br /><br />En tout cas, c'est vraiment chouette et je lirais la suite avec plaisir ! :D
Cerise
Posté le 07/06/2019
Coucou! Bienvenue par ici! Et désolée pour le retard à répondre...
On m'avait déjà fait la remarque pour cette formulation, il faut vraiment que je la change... Et pour les virgules, oui, tu as raison, c'est clairement une de mes manies d'écriture, et dès que je n'y prends pas garde, hop! Elles se mettent n'importe où...
Bonne suite de lecture alors!
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