6.Peon - édité

Par Codan
Notes de l’auteur : Qui avait hâte de retrouver Peon le grincheux ? :D - chapitre édité suite à des commentaires sur l'univers mal construit :)

Collé contre la fenêtre du train, Peon regardait le paysage défiler avec lassitude. Il ouvrit les premiers boutons de son manteau doublé de fourrure et inspira. Les paysages neigeux avaient laissé la place aux plaines verdoyantes que les kilomètres de rails avalaient depuis déjà une bonne journée. 

— Tu devrais l’enlever, lui conseilla Vidal, assis sur la banquette rouge en face de lui. 

Peon fit la moue. Il faisait partie des derniers butés à vouloir garder les couleurs de leurs terres, ces habits conçus pour affronter l’hiver éternel mais qui, une fois passé les montagnes, étaient trop étouffants. L’air circulait mal dans la cabine qu’il partageait avec Vidal, si bien que celui-ci avait depuis un moment déjà dénudé ses bras. 

— T’es pas très causant, se plaignit-il. 

— Qu’est-ce que tu veux que je te raconte ? 

— Je sais pas, que tu es triste de quitter Logowa, que ta dernière nuit avec Olek était magn… 

— Tais-toi, s’énerva Peon. 

Il ignora la pointe de douleur qui s’était réveillée. 

— C’est la première fois que je prends le train, commenta Vidal. Et toi ? 

— Moi aussi, marmonna Peon. 

Il avait été mal à l’aise de quitter sa monture pour embarquer dans ce wagon, mais au fil des heures, le mouvement du train avait fini par ne plus le déstabiliser. De ceux dont les frères et sœurs travaillaient à Urbaïs, il avait appris que les rues de cette ville étaient toujours éclairées par des lampes à huile en hauteur appelées lampadaires, beaucoup plus efficaces et moins odorantes que les feux de Logowa. Peon était aussi excité qu’effrayé d’en découvrir davantage. 

 Un rire gras provenant du couloir le tira de sa rêverie. Vidal et lui tournèrent brusquement la tête. Comme d’habitude, le même petit groupe l’observait sans même se cacher. Peon lâcha un souffle agacé et mit toute sa hargne à leur rendre leur regard. 

Il était loin le temps de la liesse et des félicitations dans les rues de Logowa. À présent, les jalousies entre eux étaient exacerbées par la fatigue du chemin et la concurrence qui gonflait au fur et à mesure qu’ils avançaient vers la capitale. 

— Laisse-les, soupira Vidal.

Il avait défait sa tresse et ses cheveux ondulés tombaient librement en cascade sur son torse et son dos. Peon envia leur longueur. Ses propres boucles en pagaille dépassaient à peine sa nuque. Il maugréa :

— J’aimerais t’y voir.

— Peon Krasny ? 

Peon leva les yeux sur l’inconnue qui venait d’ouvrir la porte de la cabine. À la vue du mépris affiché sur ses traits, il ne se donna pas la peine de se lever. 

— Quoi ? aboya-t-il. 

— Comment as-tu fait ? 

Le Krasny fronça les sourcils. 

— De quoi tu parles ? 

— Comment as-tu trompé notre dieu ?

Peon se redressa brusquement. Menaçant, il avança son visage vers celui de la jeune femme.

— Je n’ai trompé personne, siffla-t-il.

Elle n’eut aucun mouvement de recul. Sa voix fut doucereuse lorsqu’elle répliqua :

— Un bâtard comme toi n’as pas sa place ici. Tu n’es même pas digne de porter l’illustre nom des Krasny. 

Peon leva le poing mais Vidal lui retint le bras.

— Chalae, tu devrais éviter de venir provoquer mon ami. 

Peon et elle se toisèrent dans un silence pesant. Finalement, elle s’éloigna dans le couloir pour rejoindre son groupe dont plusieurs personnes se retournèrent vers Peon. Le Krasny resta longtemps à les dévisager, puis serra les dents.

— Je vais les massacrer. 

— Essaie déjà d’arrêter de t’attirer les ennuis. 

— Je n’ai rien fait ! C’est elle qui est venue me chercher ! 

Vidal lui adressa une moue dubitative. Par Waal, qu’il l’agaçait avec ce flegme inébranlable !

— Si tu cessais de te comporter comme un roquet, peut-être qu’ils te laisseraient tranquille. Tu es un loup, Krasny. 

Peon roula des yeux. Il donna un coup de pied dans la banquette sur laquelle il s’affala. Depuis leur départ de Logowa, Peon supportait mal de vivre en groupe. Plus ils se rapprochaient d’Urbaïs et plus son humeur s’échauffait, et les regards qu’il attirait n’arrangeaient rien.

— Il n’y a que toi qui le penses, bougonna-t-il. 

Vidal rit. Peon résista à l’envie de lui balancer une bonne droite. 

— Réfléchis, Krasny ! S’ils sont comme ça avec toi, c’est que tu leur fais peur. T’as fait des flammes bleues, mon gars. Bleues ! 

Krasny se mordit les lèvres, et passa la main dans ses boucles courtes. Un Krasny qui ne sait pas utiliser le feu n’est pas digne de ce nom.

Il serra les poings. Il avait été choisi. Waal l’avait choisi. 


 

Le petit point noir qu’ils voyaient au loin grandissait à mesure qu’ils se rapprochaient d’Urbaïs. La cité du dieu père ressemblait à un rocher qu’on avait patiemment taillé pour le poser là, au milieu de la plaine, se découpant entre le vert des plaines et le bleu du ciel. 

En arrivant au pied de la cité, une chose le surprit : il n’y avait pas d’enceinte. Pour un Orgoï dont l’éducation reposait sur la rivalité entre les clans, ce détail avait de l’importance. Il échangea un regard avec Vidal, qui lui répondit en haussant les épaules : 

— C’est la ville de la paix, Krasny. La ville qui accueille tout le monde. Fallait bien rester cohérent.

Peon hocha la tête. 

— C’est que t’es pas idiot, des fois. 

Ils débarquèrent au pied de la cité, là où la gare avait été installée, au cœur d’un quartier industriel où fumaient les cheminées des usines de métallurgie. À peine le pied posé sur le quai, Peon fut prit d’une quinte de toux. Vidal lui tapota amicalement le dos. 

— Regarde, lui dit-il en pointant le ciel. 

Au travers des traînées noirâtres se découpait des bâtiments hauts d’une blancheur immaculée. Peon fut pris d’un étrange sentiment de petitesse. 

— On avance ! 

Léti Ioreik les pressa. La plupart des hommes autour d’elle la dépassaient d’une bonne tête, mais ça ne l’empêchait pas d’être impressionnante. Les bras croisés, il émanait d’elle un charisme intense porté par son corps musclé de combattante. Ils prirent leur paquetage et suivirent la Donneuse qui ouvrait le chemin. En tête du convoi, Waal fut tout de suite reconnu et les hourras commencèrent à se propager. Dès lors, ils évoluèrent avec difficulté dans la rue principale, qui menait tout droit jusqu’au palais, car les badauds s’amassaient de plus en plus et empêchaient leur progression. Beaucoup des Fils et Filles de Waal prirent exemple sur leur dieu et se montrèrent dignes et fiers, échangeant des sourires plein d’orgueil et des gestes de la main avec la population. 

Peon préférait se concentrer sur le chemin sans regarder autour de lui. Il serra la lanière de son sac avec une force douloureuse Du coin de l’oeil, Vidal l’observait avec un sourire en coin. Peon aurait voulu lui demander ce qu’il avait, mais les cris de la foule l’empêchaient de se faire entendre. 

Peon devait à présent lever les yeux pour regarder les hautes tours de la ville, au centre d’une marée de bâtiments aux pierres claires qui reflétaient la lumière du soleil. Urbaïs s’était construite autour du palais impérial dont les flèches tutoyaient les nuages, et plus on se rapprochaient du coeur de la ville, plus les architectures s’élevaient avec élégance pour aller piquer le ciel. En un seul regard, Peon compris une chose : les demeures les plus riches étaient celles que l’on ne pouvait admirer dans toute leur hauteur qu’en se tordant le cou.

Le pavé devint plus régulier à mesure qu’ils avançaient, et les rues plus larges. Le luxe affiché sur les façades des bâtiments se traduisait en arcs et colonnes taillés aux fenêtres, en croisillons dorés étincelant au soleil, en balcons lourds de fleurs colorées et odorantes que Peon, n’étant jamais sorti de ses montagnes natales, n’avaient jamais vues. Il se sentit d’un seul coup minuscule, mais fit de son mieux pour ne pas le montrer. Un regard en coin vers Vidal lui apprit que son ami se pliait aux jeu des convenances, arborant un sourire presque enjôleur pour saluer la foule. Alors il l’imita du mieux qu’il le pouvait et quand un jeune homme dans la foule lui envoya un baiser du bout des doigts, il se sentit rougir. 

Waal arrêta la procession juste devant une construction moins élevée que les autres. Une arène, haute de trois étages, au-dessus de laquelle un dôme de verre trônait. Quatre larges bâtiments carrés y étaient accolées, opposés les unes aux autres pour former comme une croix. Les Fils et Filles de Waal venaient de s’arrêter à l’une d’entre elles.

Quatre, pour les quatre terres, se rappela Peon. 

Il se demanda pourquoi les armoiries du dieu n’avaient pas été pendues au fenêtres comme il était de coutume. Sur un ordre de Léti, ils mirent pied à terre, tendirent les rênes de leurs chevaux à des palefreniers en livrée bordeaux, et récupérèrent leurs affaires. 

— Formez deux files ! cria la Donneuse de Waal pour couvrir le brouhaha ambiant. Vous déclinez nom, prénom et âge aux organisateurs qui vont vous recenser ! 

Ils obéirent tous aussitôt avec discipline. Quatre personnes, habillées de courtes pelisses ocre au-dessus de pantalons à galons, passèrent alors dans les rangs armées d’une longue liste sur laquelle ils cochaient leurs informations. Lorsque l’une d’entre elles s’arrêta au niveau de Peon, celui-ci déclina son identité. Le censeur fronça des sourcils et rechercha dans les feuilles de sa liste.

— Le nom de votre mère ? 

— Garhenae Krasny. Fille de Madder Krasny, répondit le jeune homme, la gorge sèche. 

Imperturbable, l’organisateur remonta les lunettes qui glissaient de son long nez dans un geste teinté d’habitude. 

— Et celui de votre père ? 

Peon ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. Son silence lui valut un regard agacé. 

— Je ne sais pas, répondit-il dans un murmure.

L’homme claqua sa langue contre son palais, visiblement exaspéré de ne pas trouver. Quand enfin il regarda la dernière page, son visage s’allongea de surprise. Peon chercha à lire, mais le censeur plaqua aussitôt les autres feuilles pour l’en empêcher. Lorsqu’il croisa de nouveau le regard de Peon, il en oublia de relever ses lunettes. 

— Tout est en ordre, dit-il au bout d’une interminable seconde. 

Il lui jeta un regard curieux puis passa à Vidal, juste derrière. Le malaise qui prit Peon lui donna la soudaine envie de vomir. Il passa une main anxieuse dans ses boucles, et laissa ses yeux vagabonder. Il s’attarda sur la haute silhouette de Waal penchée vers celle de Leti en plein conciliabule. 

Waal l’avait bien choisi, non ? 

Il ouvrit davantage son col. Ses doigts finirent par tapoter contre sa cuisse alors qu’il laissait aller son regard autour de lui. Il remarqua que les habitants se tenaient désormais à une distance raisonnable d’eux, contenus par une barrière de soldats immobiles, la main sur l’épée rutilante qui leur tombait sur la cuisse gauche. Leur cotte d’armes blanche était tissée avec des fils ocre du symbole de l’Empire : un pentagramme entouré d’un cercle. L’or de leurs brassards, de leur gorgerin et de leur heaume étincelait au soleil. Peon se demanda comment le frère d’Olek et plus largement tous les Orgoïs de l’armée de l’empereur réussissaient à tenir sous la chaleur étouffante de cette lourde armure de métal. 

Il repensa à son grand-père, qui partait à la chasse au loup géant avec simplement une arbalète et ses habits doublés de fourrure. À la neige qui faisait tomber comme une chape de silence sur la vallée de Logowa, si loin de l’étouffante chaleur et du bruit constant d’ici.

Tu l’as choisi. C’est ce que tu voulais.

Il se redressa. Les censeurs revenaient auprès du dieu, dont la Donneuse annonça : 

— Un numéro de chambre vous a été attribué en attendant le début des épreuves. Vous y trouverez des habits réglementaires pour vous changer. À partir de maintenant, vous devez obligatoirement les porter. 

Peon fronça les sourcils. Autour de lui, ses camarades croisaient les bras ou tiraient sur leur vêtements épais. Certains attrapèrent leur natte et la serrèrent, comme si on leur avait demandé de la couper. Vidal se pencha vers lui et lui demanda à voix basse : 

— Tu savais qu’ils faisaient ça, toi ? Nous interdire de porter nos fringues ? 

— Non, personne ne me l’a dit. 

Peon avait été bercé des récits des membres de sa famille, souvent sélectionnés pour le Grand Choix, et en connaissait les règles sur le bout des doigts. 

— J’aime pas ça, grogna son ami. 

Peon non plus, et visiblement ils n’étaient pas les seuls. Ils se mirent à avancer et, au moment où ils passèrent à côté des censeurs, ces derniers leur donnaient un numéro d’étage et de chambre. Ils essuyèrent sans broncher une quantité de regards noirs que les Filles et Fils de Waal leur jetèrent.

Quand ce fut à son tour, Peon remarqua l’oeil intéressé que posait sur lui l’homme de tout à l’heure derrière ses lunettes aux montures de fer.

— Troisième étage, chambre 32. 

Le garçon se pressa de suivre ses camarades dans les étages qu’il grimpa quatre à quatre pour échapper à ce regard qui le mettait mal à l’aise, et à tout ce que cela réveillait du fin fond de sa mémoire. Ses pieds claquèrent dans l’escalier de pierre, puis furent étouffés par le tapis fraîchement brossé qui était étalé le long du couloir. Les portes de bois ouvragée, au-dessus desquelles un numéro avait été gravé dans la clef de l’arc, étaient proches les unes des autres, signe que les pièces étaient assez petites. Il trouva la sienne, enclencha la poignée et entra. 

Pour la première fois depuis qu’il avait quitté le froid des Terres de l’Ouest, un frisson le parcourut. Comme il l’avait deviné, la chambre qui lui avait été attribuée était de taille modeste, avec un lit le long du mur gauche, une petite fenêtre et une malle à habits. Le lit était fait de manière plutôt simple, et le tissu des draps n’avait pas de fioriture. Sa main toucha la pierre du mur : glacial. Rien à voir avec la chaleur du bois de leurs maisons, là-bas. 

Vous y trouverez des habits réglementaires pour vous changer. Il soupira et se résigna à ouvrir la malle. Au-dessus d’une couette supplémentaire trônait la tenue en question. Il la lorgna pendant quelques secondes avant de la saisir. Une tunique blanche avec une encolure à lacets d’or, assez légère, et trop douce sous ses doigts. Un pantalon de couleur ocre, qui semblait assez confortable pour lui permettre de se mouvoir. Une grande cape à capuche en laine de la même couleur, brodée de fils d’or. 

Les couleurs de l’Empire. Rien ne rappelait le rouge de Waal. Rien ne rappelait ses origines. 

Il fouilla dans le coffre et trouva plusieurs tuniques, pantalons, chemises en lin, vestes croisées, une ceinture, tout en ocre et en blanc, agrémenté de doré. Il s’assit lourdement sur le sol, à côté de la malle et eut un regard pour son paquetage, déposé au pied du lit. Dire qu’il avait pris ces habits en fourrure de loup, pour montrer ses ascendances… 

De mauvaise grâce, il se releva enfin et entreprit de se déshabiller pour enfiler la tenue réglementaire. Pendant tout le processus, il eut l’impression de retirer petit à petit la moindre parcelle de son identité. Par la faute de son grand-père, il n’avait même plus la tresse des Orgoïs à arborer fièrement. 

Reprends-toi. 

Son nom. On ne lui avait pas volé son nom. Il s’appelait toujours Krasny. Et il allait leur montrer à tous qu’il méritait de le porter. 




 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Isapass
Posté le 28/06/2021
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai une affection particulière pour Peon. Peut-être son côté bougon ? Ou peut-être parce qu'il vient du froid et que les personnages liés à la neige et aux loups m'attirent toujours :)
Quoi qu'il en soit, sa personnalité n'a pas l'air de s'adoucir avec le stress du voyage et de la découverte. Il faut dire qu'il est malmené, heureusement qu'il y a Vidal.
Je suis évidemment très intriguée par la réaction du censeur. Est-ce parce que c'est la première fois qu'un bâtard est sélectionné ou y a-t-il une autre raison ? J'ai en tout cas bien remarqué que les personnages ont en commun leur ascendance inconnue ou irrégulière, au moins partiellement. Je sens que ça aura beaucoup d'importance, mais comment ?
En tout cas, la lecture est un plaisir : je n'ai vraiment pas grand chose à dire si ce n'est que je crève déjà d'envie d'attaquer la suite (mais je vais être obligée d'attendre la fin de ma prochaine réunion, argh !...)
Codan
Posté le 18/09/2021
Mooooo je suis tellement contente que tu l'aimes, ce petit Peon ! Oui, je l'aime aussi beaucoup xD Ce côté bougon est chou, en vrai (bon non, c'est mon côté maman qui ressort avec lui xD)
Ohohoh tu as remarqué un autre point commun entre mes personnages, tu as l'œil ! Je trépigne de voir comment tu captes le reste des informations que j'ai disséminées !
J'espère que la réunion n'a pas été trop longue :P
Elenna
Posté le 26/10/2020
Ouh ! Un chapitre un peu plus dur mais surtout intriguant... ça commence à faire pas mal de personnes qui ne collent pas aux codes et habitudes que tu décris. Alors peu importe ce qui est caché, je sens que ça aura son importance dans les prochains chapitres et surtout dans les épreuves...
Codan
Posté le 27/10/2020
Mes cailloux sont trop faciles à ramasser ! En tout cas, bonne lecture :D
Notsil
Posté le 09/06/2020
Je sens que Peon va pouvoir se questionner sur son ascendance, ici. En tout cas, le coup de la tenue officielle, rude pour le mental !
J'ose pas imaginer leurs réactions quand ils vont devoir combattre ensemble ^^
Bon, on a donc Peon de père inconnu, Mala avec père inconnu/différent, Danaël orphelin, Aomi bâtarde... je commence à penser qu'ils sont peut-être tous issus de factions croisées :p
Codan
Posté le 10/06/2020
Oui, c'est super dur pour eux, qui ont été habitués à porter sur eux leurs origines comme un étendard face aux autres cultures... Et justement c'est ça qui est intéressant mouhahahaha
Je ne peux pas te dire que tu te poses de bonnes questions mais en tout cas elles sont intéressantes :P
Xendor
Posté le 06/05/2020
Coucou Codan :)

Pour ce chapitre je n'aurai qu'une seule chose à dire : le père de Peon. Ah, je ne sais pas encore ce qui va arriver mais j'ai déjà m'a petite idée sur qui est le père. J'hésite entre deux personnages. Mais chuuuuut, laissons voit ce que la suite nous dira ;)
Codan
Posté le 14/05/2020
Coucou Xendor ! Merci de ton passage ici :D
Je suis curieuse de voir tes théories eheheheheh en tout cas rendez-vous pour la suite !
Vous lisez