42. L'amour fleurit dans le jardin

Souvent le soir, les gens me demandent si j’ai moi aussi une raison de me battre. Qu’est-ce qui me motive à y aller ? Pourquoi est-ce que je m’accroche autant à la vie après tout ce que j’ai déjà subi ? Quelle simple question, mes amis ! Elle a néanmoins le don de me faire sourire, car c’est à ce moment-là que je peux leur parler d’Élise. Chaque homme mériterait de connaître une Élise au moins une fois dans leur vie. Chaque homme devrait connaître l’amour comme moi je le connais, comme moi je le ressens.

Chaque histoire d’amour devrait avoir une Élise et je vais vous raconter comment à commencer la mienne.

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À côté de chez moi, il y a toujours cette fille : Élise. Je l’ai déjà vue plusieurs fois jouer dans son jardin, accompagner ses parents au village, cachée derrière les jupes de sa mère. Je connais Élise de nom, de visage. C’est cette petite fille aux longues boucles brunes qui habite à côté de moi. Elle doit avoir mon âge, mais on ne parle pas beaucoup. C’est dommage. Ici, tous les enfants se connaissent et jouent ensemble, mais pas elle. Elle, elle ne se mélange pas à nous. Elle joue seule, constamment.

— Thomas, pourquoi ne sors-tu pas jouer ?  Regarde, Élise est toute seule sur la balançoire. Tu devrais aller la voir.

C’est vrai, elle est toute seule et ne semble pas s’amuser. Elle se balance à peine alors que le sol frôle ses pieds.

— Va donc la voir.

Ma mère me pousse légèrement dehors et je me retrouve très vite dans le jardin à enjamber les herbes un peu hautes pour me mettre devant elle. Elle s’appelle Élise et elle porte une robe bleu pastel soutenue d’un ruban rose. Elle est jolie... sa robe.

— Tu veux que je joue avec toi ?

Ses yeux noisette me regardent, puis elle se lève et me dit alors :

— Je te laisse la balançoire, je n’en ai pas besoin. Joue, toi, si tu veux.

— À condition que tu restes avec moi.

— De toute façon, je ne peux pas rentrer. Papa et maman se disputent...

— C’est pour ça que tu es toute triste ?

— Je n’aime pas quand ils crient.

Retournant s’asseoir sur la balançoire, son visage s’illumine subtilement en me regardant. Ai-je une feuille dans les cheveux ? De l’herbe coincée quelque part pour qu’elle puisse rire ainsi de moi ?

— Tu es le garçon qui vit dans la grosse maison !

— Je m’appelle Thomas.

— Tu veux jouer avec moi, Thomas ?

— Seulement si tu le veux bien.

Alors on a joué et on a parlé. Beaucoup. Les jours suivants également. Élise a ri et moi aussi. Finalement, je l’aime bien parce qu’elle reste avec moi toute la journée et ajoute ainsi ses propres couleurs à la toile blanche de ma vie.

—Dis-moi, Thomas, qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras plus grand ? Tu vas rester ici ? Au village ?

Je n’y ai jamais vraiment pensé. J’ai bien des rêves comme tout le monde, mais ils sont tous égoïstes et dans aucun d’eux il n’y a de place pour le sourire d’Élise. D’habitude, les autres enfants rentrent chez eux quand le soleil se couche et que les étoiles se lèvent, mais pas Élise et moi. Nous, on préfère rester dehors, à regarder le ciel et à s’imaginer des formes.

— Y’a aussi des étoiles dans tes yeux, Élise, car ils brillent quand je te regarde.

— Ça serait bizarre d’avoir des étoiles dans les yeux. Ça doit faire mal !

On rit. On passe notre temps à rire. J’ai connu Élise j’avais 7 ans, et je crois que je suis immédiatement tombé amoureux d’elle.

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Les années ont passé. Élise vient tous les matins jouer avec moi, du moins, je ne lui laisse pas le choix. Je me lève, je mange et je vais la chercher chez elle. Chaque matin, j’enjambe la haie qui grandit au fil des mois et chaque année, dès que je franchis ce petit obstacle, mon cœur se met à battre à tout rompre parce que je sais que je vais trouver Élise.

— Bonjour, Thomas, tu viens voir Élise ? La pauvre est encore dans son lit.

— Je peux aller la voir ? Je veux l’emmener jouer à la rivière avec moi !

—Tant que tu me promets de veiller sur elle.

— Promis, madame ! Je veillerai toujours sur Élise. Toujours, toujours !

— Dans ce cas, je n’ai aucun souci à me faire.

Je grimpe les marches deux par deux et manque de rater la derrière. Si je venais à tomber... je ne pourrais plus jouer. La porte de la chambre d’Élise est à peine tirée et il me suffit de la pousser légèrement pour y entrer.

— Élise ? Tu dors ?

Elle ne me répond pas, non. Élise est là, couchée sur son lit, les yeux clos, dormant à poings fermés. Elle ne m’a sans doute pas entendu entrer. Alors je m’assois à côté d’elle, décalant les quelques mèches brunes de son visage et la regarde. Je peux jouer avec ses cheveux, tirer sur sa joue, elle ne se réveille pas et elle sourit même à chaque fois que ma main caresse son visage. Quelle étrange fille ! Je suis content d’être le seul à avoir ce privilège de la voir ainsi. Si belle, si détendue. Profitant de cette occasion, je me penche légèrement au-dessus de son front et l’embrasse et c’est à partir de cet instant que ses petits yeux s’ouvrent tandis que je me retire tout sourire.

— Thomas ?

— Bonjour, Élise ! Tu as bien dormi ? Je suis venu te chercher.

Des matins comme celui-ci, des matins où je viens la réveiller, j’en ai eu plein. Il n’y avait que moi. Que nous. C’était un privilège que l’on échangeait secrètement et je doute qu’un jour Élise ait pris conscience de ce qu’il se passait réellement pendant que j’étais assis sur le bord de son lit, la regardant s’éveiller doucement. Je doute qu’un jour, Élise ait pris connaissance que c’est l’addition de toutes ces petites attentions qui m’a fait petit à petit tomber amoureux d’elle. Les adultes ont tendance à croire que nous sommes trop jeunes pour réaliser ce qu’est vraiment l’amour, mais moi, je n’ai pas le même avis sur la question, je pense au contraire être parfaitement au courant de ce que c’est.

L’amour, c’est pouvoir regarder Élise avec des étoiles plein les yeux. C’est de pouvoir entendre le rire d’Élise et de pouvoir l’entendre prononcer mon nom au moins dix fois par jour. L’amour c’est d’être empli d’une joie certaine quand elle dit préférer passer du temps avec moi plutôt qu’avec Antoine ou un autre garçon du village. L’amour ce n’est pas qu’un petit moment d’échange, c’est toutes ces choses, accumulées, additionnées qui font que l’on aime chaque jour encore plus la même personne.

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Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Élise. Elle fête ses quinze ans. Nous avons quelques mois d’écart seulement, alors j’ai eu les miens avant et je me souviens encore du cadeau qu’elle m’a fait. Je me souviendrai, je pense, toute ma vie de cette nuit sous les étoiles et j’ai honnêtement peiné à trouver un cadeau à la hauteur du sien.

—Tu y réfléchis trop. Tant que ça vient du cœur, je suis certain que ça lui plaira. Tu n’as qu’à lui prendre des fleurs ! Regarde-moi, je lui ai pris des fleurs.

— Parce que c’est toi, Antoine, et que tu n’as aucune imagination. Les fleurs c’est classique et chaque année tout le monde lui offre trop de bouquets. Élise devient allergique à force. Je veux quelque chose qui lui plaise vraiment. Je veux quelque chose dont elle se souviendra. Je veux faire de cette journée, SA journée, une journée spéciale.

— Dis-lui que tu l’aimes. Je veux dire, tu lui as déjà dit ?

— Une fois, quand on était petits.

— Mon Dieu, Thomas ! Une fille, ça aime entendre ces choses régulièrement ! Alors, sois un homme et dis-lui !

Puis-je vraiment lui dire ? Là, devant tout le monde ? J’en serais beaucoup trop gêné et puis elle aussi, sans aucun doute, non ? Je veux dire, Élise et moi, jusqu’à présent nous nous sommes gardés de montrer notre amour à tout le monde. Peut-être était-ce un fait acquis pour tout le village, mais nous aimions notre intimité. Nous aimions avoir ces moments de tendresse et d’affection rien que pour nous. Comment pourrais-je me montrer soudainement si démonstratif devant ses parents ? Devant les miens ?! Devant tous nos amis ?

— Bon, moi je pars devant. Je ne vais pas te tenir la main si tu ne te décides pas.

— Comment veux-tu que je trouve aussi vite ? Je devais y penser, puis je suis allé aider à la ferme, ensuite j’ai dû m’occuper du jardin de mes parents et je n’ai même pas pu voir Élise de la journée !

— Tant pis pour toi. Moi ça fait une semaine que j’ai prévu mon coup et je suis certain de lui faire plaisir ! Ne t’étonne pas si sur le long terme Élise commence à me préférer à toi. De toute façon, on sait très bien que les goûts et les couleurs changent en grandissant, un peu comme les sentiments, non ?

Si ce n’était pas pour Élise, je crois que cela ferait longtemps que j’aurais noyé Antoine dans la rivière. Il ne rate pas une occasion de montrer à quel point il a toujours trois coups d’avance sur moi. Antoine est aussi amoureux d’Élise depuis quelque temps maintenant, mais c’est seulement dû au fait qu’elle est trop gentille avec lui. Élise est gentille avec tout le monde et ne rechigne jamais à aider, forcément que les garçons du village la trouvent jolie. Mais Élise est à moi et il est hors de question que je me fasse battre par un bouquet de fleurs !

Chaque année, je pense à l’anniversaire d’Élise, car pour moi, c’est plus qu’une simple fête lui accordant un an de plus, c’est un moyen de célébrer le fait qu’elle soit née. Je ne remercierai jamais assez le ciel et les étoiles de m’avoir permis, un jour, de rencontrer cette fille. D’être tombé amoureux d’elle et de continuer à l’aimer chaque jour un peu plus.

— Thomas, tu ne viens pas ?

La voix de Georges me sort de mes pensées quand je le vois devant moi, un cadeau bleu emballé sous le bras.

— Georges. Tu vas déjà chez Élise ?

— Antoine est venu me chercher, mais il est parti sans moi, car je mettais trop de temps à emballer le cadeau d’Élise. Je lui ai trouvé un petit animal de bois comme elle les aime bien.

Oui, tout le monde a trouvé son cadeau idéal, sauf moi. Je ne saurais me présenter devant elle les mains vides en n’ayant rien à lui offrir.

—Et toi ? Qu’as-tu prévu ?

— Malheureusement, cette année, je fais chou blanc ! Je crains de ne pas avoir d’idées et je ne peux malheureusement pas me présenter les mains vides.

— Pourtant, tu as bien quelque chose à offrir à Élise, non ?

Quoi donc ? Je n’ai rien à lui offrir. Rien d’autre que...

— Georges ! Tu es un génie!

Mon amour. Je pourrais lui offrir mon amour. Certes, ce qu’Antoine m’a dit avant de s’éloigner m’a paru absurde, mais ils ont tous deux raison.

— Pars devant et dis à Élise que j’arriverai un peu plus tard.

Je sais que cela ne se fait pas, mais j’ai besoin de profiter de chaque minute qu’il me reste pour lui préparer quelque chose. Ça ne sera pas une figurine en bois, ni même un bouquet de fleurs, non, ça sera quelque chose qui vient du fond de mon cœur.

Quelque chose de particulier.

Une fois après avoir terminé de mettre en place mon idée, je me suis rendu chez Élise tandis que la fête a déjà commencé. Je salue les personnes déjà présentes et m’empresse de chercher Élise du regard. Elle doit bien être là, au milieu du groupe déjà rassemblé autour de la table. Non. Je ne la vois pas. J’y aperçois Antoine et Georges discutant de je-ne-sais-trop-quoi, mais je ne vois pas la star de la journée. L’étoile qui brille dans ma vie.

— Auriez-vous perdu quelque chose, cher ami ?

Une voix m’interroge derrière moi et je me retourne sans plus tarder pour retrouver Élise, de toute beauté, me regardant avec un large sourire amusé.

— J’ai bien cru que tu ne viendrais pas, Thomas.

— Et prendre le risque de rater ton anniversaire ? Jamais. Joyeux anniversaire, Élise.

L’embrassant sur la joue, je m’empresse de me retirer tandis que tous les regards sur nous sont braqués. Je présume que tout le monde a pu satisfaire sa petite curiosité en nous regardant du coin de l’oeil.

— Merci d’être là.

— Tu n’as pas à me remercier, tu sais que je serai toujours là et que je ne raterai un tel événement pour rien au monde. Ton anniversaire est le moyen de célébrer le fait que tu sois venue au monde et Dieu merci, je suis content de t’avoir dans ma vie.

Je ne te l’ai peut-être pas suffisamment dit, Élise, mais c’est bel et bien le cas. Je ne sais pas vraiment à partir de quel moment j’ai commencé à ressentir ça. Était-ce au tout début ? Lors de cette première rencontre ? Un peu après ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais c’est qu’avec le temps, je suis devenu fou de toi et ta seule présence semble représenter pour moi le centre de l’univers. C’est un lourd fardeau que je t’attribue sans que tu ne puisses t’en douter, car je te confie tout l’amour que je puisse éprouver. Je te le confie à toi et à toi seule.

— Tu es finalement venu les mains vides ? souligne Antoine en arrivant à notre hauteur pour se mêler à la conversation.

— Les mains vides, peut-être, mais le cœur plein et ayant une idée derrière la tête. Ne t’en fais pas, je saurai faire de cet anniversaire un souvenir mémorable.

— De quoi vous parlez tous les deux ? Suis-je supposée comprendre quelque chose ?

— Non. Profite uniquement de ce moment.

Sois heureuse, Élise, car c’est là tout ce que tu mérites. Profite de cette journée, de ces gens venus spécialement pour toi, de tous ces cadeaux que l’on t’offre. Tu ne le vois peut-être pas, mais tu es une personne aimée, chérie et précieuse pour beaucoup de monde. Le village est petit, c’est pour moi une grande famille et je pense que l’on ressent tous la même chose à ce propos. Nous sommes tous très heureux et très honorés de pouvoir te compter parmi nous.

Alors que la fête bat son plein, tout le monde chantonnant un petit air joyeux, j’attrape Élise par le bras discrètement et l’entraîne à l’extérieur de la maison tandis que chacun est pris par les festivités du jour.

— Attends, Thomas, où est-ce que l’on va ?

— Fais-moi confiance.

— Mais je ne peux pas partir comme ça ! Que vont penser mes parents ? Mes invités ?

— Ils sont tous en train de faire la fête ou alors ils sont agglutinés à table. Tu crois vraiment qu’ils vont s’apercevoir de ton départ ? Ce n’est que le temps d’une petite heure.

—Qu’est-ce que tu prévois encore ?

— Si je te le dis, alors la surprise n’a plus aucun sens.

Dis-toi bien une chose, Élise, il y a une multitude de mots que je ne t’ai pas dit. Des mots et des phrases entières que j’ai gardés pour moi, et tu sais pourquoi ? Parce qu’avec toi, je me suis très vite rendu compte qu’il n’était pas nécessaire de mettre des mots sur absolument tout. Tu me comprenais mieux que quiconque, tu savais ce que je pensais, ce que je ressentais à un moment où même moi il m’arrivait de douter. Je ne sais pas comment tu as fait pour me supporter jusque-là, mais dès que je l’ai réalisé, j’ai arrêté de te parler de toutes ces choses bien inutiles. On fonctionnait différemment de tous ces autres du village. Notre rythme, la musique qui a tant bercé nos cœurs, on l’a trouvé à l’intérieur de nos cœurs respectifs.

C’est pour ça que ce soir, exceptionnellement, je vais te montrer quelque chose.

—Thomas, il fait nuit noire et on arrive dans les champs, où nous entraînes-tu ?

—Patience, tu vas voir.

D’un coup de pied dans les hautes herbes, voilà que toutes les lucioles prennent leur envol en même temps, illuminant nos alentours comme si, soudainement, le ciel s’en retrouvait tout étoilé tout autour de nous.

— Je ne pourrai peut-être pas t’offrir de fleurs, mais je peux déjà t’offrir mon cœur, même si tu l’as depuis presque toujours maintenant. Toutes ces lucioles qui brillent ne sont qu’un aperçu de la lumière que tu représentes pour moi. Celle qui me guide en me tenant la main, celle qui me sort du noir dans lequel je suis parfois plongé. Tu es cette petite étincelle qui me tient chaud la nuit. Je ne sais pas s’il est nécessaire de te dire tout ceci, mais j’en avais envie. Je voulais que tu saches toute l’importance que tu as pour moi et tout ce que tu représentes à mes yeux, Élise. Dès que j’ai retrouvé cette petite fille assise, seule, sur sa balançoire, alors j’ai su ô combien ma vie allait se retrouver mêlée à la tienne et je ne changerai cela pour rien au monde. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie et je ne remercierais jamais assez les dieux pour ça.

Je t’aime comme il n’est certainement pas permis d’aimer. Je t’aime plus que de raison et même si je ne pourrai jamais soulever des montagnes en ton nom, je serai capable du meilleur. Peut-être ne te rends-tu pas compte de ce que tu as fait de moi, Élise, mais à tes côtés, il est certain que je suis devenu un homme meilleur et que je continuerai sur cette voie-là, car c’est celle qui me permet le plus souvent de croiser ton beau sourire. Celui qui rend fous les garçons du village. Celui qui illumine une journée et qui reste gravé dans les mémoires.

Alors, ne pleure pas, Élise, il n’est pas l’heure de pleurer. Sèche tes larmes et retrouve-moi dans le creux de mes bras. Ils te sont grands ouverts et le resteront jusqu’au jour où je ne serai plus là pour te les offrir.

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Elora
Posté le 23/06/2021
C'est un chapitre très doux, faisant une parenthèse dans la guerre.
On découvre leur rencontre, et je constate avec plaisir l'amour qu'ils se portent, un amour tellement fort que même la mort ne peut le briser.
Cette histoire me fait penser à Titanic, j'ai peur de la fin !
MissRedInHell
Posté le 17/11/2020
C'est vraiment un très beau chapitre ! Et tout doux ! <3
J'aime beaucoup voir comment la relation entre Thomas et Elise s'est créée au cours du temps. Je trouve aussi que ce chapitre ressort vraiment bien par rapport aux autres chapitres et au contexte en général, du coup, ça le rend d'autant plus fort. :3
ManonSeguin
Posté le 17/11/2020
:D Ouiii c'est un chapitre tout mignon, fallait que j'allège un peu l'ambiance de mort des chapitres précédents ;__;
MissRedInHell
Posté le 18/11/2020
Et ça rend toujours aussi bien ;-;
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