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Par Jamreo

On racontait à qui voulait l’entendre que Jade avait eu un autre épisode délirant digne d’attention. Pile dans un épisode des Enfants du rock, elle s’était mise à scander qu’elle était morte – ou, plutôt, que Leroy était morte. Encore une affaire croustillante que les pensionnaires se refilaient au prix de caramels, ou de quelques cartes de collection.

Théa n’avait jamais vraiment apprécié cette fille. Quoique, c’était peut-être sa proximité avec Donnie qui la gênait le plus. Peu importe, au fond ; chacun sa merde.

Ce matin-là, du sang lourd et poisseux comme du goudron suintait des murs. Un grand classique, qui se répétait avec une obsession millimétrée à l’approche d’un épisode maniaque. Théa ne comptait plus les jours et les nuits passés dans la crainte de voir un lac vermillon couler du plafond et, à mesure qu’il montait, l’engloutir dans ses bas-fonds.

Mais ce matin-là, Théa était restée figée entre ses draps. Alors qu’elle s’était attendue à du sang, elle avait découvert une eau aux senteurs de limon pourri, qui frémissait de moustiques imperceptibles. Voilà qui était inédit.

Le torrent silencieux, lui, imbibait la peinture murale. Pire, dans le bruissement des moustiques se cachait un murmure qu’elle ne comprenait pas. Pas en français, ni en anglais. Théa jeta un regard à son réveil. L’heure du petit-déjeuner venait de passer. Le clapotement de l’eau spectrale la rendait folle. Elle remonta le drap sur sa tête et se boucha les oreilles, espérant que l’hallucination expire d’elle-même.

C’était toujours la merde au Laurier-noble. On n’en savait pas vraiment plus sur le comment du pourquoi Élias avait clamsé dans les toilettes ; les policiers faisaient du sur-place. Le personnel était à cran et les diverses activités demeuraient annulées. Plus de peinture post-abstraite ou de cuisine moléculaire ; plus de débats endiablés sur l’usage et la conjugaison du verbe bouillir en atelier d’écriture. De toute manière, Théa ne participait jamais aux ateliers.

Ces derniers jours, un gros homme et une jeune femme de la police posaient un tas de questions, à tout le monde. Théa avait dû mentir et assurer qu’elle ne savait rien. Ce n’était pas l’envie de mettre les policiers sur la piste de Donnie qui lui manquait, non. Ce petit connard y était forcément pour quelque chose. Elle ne croyait pas à l’accident. D’ailleurs, la culpabilité de Donnie aurait pu expliquer le craquage nerveux de Jade. Oui, ça se tenait.

Mais Théa avait bien trop peur de ce qu’elle avait vu dans la cave pour ouvrir sa grande gueule. Encore une fois elle songea, avec toute la conviction dont elle était capable : chacun sa merde.

Viens… zzzf… viens… wzzzf

Elle avait beau compresser le pourtour cartilagineux de ses oreilles, le son venait autant de l’intérieur que du dehors. La chaleur intenable la contraignit à émerger de son lit, et le murmure assommant en profita pour contre-attaquer.

— Fermez-la un peu, votre grosse gueule, explosa-t-elle.

L’eau gouttait par terre, formant déjà un ensemble de flaques. Les moustiques invisibles, eux, avaient envahi sa chambre. Elle sentait leurs ailes et leurs pattes frôler sa peau ; les bestioles se glissaient même dans ses narines. Son nez se mit à la démanger, et elle se trouva suspendue au seuil d’un éternuement massif. Elle tituba jusqu’à la salle de bain ; la boîte à mouchoirs se trouvait sur le lavabo.

La main tendue vers le carré de papier qui dépassait de l’ouverture, elle s’immobilisa. Dans le miroir, ce n’était pas elle ; non, cette crinière couleur d’ocre brûlé ne lui appartenait pas, pas plus que ce museau, qui lui soufflait un vent démentiel dans la face à travers la glace, ou ces yeux, or et terre en fusion - cocktail invraisemblable de violence et de douceur.

Théa se plia en deux, les doigts enfoncés dans le gras de son ventre subitement tordu de douleur. La sensation montait dans son corps, du ventre au foie, du foie vers la cage thoracique. Mille petites bêtes piquantes roulaient maintenant dans son œsophage ; leurs pattes et leurs ailes lui labouraient la langue et vinrent se presser contre ses lèvres closes - visqueuses, impérieuses, dégueulasses. Les bestioles s’agglutinaient aussi dans son nez et se mélangeaient avec sa morve. Un goût rance au fond de la gorge et les larmes aux yeux, elle ouvrit la bouche pour ne pas étouffer. D’innombrables moustiques sortirent d’elle, une flopée qui ne s’arrêtait pas. Le nuage compact emplit la salle de bains, et une eau trouble coulait dans le miroir criblé d’ombres noires.

Ne t’inquiète pas, résonna la voix, faite de millions de battements d’ailes et des soupirs tectoniques, loin, loin sous ses pieds. C’est bientôt fini.

Qu’est-ce qui est fini ?

Théa n’avait pas parlé. Elle avait voulu entrouvrir les lèvres, mais le goût des moustiques sur son palais l’avait fait tousser et baver partout sur son t-shirt. Alors qu’elle se ramassait par terre, à quatre pattes, la voix revint :

Je t’ai choisie.

Silence. Le poids et le bruit de mille insectes qui s’évanouissait d’un coup, laissant derrière eux un néant vertigineux. Le crâne lourd, Théa s’allongea sur le carrelage en toussotant. Elle ferma les yeux et ne discerna pas l’ombre immense qui fondit sur elle. Cette ombre l’avait suivie depuis des jours, attendant l’heure parfaite pour prendre possession d’elle. Elle s’enroula lentement autour de son corps et s’insinua entre ses lèvres. Elle grimpa dans son nez, s’infiltra même derrière ses yeux.

Un instant de pure tranquillité, comme si tout, jusqu’au temps inéluctable, avait suspendu son cours. Puis un élan de vie formidable lui souleva le sang et la traversa de part en part, et son corps convulsa sur le carrelage, dans les flaques d’eau et de sa propre salive.

Le courant la quitta peu à peu, la laissant toute molle au sol et pas bien sûre de ce qu’elle ressentait. Douleur, fatigue ? Non… chaleur. Sous elle, l’eau crépitait en s’évaporant. Elle voyait avec une acuité folle les bulles se former à la surface, les filets de vapeur…

Lève-toi.

Théa obéit. L’autre dans sa tête avait déjà accaparé les commandes, intelligence et perception antédiluvienne, pilote de ce nouveau vaisseau terrestre. Elle ne ferait pas le poids face à cette… chose.

Une risée lui caressa l’oreille.

Comme tu te trompes, mon enfant. Je ne suis pas une chose.

Des fourmillements titillaient les terminaisons nerveuses de ses bras. En écho, sa tête bourdonnait. Une envie souffreteuse, comme celle annonçant le vomi ou la chiasse, lui essora les boyaux.

Je suis le roi.

À l’unisson de ces mots qui sonnaient comme le glas, Théa cria. Les fourmis au bout de ses doigts se changèrent en flammes. L’éruption laissa une trace noirâtre sur le mur. Fascinée, la jeune fille s’abîma dans la contemplation de ses paumes déployées. Hallucination à ajouter au répertoire de ses délires ? Le feu, elle n’avait ja…

Tout ce que tu vois, tout ce que tu ressens est réel.

Ses mains se mirent de nouveau à démanger et, par instinct, elle écarta son visage. Juste à temps : dix flammèches, une pour chaque doigts, se précipitèrent vers le plafond, avant de disparaître dans un jet de fumée.

Le système anti-incendies se déclencha dans tout le bâtiment. Des cris se déroulèrent en effet domino, amortis par des couches de murs ou beaucoup plus proches, presque à l’unisson. Des jets d’eau s’allumèrent au plafond. Les gouttes tombées sur Théa grésillaient au contact de sa peau. Ses cheveux restèrent secs.

Un mélange d’exaltation et d’angoisse l’envahit. Les mots qui allaient suivre, elle les goûtait déjà dans un coin de son esprit ; leur délicieuse liqueur imprégna tout son être. Puis, enfin, elle les entendit clairement :

Nous allons sortir d’ici.

Elle était revenue dans la chambre. Les lits brillaient dans le clair-obscur et clapotaient sous la pluie artificielle. Théa dirigea ses mains vers le lit de Sami. Sans se faire attendre, une éruption de feu partit de ses doigts et se jeta sur la couverture. Le combat de l’eau et des flammes fit un grand bruit de vapeur ; mais Théa avait la certitude que les flammes sortiraient gagnantes. Le roi y veillerait.

Elle rejoignit le couloir où se déversaient patients et infirmiers paniqués. Les adultes, avec un air de perdition affligée, bravaient leur tourment par nécessité et tentaient de mettre de l’ordre dans la cohue. Imperméable, Théa fendait la mer d’inquiétude, sans écouter les appels de Neve qui venait de la croiser. À présent, seules deux choses avaient de l’importance pour elle, pour lui, pour eux, devenus indissociables : trouver Louis et se barrer de cet hosto pourri.

On la bousculait, on tentait de l’attraper. Ça ne l’arrêtait pas. Pataugeant dans l’eau maintenant, sans la moindre impression d’humidité, elle dépassa la salle télé, les cuisines, le gymnase qui retentissait de plaintes.

Peu à peu, le troupeau eut l’intelligence de se ruer vers la sortie. Théa évoluait dans une bulle de tranquille tiédeur ; ses pieds touchaient à peine terre et les hurlements adoptaient un écho lointain. Ses yeux cherchaient Louis dans la pagaille, sans le trouver.

Dehors, lui inspira le roi.

Bien sûr, dehors.

Théa émergea au soleil, plus doux que le miel. Ses lunettes de travers et pleines de buée, le docteur Tilloloyeul vociférait des ordres que personne n’écoutait. Un battant de la double-porte claquait sous les assauts des gros veaux qui se déversaient sur le perron, ramassés par Fèvre, Catherine et Simon qui semblaient avoir pris les choses en main.

L’engourdissement envahissait à nouveau ses avant-bras. Théa serra les poings pour ne pas cramer le premier con venu.

L’odeur et la chevelure de Louis lui passèrent sous le nez. Elle l’attrapa par le bras. Par réflexe anxieux, il voulut se dégager. Puis ses yeux tombèrent sur Théa, s’agrandirent, ses pupilles se dilatèrent jusqu’à refléter parfaitement les traits de la jeune fille.

— Viens avec moi, dit-elle sans attendre.

— Théa ? Mais…

— Pas le temps de t’expliquer maintenant.

Elle l’entraîna loin du groupe.

— Oh ! Qu’est-ce que foutez, au juste ?

Ravel. Il brandissait furieusement le poing vers Théa.

— Vous allez rentrer dans le rang fissa, c’est moi qui vous le dis !

— Écarte-toi, Ravel.

Elle avait parlé calmement, avec la voix du roi. Ravel eut un mouvement de recul, puis se ressaisit, et ses joues rougirent de colère.

— Dis-donc, toi, comment tu…

L’adolescente leva une main. L’infirmier la scruta, interdit.

— Dernier avertissement, grogna-t-elle.

Des marmonnements fusaient autour d’eux. Neve fit mine de s’approcher, mais Théa l’arrêta d’un regard. Un grondement roulait dans sa poitrine et mettait ses os au diapason. Théa-Rê fit volte-face et entraîna un Louis statufié vers le chemin du portail.

Ravel s’était lancé à leur poursuite. Il agrippa vivement la jeune fille par l’épaule. En se retournant, elle l’envoya valser à terre. Un soupir collectif accueillit le retournement de situation. Délaissant la sonnerie insistante, qui promenait son écho comme une forcenée dans le parc, tout le monde suivait l’affrontement des yeux. Sans lâcher Louis, Théa fit un pas vers l’homme étalé dans l’herbe. Il voulait se donner un air gaillard. En réalité, il se pissait métaphoriquement dessus. Le doute traversa Théa, tamisant quelque peu les démangeaisons dans ses poignets. Méritait-il vraiment… ?

Fais-le.

La respiration chaude de Rê balaya ses derniers scrupules. Déployant sa main au-dessus de Ravel, qui pâlit de terreur, elle laissa l’énergie du feu l’envahir et dépasser les limites de son corps.

La blouse prit en premier. Ravel poussa un cri ridicule, imité par un beuglement en provenance du public. Il n’eut pas immédiatement le réflexe de se rouler par terre. Le tissu flamba et se colla à ses membres. Un fumet de chair chaude s’éleva dans l’air. Louis eut un haut-le-cœur et recommença de se débattre. Théa resserra son emprise sur lui ; plus tard, il lui pardonnerait.

La foule ne disait plus rien. Un bref regard renseigna Théa sur leur état de choc et de décomposition mentale. Personne, en tout cas, ne semblait assez stupide pour vouloir se mettre en travers de son chemin.

Ils reculèrent quand elle passa près d’eux en traînant Louis dans son sillage. Les cris de Ravel montaient en puissance, sa voix se brisait de peur et de douleur. Sorties de leur torpeur, plusieurs personnes se jetèrent vers lui. Peut-être réussiraient-elles à le sauver. Peut-être. Théa s’en fichait bien.

Le concierge, sorti de sa loge, avait les yeux écarquillés. La jeune fille leva la main.

— Pitié, coassa le moustachu.

— Ouvre-nous le portail.

Sans demander son reste, il tira son trousseau de clefs et s’exécuta. Il ouvrit en grand et se tassa contre la barrière.

— Allez-y, allez-y, marmonna-il.

Théa ne se fit pas prier. Elle posa un pied sur le parking, de l’autre côté de l’enceinte, et goûta un vent délicieux et enivrant de liberté.

Non loin, un homme que personne ne semblait voir, à l’impressionnante chevelure argentée, suivait avidement des yeux les deux jeunes rescapés. Il leur emboîta le pas.

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Liné
Posté le 16/11/2022
Hello Jam',

Haaa, très chouette fin ! Ça fait un moment que je me demande comment tout ça va finir, vus les différents embranchements que prend l'histoire. Là, je me rends compte que je suis très facilement restée dans l'établissement tout au long du récit : j'en ai oublié le monde extérieur, et le danger que pouvaient représenter toutes ces "forces obscures". Et justement, plus tôt dans ce chapitre, je me disais "tiens, toutes ces entités tournent beaucoup autour des ados, alors qu'elles ont sans doute mieux à faire ailleurs"... Ben voilà.

Bon, et en dehors de cette réaction à chaud sur la résolution finale : bravo Jam' pour la finalisation de ce roman ! C'est pas rien !

La grande grande force de La Parole du roi, et je sais que je me répète, c'est les ambiances. On glisse d'une image à l'autre en toute fluidité, dans la peau des personnages et de leurs sensations, et le tout est souvent horrifique mais toujours poétique et "bizarrement" humain - bizarre, dans le sens original et surprenant.

J'ai longtemps oscillé entre l'idée que ce qu'il se passait était réelle, et l'idée que tout était une sorte de délire d'une personne ou d'un groupe entier. J'ai beaucoup aimé ne pas savoir, me laisser porter. Au final, les derniers chapitres me laissent plutôt croire qu'il s'agit de la réalité, et ça me va très bien d'avoir des indices en ce sens alors que j'approche de la fin.

Comme je suis une lectrice assez analytique, je ne peux pas m'empêcher de trouver des comparaisons avec certains mal-êtres comme la dépression. Les va-et-vient entre les périodes d'accalmie et les images d'horreur, le non-contrôle des personnages, la thématique de la possession, etc. m'y font penser, et je trouve que ces images s'y prêtent bien.

Comme déjà évoqué, j'ai été un peu déroutée par les temporalités. Avec ces derniers chapitres, j'ai réussi à raccrocher quelques wagons (et faut aussi mettre en partie la faute à ma lecture très fragmentée et trop étirée dans le temps, ça aide pas !). Mais je pense qu'en réagençant deux ou trois trucs, ça pourrait avoir un super impact, et des effets de "je te perds mais je te retrouve et ça a un sens" !

Et aussi, pour rejoindre Lou, il y a des éléments d'intrigue qui me paraissent encore un peu nébuleux. C'est le ton du roman, et c'est ce qui fait tout son charme humain et horrifique, mais il y a quelques détails, détours ou parcours de personnages qui ne se rattachent pas encore tout à fait à la carte globale que forme ton roman.

En tout cas, ça a été une super expérience de lecture, une vraie navigation entre couleurs et horreur, et je t'en remercie !
GueuleDeLoup
Posté le 27/09/2021
RE <3

Je suis bien crevée, mais je crois que je ne peux pas reculer plus longtemps pour écrire ce com, même si je t’ai déjà mis un mot sur ton JDB.

Alors d’abord Bravo ! Parce que ce n’est pas si simple et donné à tout le monde de finir l’écriture d’un roman (ce n’est pas le premier mais malgré tout c’est toujours énormément de travail). Je trouve qu’il est assez abouti, je l’ai vraiment lu comme un polar avec la même sensation que si c’était un roman édité et je n'ai pas eu l’impression a aucun moment que mon intérêt diminuait.

Je trouve aussi que c’est très intéressant de mêler l’intrigue d’un roman à tes connaissances en matières de maladie mentales (je me souviens que tu écrivais des articles à ce sujet, je ne sais pas si tu continues ?). On sens bien que c’est un domaine que tu maitrises et c’est agréable.
J’aime aussi beaucoup l’esthétique générale, tu as pleins de très belles phrases. D’ailleurs j’en ai recherché une pour l’agenda 2022 mais je ne l’ai pas retrouvé. Une lampe à huile qui repousse les ténèbres, dans un temple à colonnades.
J’avoue que j’était un peu jalouse de cette description car j’ai moi-même un temple de cet acabit dans le Livre des Vérités et je m’en suis voulue de ne pas avoir trouvé une formulation aussi juste XD.

Il y a tout de même une petite critique : le ton du roman est assez nébuleux, mais on sent que c’est voulu. Autant je trouve que ce côté flottant est très agréable, je pense qu’un peu plus d’explications seraient agréable vers les 4/5 de l’histoire. Comme tout est très mélangé, histoire de poser certaines choses de façon claire. Un moment sans « show don’t tell » et de très terre à terre. Par exemple, si j’ai bien compris, la femme-louve directrice et l’institut sont un bâtiment imaginaire dans la tête de Jade où vit Sekmet alias la directrice lionne ?

Je trouve aussi que sur les 4 dieux, apophis ne sert pas à grand chose? D’ailleurs où se trouve t-il ? Est ce que j’aurai raté un truc ?
Et du coup, les dieux désirent un hôte en fait ? Et leurs seuls objectifs c’est de se mettre sur la figure.

en vrai ce n’est pas totalement gênant de ne pas savoir dans ce genre de roman mais quand on t’explique, ça met aux clairs des choses alors qu’on aurait pu complètement passer à côté si « par exemple » on est un lecteur plutôt lent qui a oublié des éléments du début.

Enfin bref, je chipote parce que c’était vraiment cool.
De très gros bisous et à bientôt !
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