36. Du pain aux oiseaux

Par Rachael

La tour est un observatoire météorologique incomparable, dont le caractère ne tient pas à son altitude absolue qui est seulement de 334 m (…). Les instruments de mesure sont disposés sur la petite plateforme de 1,60 m de diamètre qui termine la tour à 300 m du sol.

La Tour Eiffel en 1900, Gustave Eiffel.

 

Ce nouveau tremblement de terre n’avait rien de comparable avec le précédent. Il provoquait un tressaillement continu, comme si on avait allumé dans le sol un moteur qui ronronnait. Ou comme si on avait embarqué la ville dans un train en marche. Le plus étonnant, c’était que cela ne faiblissait pas ; le phénomène semblait même s’amplifier à mesure que le temps passait.

Ainsi, lorsque le chauffeur nous arrêta devant chez Nikola Tesla, le sol tremblait toujours d’une sorte de vibration sourde, grave, qui résonnait jusqu’au tréfonds de mon être. Quand je regardais la maison, je la voyais osciller, se déformer, comme faite de carton ou plutôt de gélatine.

Nous nous ruâmes à l’intérieur : Tesla n’était nulle part en vue. On entendait un vrombissement de machines prêtes à accomplir une tâche mystérieuse. L’atelier ! Jules s’y précipita en m’entraînant, mais à notre surprise, il se révéla doublement désert : Tesla ne s’y trouvait pas, à l’instar de bon nombre d’engins qui y trônaient la veille. Seuls les plus lourds ou encombrants y reposaient encore.

Je finis par découvrir l’inventeur dehors, figé sur un banc en face de la mer. Je remarquais d’abord le paquet de graines qu’il tenait à la main, en songeant aux accusations d’Edison. Puis mon regard suivit le sien, jusque sur ce qu’il contemplait fixement. Devant lui, en lieu et place des oiseaux attendus, un nouveau monstre était accroupi juste en limite de la falaise. Celui-là possédait un corps ventru couvert d’écailles noires, surmonté de plusieurs têtes cornues qui claquaient du bec tour à tour en éructant dans un langage aux sonorités inconnues, mais au sens parfaitement clair pour moi.

— Va donc fermer la faille, petit homme !

— Il y arrivera pas.

— Si on le mangeait, plutôt ?

— De toute façon, ce monde est mal parti…

— Mais non, peut-être qu’on pourrait rester, s’ils ferment les failles…

— Et déguster tous les humains qu’on veut.

— Oui, ces humains sont délicieux… Meilleurs que les faées.

— Ils sont juteux… sucrés…

— Ils crac… crac… craquent sous la dent.

La bête s’agitait, en proie à un dilemme déchirant : dévorer ou ne pas dévorer l’humain pétrifié en face de ses bouches affamées. Je retins Jules qui s’élançait.

— Non, Jules ! Cette abomination n’aura aucune réticence à t’avaler.

— Pourquoi moi, plutôt que lui ?

— Tu n’as pas compris ce qu’elle dit ?

— Mais non ! Ce charabia a un sens ?

Depuis la porte du jardin où nous étions postés, il mit ses mains en porte-voix pour couvrir les vociférations de la bête dont les têtes s’invectivaient à présent, jusqu’à se taper du plat du bec les unes les autres.

— Tesla, reculez ! Reculez, bon sang !

L’inventeur ne bougea pas d’un pouce, incapable de détacher son regard de la créature.

— Bon, attend, dis-je, je vais tenter quelque chose. Gus, ne pourrait-on pas l’entourer d’une muraille de glace ?

— Encore de la glace ? Rappelle-moi de t’apprendre autre chose… Enfin, ça peut marcher…

Décidément, l’eau était mon élément. Concentrée sur l’énergie faéerique, je la fis monter depuis l’océan en dessous. Elle se solidifia autour du monstre, en une barrière arrondie qui l’acculait à la falaise. Quand il devint indistinct, l’inventeur sursauta, comme sortant d’un rêve, et nous fixa d’un œil vague. Je moulinais des bras, pour l’inviter à nous rejoindre. Il parut regagner un semblant de lucidité, se leva et marcha vers nous d’un pas hésitant.

À cet instant, dans un bruit de froissement, le monstre se jeta en arrière. Il disparut par la falaise. Je retins mon souffle et empêchai derechef Jules de s’élancer.

— Non !

J’avais vu juste. Le froissement était celui des ailes de la créature qui se déployaient. Elle réapparut après un grand cercle, prête à fondre sur nous.

— Vingt dieux ! hurla Jules. Ce bestiau vole. Accélérez, professeur !

Tesla courait enfin à grandes enjambées, alors que le monstre piquait vers lui, tous ses becs tendus. Jules l’attrapa et le tira par le bras, tandis que je claquais la porte. Une demi-seconde après, des coups sourds sur le bois montrèrent la frustration de la créature. Elle s’attaqua ensuite à la fenêtre, mais des barreaux en fer forgé l’empêchèrent de faire plus que démolir les vitres avec d’affreux cris dissonants, à la mesure de sa fureur.

— Va coucher, sale bête ! l’invectiva Jules en brandissant un balai qui traînait là.

— Tu déraisonnes, pas la peine de l’exciter encore davantage.

Nous nous tenions terriblement près, des débris de verre à nos pieds. Les barreaux me semblaient si fins à présent. Néanmoins, ils tenaient bon, malgré les coups du monstre et les trépidations du sol qui n’avaient pas cessé. Je remerciai mentalement le constructeur de la bâtisse, qui n’avait pas lésiné sur les matériaux ; j’espérai qu’il en était de même pour le reste de la maison.

— Hâtons-nous ! intima Tesla d’une voix d’outre-tombe.

Il semblait choqué par l’aventure, mais de nouveau maître de lui-même. J’aurais aimé en dire autant, car les miaulements suraigus de la bête me faisaient grincer des dents et mettaient mes nerfs à rude épreuve.

— J’étais sorti pour réfléchir, continua-t-il. Bien mal m’en a pris…

Il secouait la tête avec effarement, pendant que nous le suivions dans les profondeurs du manoir.

— L’atelier n’est plus sûr, mais heureusement, j’ai déjà déplacé les machines essentielles après le tremblement de terre de ce matin.

Jules avait moins perdu le nord que moi. Il apostropha Tesla :

— C’est vrai que vous avez ouvert la faille parisienne ?

Je l’observai avec attention pour capter le premier geste, la réaction instinctive, celle qu’on ne contrôle pas. C’était inutile : Tesla fit volte-face, serra les poings et devint rouge comme une pivoine.

— Oui, je l’ai ouverte, commença-t-il… je l’ai ouverte sans m’en apercevoir.

Il avait terminé sa phrase dans un murmure, si bien qu’il me fallut un moment avant d’en reconstituer la fin. Je compris que pour cet homme de science, cette ignorance était inconcevable. Elle le marquait à jamais à ses propres yeux du sceau de l’infamie.

— Comment ça ? continua Jules, imperturbable.

— Jules ! soufflais-je.

Tesla semblait si mal à l’aise que j’en avais mal pour lui. Ses mains s’envolèrent, si bien que je me demandai avec angoisse s’il n’allait pas étrangler Jules – il y avait un précédent. Mais il referma les poings en un geste de frustration et laissa échapper un soupir si long que j’eus l’impression qu’il se dégonflait comme un vieux ballon.

— Il y dix-huit mois, les ingénieurs d’Edison ont reproduit mes expériences parisiennes sur les courants. C’est ainsi qu’ils ont ouvert la faille californienne. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai compris le lien. Quelle humiliation ! Cela m’a amené à travailler sur la communication entre nos dimensions. Vous connaissez la suite…

Il reprit sa progression d’un pas heurté et ne parut retrouver totalement son sang-froid qu’à notre arrivée dans le grand salon, transformé en atelier bis. Les sofas et fauteuils avaient été repoussés contre les murs, des tables et consoles ajoutées, déjà farcies de tout un matériel technique. Au milieu du capharnaüm, le vieil Alfredo s’affairait à trouver une place à chaque objet et remisait avec soin sur les sièges ou sous les tables les bibelots devenus superflus. Cette méticulosité sembla irriter Tesla, qui lui donna des instructions en italien avant de continuer pour nous en français :

— Jules, vous aiderez Alfredo à barricader l’accès à l’atelier. Si ce monstre y pénètre, il ne faut pas qu’il aille plus loin. Mademoiselle Léontine, mettons les barres de fer derrière les volets, ce sera plus sûr. Et ensuite, au travail ! Il n’y a pas un instant à perdre.

Une fois ces précautions prises et Jules revenu avec Alfredo, je me sentis mieux. Nous étions abrités dans un cocon, protégés par de solides volets et la prévoyance de Tesla. Si seulement Hippolyte pouvait nous rejoindre ! Je songeai au calme mythique au cœur de la tempête ; tout cela ne pouvait pas durer très longtemps, considérant ce qui nous attendait à l’extérieur.

— Écoutez-moi bien ! commença Tesla. On peut encore fermer les failles. Il le faut. Nous devrons vivre avec les dégâts déjà subis, mais nous pouvons éviter le pire. Nous le devons !

— Le pire ? s’enquit Jules

— Cette vibration, c’est le début de la fin. Quand les fréquences entreront en résonnance avec l’écorce terrestre, cela créera une réaction en chaîne qui disloquera la planète.

C’était une prévision apocalyptique que j’étais toute prête à croire, dorénavant. Quand des monstres parcouraient les rues en dévorant leurs habitants, plus rien ne semblait incohérent ou alarmiste.

— Il n’est pas trop tard ? balbutiai-je.

— Non ! Nous avons une chance de réussir si nous faisons vite.

Tesla balaya d’un grand revers de main un vase qui trônait encore sur une console. Alfredo le rattrapa au vol, mais ne put sauver le cadre photo qui s’envola lorsque le bras de l’inventeur repartit dans l’autre sens. Sur l’espace dégagé, Tesla posa une grosse valise – plutôt une malle – qu’il ouvrit.

— Ceci est l’équipement que vous allez emporter à Paris.

— À Paris ? fis-je en même temps que Jules.

— À Paris, confirma-t-il. Tous les deux. Enfin, tous les quatre, en réalité. Avec vos faées.

Gus sortit sa tête de ma poche et grimpa sur mon épaule. Un peu de considération de la part de Tesla n’était pas pour lui déplaire.

— Votre tâche consiste à d’arriver jusque-là, au sommet de la ville.

Je songeai immédiatement à l’esplanade devant le Sacré-Cœur et grimaçai. Le souvenir que j’en gardais ne me donnait pas envie d’y poser de nouveau mes bottines. Tesla avait par chance un autre choix :

— Votre destination sera la tour Eiffel.

— La tour Eiffel ! s’extasia Gus, ravi.

Druse apparut et battit des mains en voletant autour de nous. Jules haussa les épaules avec une moue à mon intention : pourquoi pas, après tout ?

— Va pour la tour Eiffel, fis-je.

Je ne l’avais encore jamais visitée. Elle m’intimidait, cette grande girafe de fer toute jaune[1]…

— Mais oui, expliqua l’inventeur. La ferraille de ce monsieur Eiffel conduira merveilleusement l’électricité, jusqu’au cœur de la faille faéerique.

Gus prit un air offusqué au mot « ferraille », toutefois il semblait ravi à la perspective de retourner sur sa tour chérie. C’était le gage qu’il nous y mènerait plus sûrement que nulle part ailleurs.

À cet instant, des coups frappés sur la porte d’entrée me firent sursauter.

— Laissez-moi entrer !

Hippolyte ! Je reconnus sa voix avec soulagement. Alfredo alla ouvrir ; nous tombâmes dans les bras l’un de l’autre.

— Nous étions si inquiets ! m’exclamai-je.

— Moi aussi. Vous avez vu les monstres ? demanda-t-il.

— Tu penses, de très près, même, précisa Jules.

— Ce n’est pas le moment des embrassades, interrompit Tesla. Nous n’avons pas le temps.

— Je suis content de vous revoir aussi, Professeur Tesla, ironisa Hippolyte.

— Écoutez-moi maintenant ! intima Tesla.

Pendant que l’inventeur nous détaillait notre mission, Gus entreprit d’élaborer une tenue adaptée à l’honneur qui lui échoyait : nous guider jusqu’à la tour qu’il avait contribué à construire, objet de toute son admiration.

— C’est ptet la fin des haricots, me souffla-t-il, mais je partirai avec panache.

— Concentrez-vous, enfin ! intima Tesla, ses sourcils froncés en V. Je ne répéterai pas mes explications. Deux cerveaux valent mieux qu’un.

Jules me fit les gros yeux, si bien que je ne quittai plus du regard l’équipement. Ce serait un comble de tout rater par distraction.

 

 

J’aurais aimé immortaliser le moment du départ, tant la tension ciselait chaque détail. Nous formions une ronde, Jules, la malle et moi : la main droite de Jules dans la mienne, sa main gauche fermement cramponnée à une poignée de la malle, tandis que je serrais l’autre poignée de ladite malle. Sur le couvercle en cuir cerclé de bois était assise Druse, aux pieds de Gus. Ce dernier avait endossé le costume de l’ouvrier parisien, casquette crânement posée à l’envers. Il nous tournait le dos et se penchait vers l’avant comme un coureur automobile qui cherche une faible prise au vent, afin de nous propulser vers notre destination. Enfin… nous devrions faire mieux qu’en voiture, si nous voyagions à la vitesse de la pensée. En tout cas, c’était l’idée. Pourvu que nous ne nous perdions pas en chemin !

Au signal prévu entre Gus et moi, je fermai les paupières, puis imprimai mon intention dans le flux d’énergie : objectif Paris. J’eus la sensation que rien ne se passait ; je finis par ouvrir les yeux, déçue et mortifiée, juste au moment où un courant d’air froid me saisissait.

Nikola Tesla, Alfredo, le salon-atelier, tout avait disparu. Nous avions atterri au dernier étage de la tour Eiffel, tout en haut, sur une minuscule plateforme déjà encombrée d’instruments de mesure. Je regardai fièrement Jules, en face de moi, qui découvrait en même temps que moi le paysage. Dans le ciel se montraient quelques étoiles, estompées par les lumières de la ville qui dessinaient les frontières de la civilisation.

Paris.

Paris, à l’heure la plus calme, quand les fêtards sont couchés et les lève-tôt encore endormis.

Paris, illuminée des lampions de la modernité faéerique.

Une rafale me déséquilibra ; je tombai dans les bras de Jules qui me stabilisa.

— Je t’offrirais bien une danse de la victoire, railla-t-il, mais la place nous manque.

— Nous avons réussi ! criai-je pour couvrir le vent.

— VOUS avez réussi, corrigea Jules d’un ton admiratif. Vous êtes les plus forts, Gus et toi.

— C’est bath de se retrouver chez soi, tonna Gus. La Ville Lumière, Paris, ma bonne vieille Pantruche, l’unique, la vraie, nous voilà !

Druse carillonna autour de nous avec excitation.

— Maintenant, à moi de jouer, déclara Jules.

Pendant que mon compagnon s’affairait, je frissonnai et resserrai mon châle, seul rempart contre le froid. Pourquoi n’avais-je pas pensé qu’à Paris, la température en avril ne serait pas aussi clémente qu’en Californie ? Cela semblait plutôt stupide, pour quelqu’un qui venait d’accomplir l’exploit de traverser la moitié du globe en un instant. Je lançai quelques imprécations à l’encontre des vêtements féminins, conçus pour mettre en valeur les formes davantage que pour protéger des éléments.

— Prends ma veste, j’ai pas froid, proposa Jules. Si on sauve le monde, ce serait bête de mourir d’une pneumonie.

Il la défit malgré mes protestations et me la tendit.

— Enfile-la ! Cherche si on peut pas allumer une ampoule. L’équipement de Tesla est autosuffisant, mais si j’y vois rien, je vais avoir du mal à suivre ses instructions.

La tour Eiffel était entièrement électrifiée, avec quelques milliers de lampes, j’avais lu cela quelque part. Cela ne me disait pas comment allumer celle qui nous aiderait à lancer notre procédure. Gus renacla avec dédain.

— Comme si on avait besoin d’une ampoule électrique. Nom d’un petit bonhomme !

Il me regarda avec commisération. Je me sentis rougir de honte.

— Hum, bien sûr… C’est juste que je n’ai jamais pratiqué…

— Tout ce talent gâché…

J’eus envie de protester, de lui reprocher sa sévérité, mais l’idée que nous n’avions pas le temps pour le ressentiment ou les querelles m’envahit. Nous allions peut-être nous quitter à jamais. Nous en avions conscience tous les deux. Si nous réussissions, qui savait ce qui se passerait à la fermeture de la faille ? La volonté qui avait ramené Gus vers moi une première fois, cette volonté obstinée suffirait-elle ? J’aurais aimé le croire, vraiment.

— Montre-moi, soufflai-je.

— Il y a une formule… Pour sûr, je vais pas gamberger pour la dégotter, puisque…

— On s’en fiche, terminai-je.

— Ah, voilà une bonne élève ! Dans le mille : il faut « penser » la lumière.

Pour une raison que je n’expliquais pas, tout semblait tellement facile quand Gus le disait. Je « pensai » la lumière et elle naquit au-dessus de Jules, en éclairant le contenu de la malle.

— Parfait ! approuva mon équipier.

Je pensai ensuite à un rempart contre le froid, comme une paroi de verre autour de nous. Le vent disparut aussitôt, la température devint plus supportable, ce qui me valut un « excellent » de la part de Jules.

Pendant qu’il s’affairait, je scrutai le ciel parisien avec inquiétude. Nous ignorions si des monstres n’avaient pas débarqué, ici aussi. Ou si la terre n’avait pas tremblé. Cela semblait peu probable, car les lumières brillaient de leur éclat habituel et la ville dormait paisiblement, elle ronronnait.

Elle ronronnait même un peu trop : je me rendis compte que la vibration infime que je sentais sous mes pieds n’était pas celle, familière, du métro ou des voitures qui parcouraient les rues. Ici aussi, nous ressentions la trépidation au cœur de la terre que nous devions arrêter à tout prix.

— Vérification des horloges, annonça Jules.

— 18 h 50, heure de San Francisco, 3 h 50, heure de Paris

Tesla nous avait fourni deux horloges parfaitement synchronisées. Si elles avaient gardé cette propriété, nous pouvions sûrement nous y fier, avait-il énoncé. Sinon, il restait les cloches de Notre-Dame, qui sonneraient quatre heures, l’heure convenue entre Tesla et nous.

— C’est bon pour moi, confirma Jules. Tout est paré.

 

[1] La tour Eiffel a été repeinte en cinq nuances de jaune en 1899, du jaune orangé foncé en bas, jusqu’au jaune clair au sommet.

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OphelieDlc
Posté le 03/08/2021
Je n'ai pas résisté, il fallait que je lise la suite sans trop attendre. Et cette fin de chapitre me procure exactement le même effet, il me faut tourner la page et accéder au chapitre suivant sans tarder.

Je n'ai aucune remarque constructive à faire, je note juste que j'aime énormément la relation entre Léo et Gus, ainsi que celle entre Léo et Jules. L'évolution douce pour le deuxième duo apparaît comme une évidence vers laquelle tu nous as savamment entrainé. Bien joué. J'aime également ton souci du détail, exemple ici avec la couleur de la tour Eiffel.

Et rien à voir, mais les titres de chapitre sont toujours très bien trouvés.
Rachael
Posté le 12/08/2021
Je trouve ça drôle que la tour Eiffel ait été peinte en jaune. j'aurais aimé voir ça !
Je m'amuse toujours bien à trouver les titres de chapitres qui font un écho amusant à l'histoire, tant mieux si ça se remarque (je ne suis pas sûre moi-même de prêter beaucoup d'attention aux titres de chapitres des livres que je lis...).
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