33. Le Marché aux Âmes

Par Rachael

Je n’en avais pas fini avec cette journée, car Hippolyte vint frapper à la porte de la minuscule chambre d’enfant mise à ma disposition par Donaldina. J’allais me coucher et n’avais laissé qu’une bougie comme veilleuse. Il se posa sur une petite chaise, dos à un mur orné de gravures religieuses ; depuis le lit où j’étais assise, l’auréole de Sainte Ursule, protectrice des jeunes filles, semblait lui nimber la tête d’une lueur tremblante. Saint Hippolyte ? Je me calais contre la cloison pour l’écouter. Qu’il fasse vite, la perspective de me lever au milieu de la nuit ne me rendait pas réceptive.

— Je voulais te dire que je suis désolé, pour ta faée, attaqua-t-il.

— Mon faée.

J’avais tenté de garder un ton neutre, mais mon amertume devait être perceptible, car il se rembrunit.

— Ton faée, pardon. C’est à cause de mon message si tu l’as perdu. Je ne pouvais pas imaginer…

J’eus soudain envie de lui rétorquer que son manque d’imagination à mon égard était à la racine de tous nos malentendus. Mais il avait l’air d’avoir autre chose sur le cœur. Il frottait le tissu de son pantalon avec ses paumes comme lorsqu’il était hésitant ou embarrassé. Avions-nous bien le temps ce soir pour ses déballages d’états d’âme ?

Je bâillai ostensiblement. Je m’apprêtais à le rembarrer, lui dire d’aller se coucher, quand il se décida.

— J’ai été un bien mauvais frère pour toi, je m’en rends compte. Je n’ai cessé de te rabaisser, de te montrer mépris ou condescendance.

Allons bon, il y allait fort… Son choix de mots m’avait surpris : je me sentis soudain plus éveillée.

— J’aimerais avoir l’excuse de mon éducation ou de la société, au sein de laquelle nous sommes contraints à agir de certaines façons. Mais la vérité, c’est que je sais depuis longtemps que tu possèdes des talents exceptionnels. Les louanges que je recevais, c’était bien souvent toi qui les méritais. Pas moi. Je n’ai cessé de craindre qu’on ne s’en aperçoive. Je me sentais médiocre, tu m’étouffais, alors je t’en voulais, malgré tout ce que tu as fait pour moi. D’une certaine manière, partir étudier à Paris m’a libéré. J’étais seul, je me débrouillais. Je n’avais plus à me comparer à toi.

Il avait l’air de réciter son discours, comme s’il l’avait répété avant de venir. D’ailleurs, il hésita à peine à se lancer dans la suite, poussé par mon expression hébétée ou mon absence de réaction.

— Enfin… c’est ce que je croyais. Lorsque tu m’as rejoint à Paris, j’étais ravi et en même temps en pleine panique. J’avais peur de retomber dans mes vieux travers. Cela n’a pas manqué : quand tu es entrée en contact avec les faées, je me suis vraiment dit que… que je ne valais rien… pas un pet de lapin. J’étais frustré… ou jaloux, ce qui revient au même. C’est pour cela que je ne t’ai rien raconté pour les relevés sismiques, pour mes activités « clandestines » avec le professeur. J’aurais dû…

Il poussa un soupir énorme et parut soulagé, comme si avouer tout cela l’avait d’ores et déjà considérablement allégé. Je n’étais pas si surprise, à dire vrai. Nous avions souvent joué à nous rabaisser l’un l’autre. Rivalité fraternelle. C’était si bête.

— Quant à moi, je suis une bien mauvaise sœur, pour ne pas avoir pris conscience que mon aide te pesait autant qu’elle te profitait. Je suis fautive aussi, sans le moindre doute.

Il y eut un silence, déjà moins lourd qu’au début. Il se racla la gorge et continua.

— Mais avec l’éloignement, j’ai finalement compris ce qui nous rapprochait : la société te veut effacée alors qu’elle me demande d’être fort, dominateur. Cela n’est possible ni pour l’un ni pour l’autre. Avec ou sans faée, tu es si lumineuse que ce serait criminel de te cantonner dans des rôles de second plan. Moi, au contraire, je ne désire pas briller ni commander. D’ailleurs, j’ignore même si je veux devenir ingénieur. Je sais que mes maigres capacités ont été utiles au professeur Belmont et à Tesla ; cela me suffit pour le moment.

— Ne dis pas de bêtises. À chacun ses talents. Tout le monde avance à son propre rythme, le mien est un peu plus rapide, voilà tout.

— C’est exact, tu as toujours été pressée. Mère le raconte souvent : tu marchais à onze mois et parlais couramment à dix-huit.

— La faute à qui ? C’était pour te rattraper, tu devrais bien le savoir.

— Déjà à cette époque ? s’esclaffa-t-il. Depuis, tu m’as largement rattrapé… puis dépassé.

— Cela ne te rend pas médiocre. Il te faut juste trouver ce qui te motive vraiment.

Il haussa les épaules :

— Tu le sais, toi ?

— Non.

— Cela me rassure…

— Enfin, à part sauver le monde, raillai-je. Si je crois ton monsieur Tesla…

Il me montra une moue inquiète.

— Moi, je le crois.

— Le monde vaut-il la peine d’être sauvé ?

Je m’étais surprise moi-même avec cette phrase amère, alors j’essayai de la justifier :

— C’est vrai, le monde est un endroit horrible, où on arrache des enfants à leur famille. Non ! pire : où des mères vendent leurs petites filles à des esclavagistes et des proxénètes.

Il me saisit la main :

— Mais non, cela ne peut pas se passer de cette façon ; ces parents, on les abuse, on les trompe.

Il n’en semblait pas certain lui-même.

— Dans ce monde, avança-t-il, il y a aussi des gens comme Dolly, qui consacrent leur vie à secourir les autres. Est-ce que cela ne compense pas ?

— Donaldina agit au service de Dieu… mais est-ce qu’un dieu peut vraiment laisser faire cela ?

Ces dernières phrases, je les avais murmurées. Hippolyte ne les entendit pas ou bien il fit semblant. Il reprit sur un ton enjoué :

— Je gage que demain, on récupérera ton faée ; et toi, tu retrouveras le moral. J’ai vu ce que vous pouviez accomplir tous les deux. On aura bien besoin de vos talents.

Il hésita.

— J’avais tort de chercher à te renvoyer à Paris, mais c’était sans mauvaises intentions : je ne voulais que te mettre à l’abri. Promets-moi de rester prudente, demain. Ce sera dangereux.

Je me retins de lui énumérer tout ce par quoi j’étais passée depuis sa disparition. Il était loin de tout savoir, mais nous aurions le temps plus tard, si tout tournait comme nous l’entendions.

— Je ferai attention, je te le promets. Et toi, tu ne te mettras pas en danger pour moi.

— D’accord…

Devant son peu d’enthousiasme, je me raclai la gorge et croisai les bras jusqu’à ce qu’il concède.

— Je te le jure. Croix de bois, croix de fer…

— Ah, quand même ! Eh, on va y arriver, Hippo.

Un silence passa. Mes paupières s’alourdissaient.

— Je tombe de fatigue. Mais je suis contente qu’on ait parlé.

— Moi aussi… Bonne nuit, Léo.

— Bonne nuit, Hippolyte.

Une fois mon frère parti, je sortis de mon sac la bourse que j’avais retrouvée posée sur la table de nuit, dans ma chambre chez Tesla. Protégés par le tissu vert égayé de fils d’or, quelques francs et centimes ainsi qu’une liste de plantes médicinales griffonnée de ma main. Cela me ramenait des mois en arrière, à Paris, et encore plus loin, à Rennes, jusque chez le marchand où mère et moi avions sélectionné ensemble le tissu. Elle avait ensuite cousu la bourse de ses doigts habiles, assise dans son fauteuil préféré, derrière la fenêtre sur cour. À vrai dire, elle avait choisi le tissu, car je ne m’en souciais guère, si bien qu’il reflétait sa personnalité plus que la mienne. Tout était tellement plus simple à l’époque. Je me mis sous mes couvertures, la bourse encore à la main. Mes idées s’embrouillèrent et le sommeil m’entraîna vers le fond. Tant mieux, ce n’était pas le moment de se bercer de nostalgie ni de douter.

 

 

Les ruelles de Chinatown étaient étroites, obscures et mal pavées. Elles empestaient le poisson pourri et l’urine, tout autant que d’autres relents douceâtres que je ne cherchai pas à identifier ; je me contentai de marcher en levant haut les pieds. En brique ou en bois, les bâtiments paraissaient tous de guingois. Ils penchaient vers nous d’une manière menaçante, comme pour nous signifier que nous étions des intrus par ici.

Je me repris. Cela n’avait aucun sens. On les avait forcément construits droits. Mais je me sentais tellement démunie et vulnérable, sans Gus, que je me laissais bêtement emporter par mon imagination.

Devant nous marchait Tien Fu Wu, une jeune femme d’origine chinoise qui avait toute la confiance de Donaldina : elle était pour ainsi dire son bras droit. Elle nous menait avec sûreté le long des venelles, sans jamais hésiter, le pas souple et léger. Avait-elle donc des yeux de chat ? Elle leur faisait concurrence en tout cas, en se déplaçant si silencieusement que les matous qui fouillaient les poubelles ne bronchaient même pas. Concentrée sur sa silhouette fine, j’avançai à pas mesurés, par crainte de glisser sur les pavés inégaux. Je me sentais gauche ; la main d’Hippolyte qui me tirait en avant me gênait davantage qu’elle m’aidait.

Après plusieurs minutes de progression, Tien nous indiqua un bâtiment en briques, qui se distinguait des autres par son aspect délabré.

— It is there![1]

Aucune activité visible ou audible, ni dehors ni dedans. Pas de gardiens, ou alors ils étaient bien cachés.

— Ça sera pas coton d’entrer, nota Jules, y a des fenêtres aux vitres cassées.

— Cela ne vous semble pas bizarre ? remarquai-je.

— Non, répondit Hippolyte. La valeur de cet endroit ne réside pas dans les cuves, mais dans la capacité des clairvoyeurs du tong à coordonner leurs talents pour attirer des âmes en nombre. Ils n’ont aucune raison de surveiller la salle en dehors des périodes de marché. À cette occasion, ils effectuent un filtrage des acheteurs, mais c’est uniquement pour rester entre gens de bonne « company ».

Il avait prononcé le dernier mot à l’américaine, avec une pause. Notre absence de réaction n’était visiblement pas l’effet qu’il escomptait.

— Oui, enfin, une company, c’est une entreprise…

Son jeu de mot franco-anglais tombé à plat, il se racla la gorge.

— Toujours est-il qu’ils ne s’attendent pas à ce qu’on leur vole des âmes. Si on se cache bien, je ne pense pas qu’on craigne grand-chose.

Hippolyte remercia chaleureusement mademoiselle Tien avant de la congédier. À partir de là, nous étions seuls : seuls à prendre des risques, seuls responsables du succès ou de l’échec de l’entreprise.

— Est-ce qu’on a vraiment besoin d’entrer ? demanda Jules. Dehors, on serait pas assez proches des cuves ? On pourrait filer en deux temps trois mouvements.

C’était plus facile à dire qu’à faire : je ne voyais aucun endroit où trois personnes pourraient se cacher à proximité. Nous n’étions pas invisibles comme les faées. Ici les rues étaient larges et moins encombrées qu’au cœur de Chinatown. Les bâtiments bien alignés ne ménageaient aucun renfoncement où se dissimuler.

Jules dressa le même constat :

— Tant pis.

— Sans compter que ce serait catastrophique d’être à peine trop loin, ajoutai-je.

Hippolyte était déjà en train d’enlever des bouts de verre coupant d’une fenêtre ; il nous fit signe de le suivre. En nous tirant ou nous poussant les uns les autres, il ne nous fallut que quelques poignées de secondes pour basculer à l’intérieur.

Pendant que mon frère inventoriait les voies de sortie possibles pour plus tard, je découvris les cuves, faiblement éclairées par la lune qui se montrait au-dessus d’un toit vitré. Pas très hautes – elles m’arrivaient à l’épaule –, elles étaient en revanche d’un diamètre respectable – trois mètres peut-être. Il y en avait deux, mais une seule comportait un couvercle rudimentaire, un carré grossier de planches plus grand que la cuve. Légèrement décalé, il laissait voir une petite portion d’un liquide dont se dégageait une odeur chimique, huileuse et âcre à la fois. Je plissai le nez avec dégoût à la pensée que Gus allait baigner dans ce mélange nauséabond.

Le bâtiment de forme rectangulaire était assez dépouillé en dehors des deux cuves et de quelques chaises qui les entouraient, mais il possédait une large galerie au premier étage. C’était d’une conception ingénieuse, car ainsi la lumière pénétrait tout l’espace par la verrière : cuves en bas et bureau vitrés des superviseurs au-dessus.

— Ce sera idéal pour se planquer, là-haut, remarqua Jules. Personne y va jamais, regardez la couche de poussière !

— Parfait, décida Hippolyte. Montez bien tous dans mes pas, sur le côté des marches, pour éviter de laisser trop de traces.

Au premier s’entassait un bric-à-brac qui avait dû être remisé là dans le but de dégager l’espace du bas pour les acheteurs.

— On voit tout par les vitres, s’extasia Jules.

— Il faudra les nettoyer, elles sont presque opaques de saleté, remarquai-je.

— Pourvu qu’on n’éternue pas, avec toute cette poussière, grommela Hippolyte.

— Par moment, commenta Jules, on a du mal à oublier vos origines bourgeoises…

J’aurais bien aimé lui montrer ma désapprobation afin d’effacer le sourire moqueur que je devinais sur son visage, mais la pénombre nous avait transformés en silhouettes noires.

— Druse, tu nous éclaires, s’il te plaît ? demandai-je.

Entre nous naquit une lueur dorée qui me permit de gratifier Jules d’une grimace outrée. Elle manqua de sincérité, car, trop contente de ma trouvaille, j’en oubliai d’être fâchée.

— Druse, traîtresse ! râla Jules, sans pouvoir se retenir de sourire.

— Arrêtez avec vos jeux de lumière, nous gronda Hippolyte. On se cache et on attend.

J’entendis Jules qui étouffait un rire derrière sa main, si bien que je ne pus m’empêcher de glousser à mon tour. Pendant plusieurs minutes notre hilarité discrète se nourrit des grognements de réprobation non moins discrets d’Hippolyte. Au moins, nous ne risquions pas de nous endormir.

 

 

Il s’était peut-être écoulé une demi-heure quand des ombres silencieuses firent leur apparition, porteuses de lanternes rouges au bout de longs bâtons. Je secouai Jules qui ronflait doucement à côté de moi.

— Réveille-toi, et pas un bruit ! lui soufflai-je dans l’oreille.

Dans la lueur sanglante, les silhouettes semblaient issues d’un unique moule : même taille, même tunique chinoise aux chevilles, même petit chapeau arrondi. Les clairvoyeurs firent cercle autour de la cuve pleine, leurs lampes levées haut. À un signal invisible, leurs voix s’élevèrent au son d’un gong dont les vibrations graves me remuèrent l’estomac. Ce qui flotta jusqu’à moi n’était pas vraiment un chant, plutôt des formules psalmodiées auxquelles je n’entendais rien. Elles devaient être prononcées en chinois ou dans un langage encore plus mystérieux, celui des faées et des esprits, celui des âmes. Cela dura un long moment d’une incantation qui aurait dû m’endormir – Hippolyte semblait y avoir succombé – mais qui au contraire me galvanisa, m’entraîna, à tel point que je dus résister pour rester en place. J’agrippai la main de Jules et la serrai. Comme il serrait la mienne en retour, je perçus son pouls rapide : je n’étais pas la seule à ressentir les effets de ce qui se passait en bas. Le Nether nous attirait.

Au bout d’un temps infini à tanguer à la frontière des mondes, à demeurer en marge de l’appel que répétait inlassablement le cercle des clairvoyeurs, Jules et moi fûmes les témoins ébahis de la ruée des âmes : la « faille » entre les dimensions s’était ouverte, ou alors les âmes avaient traversé le « pont ». Quoi qu’il en soit, elles se précipitaient dans la cuve qui n’attendait qu’elles. Elles laissaient autour d’elles de longs filaments d’un vert émeraude, restes d’énergie faéerique qui lançaient des feux d’artifice en menaçant de révéler notre présence. Je me recroquevillai derrière la vitre pour me fondre dans l’immobilité des objets entassés. J’osais à peine respirer. Je serrai de toutes mes forces les doigts de Jules.

Là, dans la masse affolée des âmes, j’en reconnus une qui tentait de ne pas perdre sa cohésion, sa raison : Est-ce que ?... Gus ! C’était Gus !

Je m’accrochai à la main de Jules comme à une ancre et me jetai à sa poursuite dans la mêlée.

 

[1] C’est là !

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EryBlack
Posté le 08/01/2023
Coucou Rach ! Super cool cette fin de chapitre, ça en jette visuellement, cette invocation. Concernant la scène du début entre Léo et Hippo, je la trouve très importante car leur relation est centrale, mais je me questionne sur certains points. Par exemple, pourquoi Hippolyte a-t-il choisi ce moment pour en parler ? J'aurais bien aimé sentir une forme de déclic chez lui dans les chapitres précédents, pourquoi pas en rapport avec le décalage entre Jules et lui. Je me questionne aussi sur le dialogue en lui-même, qui est très écrit. Tu le justifies en partie en disant qu'Hippo a peut-être répété son discours, mais je trouve ça un peu dommage car la sincérité du sentiment en est amoindrie à mes yeux. Tout ce qu'il livre, d'une certaine façon, tu l'as déjà suggéré à travers les yeux de Léo, tout au long du roman. Nous livrer le point de vue d'Hippolyte et le faire s'excuser, c'est super chouette, mais le côté "récité" ne me convainc pas pleinement. En fait je suis très contente que cette scène existe, mais je trouve qu'elle pourrait avoir davantage d'impact et de crédibilité en remaniant certains de ses ressorts. Hippolyte livre de lui-même des sentiments assez honteux : jusque-là, rien dans son personnage ne m'a donné à croire qu'il était assez mûr pour cela. Du coup, j'aurais eu plus de facilité à croire une scène où par exemple il se livrerait suite à un mouvement d'humeur, un peu par accident, comme ça peut arriver parfois, et puis après on a mis les pieds dans le plat et il faut bien en dire un peu plus. Là, pour moi, il est peut-être un peu trop maître de lui-même dans ses confidences : il décide quand les faire, il les module, elles nous sont livrées sur un plateau... Autant je suis contente que le personnage prenne du recul, autant là ça fait beaucoup ! Voilà, c'est évidemment un point de vue très personnel et subjectif. Pour te dire d'où je parle : j'ai un frère que j'adore et j'étais ravie de trouver dans ton histoire une relation fraternelle telle que celle-ci. Et la rivalité intra-familiale est un thème qui m'intéresse de plus en plus au fur et à mesure que je grandis et que je perçois sa place dans les familles qui m'entourent. D'où mon appétit pour ce genre de scène et mes attentes peut-être un peu trop polarisées en la matière (?).
Cela dit, j'aime beaucoup la fin de la scène avec cet objet qui renvoie symboliquement Léo en arrière tout en faisant le lien avec Tesla, je trouve ça bien vu.
Et maintenant, allez : récupérons le gugusse !
Rachael
Posté le 17/01/2023
Merci pour ton retour sur cette scène. Il va falloir que je la relise avec ta vision en tête. Peut-être en effet qu'un déclencheur serait plus crédible, d'ailleurs si j'ai mis qu'il avait l'air de réciter, c'est que dans mon idée, il avait effectivement répété, ressassé ce qu'il avait à dire, parce que bon, ce n'est pas facile d'avoir à admettre ce genre de choses. Mais c'est vrai que cela suppose une maturité qu'il n'a pas franchement démontré jusqu'ici.
OphelieDlc
Posté le 09/07/2021
Excellent chapitre !
Pardon pour la lenteur de ma lecture et donc de mes commentaires, mais on fait durer les bonnes choses.
Plein de "résolutions" ici, mais surtout celle de la relation Hippo/Léo. Un Hippo qui deviendrait presque féministe avant l'heure.
J'ai beaucoup aimé les réflexions de Léo concernant l'existence d'un Dieu qui laisserait ces choses se faire. Et je me souviens que tu avais abordé ce sujet dans un post sur le forum.
J'ai juste une question concernant Tien Fu Wu. Tien Fu c'est son prénom ? Si oui, il doit être à la fin selon l'ordre Nom Prénom chez les chinois.
Rachael
Posté le 09/07/2021
Hello,
Hippo féministe, je ne sais pas, mais à cet instant, il est honnête avec Léo et avec lui-même et prend conscience de certaines choses..
Pour Tien Fu wu, c'est ainsi que je l'ai vu écrit alors, j'ai simplement repris le nom (oui, parce que c'était vraiment une proche de Donaldina)
Merci pour ta lecture, et ne t'inquiète pas pour la lenteur !
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