32. La mission

Par Rachael

Ce n’est pas dans l’imitation physique superficielle des hommes que les femmes vont affirmer leur égalité et plus tard leur supériorité, mais dans l’éveil de l’intellect féminin. (…) Les femmes ignoreront les antécédents et surprendront la civilisation par leurs progrès[1].

Nikola Tesla

 

 

Tesla fit preuve de beaucoup d’enthousiasme à partager ses mesures sismiques avec nous, c’est-à-dire moi et mon « assistant », comme il appelait Jules sans que celui-ci réagisse par plus qu’une moue agacée. Le scientifique posa ses relevés sur une grande table carrée, les feuilles bien droites alignées par trois les unes à côté des autres. Ses gestes étaient précis, millimétrés, et il portait des gants, comme s’il répugnait à toucher le papier. Il nous fit comprendre que nous ne devions pas les déplacer. Quel homme bizarre, avec ses manies ! Il bougeait beaucoup aussi et tournait autour de la table toutes les quelques minutes. Agacée, je finis par remarquer qu’il faisait invariablement trois tours à chaque fois. Toujours dans le même sens.

Pour des novices, les graphiques ne signifiaient pas grand-chose, mais nous étions quand même capables d’apprécier la tendance à l’amplification du phénomène sismique. San Francisco se situait en outre dans une zone déjà sujette aux secousses, ainsi que notre hôte nous le démontra grâce à des documents qui décrivaient un tremblement de terre majeur durant l’année 1868. Pour lui, sensibilité naturelle ajoutée aux perturbations faéeriques constituaient un mélange détonant. Des grands capitalistes bouffis d’importance aux immigrés faméliques tout juste arrivés, les habitants de la baie risquaient tous le pire. Et très vite, selon ses prévisions !

— Pour fermer les failles, nous devons opérer en même temps ici et à Paris. Mais nous n’avons pas le temps de prendre des moyens de transport conventionnels. Il faut passer par le monde faéerique, comme vous l’avez fait déjà.

Sous des sourcils froncés, ses yeux d’orage brillaient de colère et de détermination, comme s’il entendait me convaincre de l’urgence d’agir par la seule force de sa volonté. Jamais encore n’avais-je ressenti un tel sentiment d’imposture. S’il comptait sur moi, alors que je n’avais plus de faée, il n’était pas près de les refermer, ses failles ! Nous nous regardâmes avec consternation, Jules et moi.

— Jules pourrait vous aider, suggérai-je.

Ils me dévisagèrent l’un et l’autre comme si j’étais demeurée. Seul Hippolyte semblait satisfait que je ne sois plus la cible des entreprises suicidaires de Tesla.

— C’est une excellente idée, appuya-t-il.

— Non ! refusa Tesla sans même lui accorder un regard. J’ai besoin du maître, pas de l’assistant.

— Impossible, fit Jules en écho. Druse et moi, nous n’avons pas vos capacités, à Gus et à toi. Sans compter que j’ai pas été formé, ne l’oublie pas, Léo.

Mais enfin, moi non plus, je n’avais pas reçu l’enseignement dispensé par l’État ! De toute façon, j’étais devenue sourde et aveugle au monde faéerique. Que pourrais-je donc accomplir sans Gus ?

— Quoi, votre faée a disparu ? s’écria Tesla quand je réussis à caser deux mots sur ma situation.

— Je dois le récupérer. Il m’a donné rendez-vous au marché aux âmes. Demain !

Tesla se raidit, demanda qu’on lui laisse cinq minutes ; il sortit sans rien dire de plus, l’air absent.

— Il est allé prendre le frais, expliqua Hippolyte. Pour réfléchir. Il va faire quelques tours de la maison ; il reviendra dans cinq minutes. Et je te garantis qu’il aura une solution à ton problème.

— Tu veux dire qu’il va faire plusieurs fois le tour de la maison ? Ce ne serait pas trois tours, par hasard ?

Bingo. Mon frère se troubla, fourragea dans ses cheveux avec embarras, puis finit par acquiescer.

— Trois, oui, c’est exact. Cela l’aide à se concentrer.

— Ce n’est pas normal, Hippolyte. Les gens ont leurs petites manies, certes, mais il est plus que bizarre. On peut vraiment lui faire confiance ?

— Oui, j’en suis convaincu. Mais on n’a pas tellement le choix, en définitive.

 

 

Mon frère n’avait pas menti. Aussi étrange que cela parût, Tesla revint cinq minutes après avec une idée. Il ne consentit toutefois à nous la livrer qu’après un véritable cours d’histoire sur l’origine, les tenants et aboutissants de ce marché aux âmes.

À sa source, on trouvait l’avidité des industriels californiens – en particulier Edison, mais il n’était là qu’un parmi d’autres, nota l’inventeur avec dédain. Tous avaient réclamé quantité de faées dès l’ouverture de la faille. Alors qu’à Paris, les clairvoyeurs employés par les entreprises – aidés de leur faée « familière » – suffisaient à recruter en quantité suffisante les ouvrières « de la ruche » comme aurait dit Gus, ici, l’ampleur de la demande de main-d’œuvre faéerique avait engendré une pénurie.

— Vous savez que de nombreux Chinois sont venus en Californie pendant la ruée vers l’or, énonça Tesla, puis dans les années 1870, pour construire le chemin de fer.

Je faillis répliquer que je l’ignorais et ouvris la bouche avant de réaliser que le professeur n’attendait pas de réponse. Je devais – nous devions – nous contenter d’écouter ses explications afin d’en tirer les connaissances qui nous faisaient défaut. Je me concentrai pour suivre la musique de son français légèrement chantant.

Ces travailleurs débarqués de l’Est lointain étaient restés en Californie, si bien qu’une véritable ville chinoise avait émergé au cœur de San Francisco : Chinatown. C’était une ville au sein de la ville, avec ses usages et ses règles, peuplée en grande majorité d’hommes, car des lois restrictives sur l’immigration avaient empêché la plupart de ces ouvriers de faire venir leur famille. Chinatown était gérée par des tongs, organisations communautaires plus ou moins bienfaisantes sur les agissements desquels la police, débordée ou corrompue, fermait les yeux.

— On y voit prospérer au sein de certains tongs les activités illégales les plus répugnantes, s’insurgea Tesla, comme les fumeries d’opium, la prostitution et même le trafic d’êtres humains.

Pas étonnant qu’à l’ouverture de la faille californienne, un de ces tongs ait flairé dans la demande de main-d’œuvre faéerique un nouveau moyen de s’enrichir. Il avait recruté des émigrés chinois pauvres, clairvoyeurs aux talents insoupçonnés. En additionnant leurs pouvoirs, ceux-ci parvenaient à attirer et stocker les faées ouvrières, les « âmes », dans de grands réservoirs. Ne restait au tong qu’à les céder au plus offrant lors de ventes aux enchères régulières. Un coup de génie : personne n’envisageait de procéder autrement, malgré des tarifs coquets. C’était le fameux marché aux âmes, où tous s’approvisionnaient en main-d’œuvre bon marché pour leurs projets titanesques.

— Qui aurait parié, s’étonna Tesla, que ces petits êtres rabougris pouvaient devenir clairvoyeurs ?

Je le regardai avec réprobation. Je ne connaissais pas ces Chinois, mais sa remarque était désobligeante envers toute une communauté. J’en oubliai de me taire et lançai avec acidité :

— Qui aurait parié que les femmes pouvaient devenir clairvoyeuses ? On dirait bien que la force physique ne fait rien à l’affaire.

Il me fixa sans animosité, l’expression indéchiffrable, avant de me surprendre :

— Les femmes surpasseront bientôt les hommes, quand elles leur auront arraché l’égalité et le droit à l’éducation.

Il s’interrompit, peut-être satisfait par mon visage stupéfait, balaya l’air d’une main comme pour effacer cette disruption dans son discours, puis reprit :

— Mais ce n’est pas le sujet du jour. Pour revenir à Chinatown, c’est là qu’il vous faudra aller. Et, petits ou non, ces Chinois sont dangereux. Mais j’ai tout prévu : je possède une alliée dans la place. Quand le prochain marché aura-t-il lieu ?

— Demain à l’aube, répondit Hippolyte. Il se tient tous les mercredis.

— Tous les mercredis, nota Tesla d’un air absent. C’est périodique donc… hebdomadaire…

Il s’interrompit au milieu de sa réflexion et sembla soudain très loin de nous, dans une dimension de la pensée où nous ne pouvions le suivre. Sa distraction ne dura cependant qu’un instant. De nouveau affable, il s’appliqua à nous détailler le déroulement des opérations tel qu’il le voyait.

 

 

C’est ainsi que vers la fin l’après-midi, une voiture électrofaéerique conduite par Alfredo, un vieux chauffeur de confiance, nous laissa, Jules, mon frère et moi, devant un bâtiment de brique austère : la mission presbytérienne.

— Chinatown est tout près, nous apprit Hippolyte en pointant vaguement vers le devant de l’auto.

Comme je me tordais le cou pour voir ce qu’il désignait, Jules ironisa :

— La visite touristique est programmée pour demain matin.

Il plissa le nez avec une grimace. J’inspirai avec précaution et fus transporté ailleurs : en plus des effluves habituels de crottin de cheval flottaient dans l’air des senteurs de plantes – ou de fleurs, peut-être ? Comme si on avait brûlé des herbes aromatiques inconnues. Pas de doute, dans la direction indiquée par Hippolyte, un autre monde nous attendait.

Celui de la mission paraissait plus familier. Une lettre du professeur Tesla nous servit d’introduction et de sauf-conduit devant la maîtresse des lieux, Donaldina Cameron.

— Welcome ! Bienvenue ! fit celle-ci. Ce dear mister Tesla ; il a aidé beaucoup notre mission.

C’était une femme encore jeune, dont les cheveux avaient déjà entièrement viré au blanc. Elle les portait relevés en un chignon sur la tête, ce qui dégageait son visage avenant et énergique, agrémenté de lunettes rondes. Elle s’exprimait dans un français hésitant, avec un accent prononcé ; mais en parlant lentement nous nous comprenions, ce qui nous arrangeait bien. Nous la suivîmes dans un salon qui faisait office de salle de travail, où s’alignaient sur des sièges des jeunes filles de tous âges au visage de lune et aux yeux en fente horizontale. Dos aux fenêtres, leur ouvrage baigné par la lumière du soir, elles apprenaient la couture dans un silence tranquille. Elles nous observèrent par en dessous et semblèrent trouver notre troupe amusante, car de petits gloussements me firent plusieurs fois tourner la tête vers elles.

— Les amis de Monsieur Tesla sont les amis de moi, continua notre hôte. Je aide vous, avec plaisir. Excusez mon pauvre français. Appelez-moi Dolly !

Nous la remerciâmes en chœur.

— Nous vous serions très reconnaissants, Dolly, dit Hippolyte, si vous pouviez nous aider à nous infiltrer jusqu’au marché aux âmes.

— Yes, yes, Tesla a dit que vous allez expliquer moi ?

Hippolyte traduisit en anglais, afin de bien s’assurer de la bonne compréhension de nos objectifs. Il m’impressionnait : il se débrouillait parfaitement bien dans cette langue qu’il n’avait jamais apprise avant son départ de Paris.

Donaldina acquiesçait, sérieuse et concentrée. Les paroles de Tesla me revinrent en mémoire. Il vouait beaucoup d’admiration à cette femme ; il la considérait comme une véritable héroïne américaine. Elle s’était fixé pour mission de sauver de petites Chinoises d’un répugnant trafic d’esclaves sexuelles pour leur donner un avenir en leur enseignant l’anglais, l’écriture, la couture. Ces fillettes étaient amenées très jeunes en Californie, en toute illégalité, pour travailler en tant que domestiques ; leur sort, à la puberté, devenait encore moins enviable : elles étaient vendues à des établissements de prostitution, ce qui les condamnait à une existence courte et misérable. Donaldina s’y opposait par tous les moyens. Elle arpentait Chinatown, reniflait les maisons de passe bien cachées et allait jusqu’à organiser des raids pour en libérer les fillettes. Elle devait alors mobiliser la police, entreprise hasardeuse, car l’administration fermait largement les yeux sur ces trafics odieux. Tout cela ressemblait à un conte de chevalerie, mais un seul regard sur le visage de cette femme me transforma en convaincue. Si quelqu’un pouvait nous aider à naviguer dans les ruelles de Chinatown, cette personne providentielle se tenait en face de nous. D’ailleurs, je n’oserais jamais l’appeler Dolly, elle m’impressionnait trop. Les trafiquants chinois, eux, la surnommaient la « white devil », la diablesse blanche.

 

 

Quand Donaldina déroula devant nous un plan, sur une grande table tachée d’encre réservée aux travaux d’écriture, je ressentis une bouffée d’admiration pour l’ingéniosité de Tesla. Notre hôte et ses assistantes connaissaient le moindre recoin du quartier, ses passages dissimulés, ses raccourcis et ses échappatoires. Les guides parfaites !

Le plan était probablement unique : dessiné à la main, il comportait bien entendu les rues principales, mais également toutes les ruelles, aussi petites fussent-elles, ainsi que les passages aériens ou souterrains. Il regorgeait de couleurs. Donaldina nous en révéla la signification : les différents verts étaient réservés aux commerces légitimes – épiceries, tailleurs, restaurants et ainsi de suite – tandis que les autres teintes indiquaient des activités plus ou moins illégales, le violet pour les fumeries d’opium, le rouge pour les maisons de prostitution, le bleu pour les lieux de combats clandestins. Au sud de la ville chinoise, une unique case orange que Donaldina entoura d’un léger trait de crayon.

— Le soul market, le marché des âmes, yes ? C’est dans un vieux atelier pour les… tentures ?

Hangings? traduisit Hippolyte.

— No, no!… Dyes.

— Ah, teintures ?

— Teintures, oui. Il y avait plusieurs grands cuves pour les couleurs ordinaires, comme le blue des jeans ; maintenant elles contiennent les âmes, les jours du market.

— Ce n’est pas interdit ? m’étonnai-je.

— Non, c’est bien légal, me détrompa Hippolyte, mais cela reste un lieu de transactions discrètes. Trop d’intérêts en jeu…

Je perdis un instant le fil de la conversation laborieuse ; je visualisai les âmes qui nageaient dans une cuve d’eau bleue, puis ressortaient habillées de l’uniforme du travailleur d’ici. Avec leur pantalon et veste bleus, leurs ailes d’ange comprimées par le tissu raide, elles avançaient à la queue leu leu, comme issues d’une fabrique. Leurs visages enfantins étaient ronds aux yeux fendus, tous semblables. Je clignai des paupières pour déloger cette image envahissante, presque hallucinatoire, en fustigeant mon imagination en plein dérapage. La fatigue et l’angoisse me tombaient dessus. Retrouverai-je Gus, demain ? Je me pris à rêver à l’apparence qu’il revêtirait lors de sa réincarnation. Étais-je vraiment celle qui la déterminait ? Certainement pas de manière consciente, en tout cas.

Après la reconnaissance de notre parcours dans Chinatown, Donaldina nous fit les honneurs de mets fort exotiques, élaborés avec soin par ses cuisinières chinoises afin de ne pas désorienter ses petites pensionnaires. Nous dînâmes des mêmes plats, dans un salon intime plutôt que dans la salle commune, saturée des bruits du repas. Une fois passée la surprise d’un goût à la fois sucré et salé, je mangeai avec appétit.

— À Chinatown, commenta Donaldina, on trouve tous les choses pour la cuisine chinois.

La conversation se poursuivit dans un français approximatif mêlé d’anglais. Elle nous conta la vie dans la mission, l’éducation des fillettes, les défis toujours renouvelés pour organiser les sauvetages de nouvelles arrivantes, débarquées clandestinement de bateaux en provenance de Chine. Combien de jeunes filles ou femmes sacrifiées pour quelques-unes que Donaldina et son entourage parvenaient à préserver du pire ? C’était une femme croyante : Dieu l’assistait dans son sacerdoce, elle ne doutait pas de sa propre utilité, mais ses efforts ne suffisaient jamais. Elle désespérait de faire comprendre aux Californiens que les Chinois étaient des hommes et des femmes, comme eux. Leur sort ne les intéressait pas : ces « petits hommes », ainsi qu’ils les appelaient, leur restaient aussi étrangers que les faées.

C’était passionnant, mais j’avais du mal à oublier les faées dans leurs cuves, au point de détourner la conversation.

— Comment l’Église presbytérienne voit-elle les faées ? demandai-je.

— Les fairies ? Ce sont les lost souls… des âmes perdues, yes ?

— Pas des démons, alors, comme le dit l’Église catholique ?

Elle parut choquée à cette idée.

— Les fairies nous aident, elles sont travailleuses. Les demons sont paresseux et mauvais.

Si seulement j’avais pu avoir cette conception tranchée et ces certitudes… J’allais chercher Gus, car je tenais à lui, mais je n’étais sûre de rien.

Quand le dernier plat fut servi et la cuisinière renvoyée, Donaldina donna ses ultimes recommandations : elle voulait un compte-rendu de notre expédition, afin de documenter la traversée des faées vers notre monde. Les tongs, ces organisations de Chinatown responsables des trafics d’êtres humains, géraient aussi le marché aux âmes, ce qui jetait un fort doute sur le fonctionnement de celui-ci.

— Vous devez lever tôt demain matin, continua-t-elle. Very early. Le market ouvre at seven, sept heures, mais les fairies sont appelées avant. Si vous partez la mission vers trois heures, yes, c’est bien pour arriver avant que tout commence.

Trois heures ? Pauvres de nous ! L’assistance se débanda rapidement après cette déclaration ; nous migrâmes vers les chambres préparées pour nous. La nuit s’annonçait courte, mais ces chiches heures de sommeil ne seraient pas superflues avant d’entreprendre notre opération.

 

[1] It is not in the shallow physical imitation of men that women will assert first their equality and later their superiority, but in the awakening of the intellect of women. (…) Women will ignore precedent and startle civilization with their progress.

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EryBlack
Posté le 05/01/2023
Méga intéressante, cette Donaldina Cameron, je vais lire sa fiche avec intérêt. La connaissais-tu avant d'écrire l'histoire ou es-tu tombée sur elle au cours de tes recherches ? En tout cas, cet ancrage historique est toujours aussi cool !
Concernant Tesla, je pense que j'ai fait une petite confusion entre lui et Edison. J'ai mis l'entrepreneur et l'inventeur dans le même panier, je crois. Peut-être parce que je vois mal comment quelqu'un comme Tesla qui est tellement branché innovation pourrait volontairement agir pour un "retour en arrière" tel que le supposerait le renoncement à l'énergie faéerique, et ce même pour de bonnes raisons. Mais je n'en suis quand même pas à considérer ça comme une incohérence, ne connaissant pas encore suffisamment le gaillard ! Le personnage tel que tu l'écris m'inspire plutôt de la sympathie, en tout cas. Concernant les TOCs que tu décris, est-ce que ce sont d'authentiques troubles dont souffrait le personnage ou bien une interprétation personnelle de la forme qu'ils pouvaient prendre ? C'est convainquant, en tout cas. J'ai tellement de souvenirs de lectures au cours desquelles j'avais envie de me ruer sur wikipédia pour démêler le vrai du fictif... Très chouette sensation !
Un détail : tu écris généralement "Nikola Tesla", sauf en tête de ce chapitre : "Nikolas"
Rachael
Posté le 17/01/2023
Exa
Rachael
Posté le 17/01/2023
Exactement, je suis tombée sur Donaldina au cours de mes recherches, et j'ai trouvé le personnage intéressant: à rebours du machisme et du racisme de l'époque, mais quand même bien une femme de son époque, très religieuse et soucieuse de marier ses protégées pour leur assurer un avenir.
Pour ce qui est de Tesla, c'est tout à fait authentique, il souffrait de TOCs assez handicapants (surtout à l'époque, où on ne savait pas ce que c'était) : les boucles d'oreille, les tours de la maison, ce sont des choses qu'on trouve sur lui en creusant un peu.
C'est bien Nikola, je vais corriger, merci !
OphelieDlc
Posté le 25/06/2021
Après avoir été un peu utile dans mes derniers commentaires, je reviens pour une simple appréciation encore une fois. Je tenais juste à te dire que j'aime beaucoup la manière avec laquelle tu utilises les éléments historiques puis les détournes très légèrement afin de servir ton récit et son intrigue. C'est très bien fait, tout se tient et je trouve que c'est une manière très habile de faire appréhender l'Histoire à un public jeunesse. Si tu avais le moindre doute concernant la réception de ton récit auprès de la communauté historienne, ce n'est que mon avis et il vaut ce qu'il vaut, mais j'aime énormément cet aspect de ton récit.
Rachael
Posté le 29/06/2021
Hello,
Merci une fois de plus pour tes commentaires toujours bienveillants ! J'ai appris beaucoup de choses moi aussi en faisant ces recherches historiques, c'était vraiment intéressant ! tant mieux si ça passe bien dans le récit.
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