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Par Jamreo

Donnie remontait le couloir du deuxième étage. Il avait redressé le bord de son chapeau de cow-boy et actionné un pistolet imaginaire vers un infirmier qui passait par là. Pouces rangés dans les poches de son jean, il s’engagea dans l’escalier. En tant que prince des escaliers, il se mettait pile au milieu et n’hésitait pas à faire des écarts, au gré de ses envies. Le personnel et les autres patients étaient habitués et ne se laissaient que rarement surprendre. En général, on le voyait venir de loin : Donnie avait des cheveux roux sombre, d’une couleur frappante qui rappelait le cuivre des vieux ustensiles de cuisine, un visage tanné moucheté de taches de rousseur, des yeux gris pétillants de malice. On ne le confondait avec personne et il était fier de ces particularités.

Donnie arriva d’un pas sautillant au réfectoire, attrapa un plateau et le précipita sur les glissières en métal. Ses doigts dansaient au-dessus des œufs brouillés et de la compote de pêches. C’était son petit-déjeuner habituel ; jamais il n’avait mangé autre chose. Jamais, hormis son premier matin à la clinique. Il s’était laissé déstabiliser par la nouveauté et n’avait pas osé réclamer la compote de pêches, plat rajouté spécialement pour lui. Son oncle payait bien assez cher comme ça. La moindre des choses était d’avoir de la compote de pêches à disposition.

Faussement indécis, Donnie parcourut les rangs des yeux. Beaucoup de têtes baissées, des nuques offertes au plafond. Un bel éventail de nuques, d’ailleurs : de la plus osseuse et rachitique à la plus rembourrée, de la plus blanche à la plus colorée. Le jeune garçon avisa Louis dans un coin ; Louis ! C’était rare de le voir à cette heure. Une infirmière était plantée non loin, un journal ouvert à la page des sports. Elle lançait de fréquents coups d’œil à son patient qui avait les mains bandées et de gros cernes sous les yeux. Sa crise avait dû être violente.

Donnie s’approcha, tout sourire.

— Salut. Je peux m’asseoir ?

Louis sursauta et les couverts lui glissèrent du bandage. Ces foutus couverts en plastique. L’infirmière fit claquer son journal, signe qu’elle surveillait la scène.

— Euh, oui, marmonna Louis.

Donnie s’installa et entreprit de mélanger ses œufs brouillés à la compote de pêches, consciencieusement, avant d’en prendre une bouchée.

— Toujours aussi bon, jugea-t-il. Tu manges pas ?

Le bol de céréales de Louis était intact. Ses yeux noirs étaient hagards, voilés. Donnie entreprit de vider sa coupelle en faisant le plus de bruits de bouche possible. Il sentait le regard de Ravel rivé sur l’arrière de sa tête, comme tous les matins. Il pivota à demi et afficha un sourire innocent, puis reprit sa dégustation. Nerveux, Louis ramena ses mains sur ses genoux et se mit à convulsivement gratter ses bandages.

— Qu’est-ce que tu as ? chuchota Donnie.

— C’est à cause d’elle, souffla-t-il.

— Elle ?

— Leroy.

Donnie fronça les sourcils. Ravel s’était approché de leur table et faisait mine de ne pas les écouter, piétinant sans but et se frappant les mains.

— T’en fais pas, finit par dire Donnie à son voisin. Tout ira bien.

Louis ne paraissait pas convaincu. À la vérité, Donnie ne l’était pas non plus, mais un agréable sentiment de sécurité continuait de l’habiter envers et contre tout. Il termina sa collation, leva une main devant l’autre garçon et ne la baissa pas avant que ce dernier l’ait tapée sans conviction ; puis il ramena son plateau à la desserte et s’en fut en sifflotant.

 

 

Leroy mangeait son sandwich dans sa voiture. Elle balaya les miettes de pain tombées sur le dossier ouvert au creux de ses genoux. Elle connaissait ces lignes par cœur, aurait été capable de reproduire jusqu’à la moindre bavure d’encre échappée des touches de la machine à écrire de Jules.

Élias Cordier était un garçon compliqué à l’histoire compliquée. Hanté par la dépression et la panique, sujet à la psychose vers la fin de sa vie, il avait laissé transparaître son mal-être accru dans les séances de thérapie qu’il suivait à la clinique. Jules avait pris d’abondantes notes après interrogation du psychiatre qui suivait l’enfant. Une vie d’angoisse, distordue par la maladie. Presque quatorze ans au moment de la mort. Un visage creusé dont l’expression bancale traversait les lézardes de poussière sur sa photo. Et ces pupilles, brillantes de non-dits, d’un silence qui pesait désormais de tout son poids sur une vie étouffée dans la drogue et le sang. On avait retrouvé le corps d’Élias dans les toilettes du premier étage, l’intérieur des bras lardé de blessures superficielles fraîchement infligées et les lèvres mousseuses de bave. Une autre photo à l’intérieur du dossier dévoilait la violence de la scène, capturée en noir et blanc, la tête baignant dans une mare bulleuse et des fleurs sombres étalées sous les poignets. L’analyse toxicologique avait révélé la présence de méthamphétamine dans son estomac. Mort par arrêt du cœur, provoqué par overdose, avait-on conclu.

Les marques bleuies sur ses bras et ses jambes, elles, avaient susurré assez tôt qu’Élias n’avait pas mis fin à ses jours ni succombé par accident. Quelqu’un l’avait aidé.

Il y avait aussi des morsures, à divers stades de guérison, sur tout son corps.

Élias était frêle. En feuilletant les dossiers de ses suspects principaux, Leroy se dit que n’importe lequel d’entre eux aurait pu avoir le dessus sur lui. À plus forte raison s‘ils s’y étaient mis à plusieurs.

Il ne fallait pas non plus oublier le reste de la clinique. Depuis le directeur en passant par les infirmiers et les médecins. Mais quelque chose, le fait que Jules ait lourdement annoté et feuilleté les pages qui les concernaient, poussait Leroy sur la piste de ces cinq enfants, chacun affublé de ses propres démons aux noms effrayants et tabous. Il y avait notamment ce frère et cette sœur irlandais, battus par leurs deux parents, qui présentaient le même syndrome post-traumatique et le même trouble de la personnalité. L’oncle d’Annabel et Donnie Lynch avait récupéré leur garde et avait fait le choix de les interner, avec le consentement du médecin qui avait commencé de les suivre. Cela faisait trois mois qu’ils étaient à la clinique ; un séjour plutôt long mais dans la moyenne. À la Clinique du Laurier-noble, on ne mettait pas les patients dehors dès les premières améliorations pour les remplacer fissa par de nouvelles âmes en peine ; au contraire, chaque enfant était traité telle la poule aux œufs d’or et gardé tant que possible entre les murs de l’établissement. Après lecture des remarques brèves de Jules sur l’oncle Lynch, Leroy s’imagina qu’il préférait les savoir placés là-bas, plutôt que d’avoir à s’en occuper. Il n’avait probablement pas pour projet de les faire sortir.

Leroy rangea la liasse de feuilles dans son sac et termina son sandwich. Elle jeta un œil par le rétroviseur pour vérifier qu’aucune miette fugitive ne s’accrochait à son visage et se décida à sortir de la voiture.

La maison des Cordier, famille d’industriels connus dans la région, avait des airs de château imaginaire. Le portail en fer forgé paraissait sorti d'un autre âge. La demeure perchée sur une colline vous surplombait avec une superbe dédaigneuse, encadrée de piliers d’inspiration pseudo-antique. Autour, le parc était entretenu de manière à laisser croire que la nature était libre de se développer comme bon lui semblait. Seuls quelques détails témoignaient du travail humain effectué sur gazon et arbustes, en un stupéfiant mélange de jardin à la française et de paysagisme anglais. Leroy tendit le doigt vers la sonnette, mais le portail s’ouvrit dans un grincement avant qu’elle ait fait quoi que ce soit. Elle s’engagea prudemment sur le sentier qui reliait le portail à l’entrée du château.

Au fil de sa marche, qui lui sembla durer une éternité, elle découvrait d’autres facettes de ces terres étrangement travaillées : des bosquets en rangs serrés, débordant de fleurs et de tourbillons de pétales emportés par des souffles de vent chaud ; un étang à la surface troublée par des grenouilles et des canards aux plumes dorées ; des rangées de chênes encore jeunes, qui déployaient et faisaient se rejoindre leurs ramures, en un toit de végétation qui dégageait une lueur verte irréelle. Le jardin bourdonnait de guêpes et de papillons. Leroy vit passer un petit chien style caniche frisotté, qui lui aboya sévèrement dessus puis s’en fut vers les chênes. Serrant la bandoulière de son sac, elle leva un poing recourbé et toqua trois fois à la porte.

Elle attendit. Les oiseaux pépiaient dans les arbres et en secouaient les branches ; le mouvement faisait tanguer la lumière verte et la mélangeait aux taches de soleil sur l’herbe.

Enfin, la porte s’ouvrit. Les yeux de Leroy ne rencontrèrent que l’ombre d’un hall d’entrée. Plus loin se découpait une silhouette chargée de ce qui ressemblait à une lourde machine. Leroy baissa le menton et tomba sur un visage pâle veiné de bleu.

— Bonjour. Est-ce que ta mère est là ?

Le père était mort l’année dernière. Leroy s’en était souvenue juste à temps pour ne pas commettre d’impair.

L’adolescent ne dit rien. Son regard avait une qualité étrange, perdue, voilée. Il ressemblait à Élias. Elle se préparait à répéter la question quand il se détourna et s’enfonça dans la maison.

— Suivez-moi, entendit-elle.

Elle entra et dépassa la femme de ménage et son aspirateur, concentrée sur ce dos et ces cheveux qui menaçaient de disparaître à tout moment. Ils tournèrent à droite et l’enfant passa la tête par l’ouverture d’une porte. Il y eut des murmures, un raclement de chaise, puis il s’écarta. Une femme fit irruption devant Leroy, auréolée de la lueur tempérée derrière elle.

— C’est pour quoi ?

— Je suis l’inspectrice Leroy, de la police criminelle. C’est moi qui enquête sur la mort de votre fils, Élias.

— Et votre collègue, où est-il ?

— Il est à l’hôpital, madame. Quelqu’un, probablement le meurtrier de votre fils ou un complice, l’a agressé.

Maintenant que les yeux de l’inspectrice s’étaient ajustés à la drôle de luminosité, le manque d’émotion se lisait sur le visage de son interlocutrice comme dans un livre ouvert. La mort de son rejeton ne semblait pas l’avoir affectée tant que ça, à moins qu’elle ne cache sa douleur avec talent. On invita la policière à entrer dans le salon. L’enfant la suivit sans faire de bruit. Un coup de vent ébranla la fenêtre et, en se retirant, repoussa les volets. Le jour entra dans la pièce et ce fut comme si une couche de poussière sinistre s’évaporait d’un coup. Mme Cordier et son fils prirent place sur un sofa Louis XV, chacun à une extrémité. Ils fixaient Leroy de concert, l’un avec douceur, l’autre avec animosité.

— Vous êtes sûre qu’il peut rester avec nous ? s’inquiéta Leroy. Ce que je vais dire sera peut-être un peu choquant et... 

— Vous l’avez trouvé, alors ? coupa Mme Cordier.

Leroy prit sur elle pour ne pas s'énerver. 

— Le coupable ? Pas encore, Mme Cordier. Je viens d’arriver sur l’affaire.

— Alors qu’est-ce que vous fichez ici ?

La policière afficha un sourire poli.

— Vous êtes la famille du défunt. Il est normal que je vienne vous poser quelques questions.

— Votre collègue a déjà fait tout ça.

— Je sais, mais il est essentiel que je vous rencontre et vous pose ces questions moi-même. Pour mieux comprendre, ajouta-t-elle. Bon… pour commencer, de quoi exactement souffrait Élias ?

À la mention des troubles de son frère, le garçon se tortilla sur le canapé, mal à l’aise. Sa mère ne lui jeta pas un regard.

— Élias était un grand sensible. Vous ne comprendriez pas.

Une drôle de tension transparaissait maintenant dans la voix de Mme Cordier, et ses prunelles s’étaient allumées d’une étincelle fière. À croire qu’elle avait chéri les fragilités psychologiques de son fils plutôt que son fils lui-même.

— Essayez tout de même, la poussa Leroy.

— Vous voulez le diagnostic, c’est ça ? dit-elle sur un ton moqueur. Il était dépressif. Dépressif chronique, on nous a dit.

— Et comment gériez-vous cela, à la maison ? Avant son admission à la clinique.

— Ça ne vous regarde certainement pas.

Leroy fit mine de gribouiller sur son calepin. Le ronronnement de l’aspirateur s’alluma quelque part dans la maison. Juste le temps de feindre la distraction et de réfléchir au prochain angle d’attaque. 

— Mon collègue semble avoir noté qu’il était lié à ces cinq patients, à la clinique. Leur nom vous dit-il quelque chose ? Élias vous a-t-il parlé d’eux ?

Elle énuméra le nom des cinq suspects. La mère Cordier pinça les lèvres et secoua lentement la tête.

— Je n’en sais rien. On ne se parlait pas beaucoup sur la fin.

Donc, elle n’allait plus le voir, ou plus régulièrement.

— Pourquoi cela ?

L’enfant avait chopé un élastique et l’entortillait entre ses doigts, selon un schéma complexe. Leroy s’abîma dans sa contemplation malgré elle, et sursauta quand Mme Cordier répondit :

— Il avait changé.

Le frère acquiesça.

Leroy pressait son pouce contre le coin de son calepin. Le cuir durci lui rentrait dans la pulpe et faisait courir une douleur désagréable dans sa chair. Elle se retint d’attraper son sac à dos et d’en sortir le dossier d’Élias. Il avait essayé de cacher ses nouveaux symptômes, du mieux qu’il pouvait, par des blancs inconfortables et des yeux baissés durant les entretiens avec le psychiatre, des plaques rouges aux joues, de la sueur, des pleurs aux moments les moins explicables. On avait pensé qu’Élias, avec l’avancement de l’adolescence, développait un trouble en comorbidité avec la dépression. Son sommeil était mauvais, tout comme sa capacité de concentration. Il se mordait, traçait des lignes bosselées dans le papier peint de sa chambre avec ses ongles, allant même jusqu’au sang, qui avait laissé des traînées sombres sur la couleur blanche. Il parlait quand personne n’était près de lui, et quand quelqu’un lui tenait compagnie, il parlait seul.

De l'avis du médecin légiste, tout cela était dû à la méthamphétamine qu’il ingérait depuis probablement plusieurs mois. La substance lui avait déréglé le cerveau et le métabolisme. C’était peut-être ce qu’entendait sa mère par il avait changé ; peut-être que ces désordres psychologiques-là ne méritaient pas son attention ni sa fierté si bien qu’une dépression, passée par le filtre édulcorant et romantique à travers lequel on toisait quelques maladies mentales soigneusement choisies : celles qui s’adaptaient le mieux au cinéma et dans les livres, celles qui faisaient vendre.

— Et toi, qu’en penses-tu ? demanda l’inspectrice en se tournant vers le fils.

Agacée, la mère attrapa une boîte en métal sur un guéridon et en sortit une cigarette qu’elle plaça entre ses lèvres. Le garçon cessa d’entortiller ses mains.

— C’était très difficile, murmura-t-il. Personne ne comprenait.

Il retourna à son élastique. Quand Leroy fit mine de revenir à sa mère, il ajouta rapidement :

— Il se prenait pour un animal.

— Un animal ?

Mais elle ne pourrait plus rien en tirer : il s’était mis à chantonner pour lui faire comprendre qu’il n’écoutait plus. Elle nota un commentaire dans la marge et revint à la matriarche.

— Mon collègue vous a mise au courant, je crois, du fait qu’Élias avait consommé de la drogue…

— N’importe quoi, assena-t-elle. Mon enfant n’était pas un drogué, inspectrice.

— Mais les rapports…

— Au diable les rapports et vos insinuations.

— Mme Cordier, vous m’avez mal comprise. Je pense justement qu’Élias a été influencé, voire contraint par un de ses camarades.

La femme tira sur la cigarette et bloqua sa respiration, sans doute pour laisser les volutes de fumée bien imprégner ses bronches. Enfin, elle relâcha le tout.

— Trop tard, inspectrice. Je n’ai plus tellement envie de vous parler.

— Mais...

— Sortez. Sortez de chez moi.

Leroy leva les mains en signe de paix et ramassa ses affaires avant de sortir de la pièce. Silencieux comme une ombre, le frère d’Élias l’avait suivie et la raccompagnait jusqu’à la porte. Quand elle voulut le remercier, ses grands yeux à l’intensité remarquable lui nouèrent la gorge.

— Tu m’a dis que ton frère se prenait pour un animal, dit-elle à la place, quand elle eut retrouvé sa voix. Tu sais lequel ?

— Un… gros truc, réfléchit-il, avant de hausser les épaules.

Un gros truc.

— D’accord. Eh bien, au revoir.

— Attends, inspectrice. J’ai quelque chose d’important à te dire.

— Quoi ?

— Surtout, ne suis pas la parole du roi.

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Edouard PArle
Posté le 03/11/2022
Coucou !
Intéressant de découvrir la famille du défunt. L'enquête avance tout doucement pour l'instant mais ça permet au lecteur de situer les enjeux et découvrir les personnages. Je trouve que c'est bien amené.
Cette chute est particulièrement mystérieuse et fait référence au titre. Ma petite théorie : Ravel est le roi et sa parole guide l'établissement. Il a dirigé l'assassinat et fait poignarder l'inspecteur. Bon, à ce stade, soit ma théorie est brillante, soit elle est complètement tirée par les cheveux mais je ne peux pas m'en empêcher quand je lis du policier xD
Bref, lecture très stimulante pour l'instant, surtout que le policier manque carrément sur PA !
A bientôt !
EryBlack
Posté le 16/11/2020
Salut Jam ! Je pointe mon nez par ici à l'occasion des HO. Ce que j'avais vu de La parole du roi sur le forum, quand je suivais de loin en loin, m'intéressait déjà beaucoup donc je suis contente d'avoir l'occasion de m'y plonger. Je ne sais pas trop comment toi tu perçois cette histoire par rapport aux autres (taux de satisfaction, terminé ou pas, etc), mais pour avoir lu plusieurs autres textes à toi, je trouve qu'elle est remarquable ! Le style est vraiment top, je retrouve ta délicatesse de ton que j'aime beaucoup, et par ailleurs je trouve que tout est très clair, alors qu'il pouvait m'arriver de ne pas bien comprendre certains passages dans d'autres textes à toi. Donc je sais pas si tu as changé quelque chose, ou si c'est simplement le style de cette histoire qui s'y prête, mais en tout cas c'est super agréable à lire !
Et cette intrigue, qu'est-ce que c'est entraînant ! Tous ces narrateurs vont être intéressants à découvrir, le mystère qui plane aussi, vraiment c'est le genre de début qui me fait acheter les bouquins en librairie ^^ Je suis très sensible à la façon dont tu parles de la maladie mentale, aussi. Je sais que ça te tient à coeur et je trouve ça d'autant plus beau. Dans ce chapitre, avec cette mère pas sympathique et ce truc des maladies qu'on valorise et celles qu'on dédaigne... ça serre le coeur, tout comme la colère de Théa dans le chapitre d'avant. J'ai oublié que je lisais, ça m'a fait ce drôle d'effet d'immersion complète dans le texte. C'est vraiment réussi et j'ai très envie d'en lire plus !
Je reviendrai sans faute sur ton texte <3 28 chapitres, c'est cooool, ça va me durer plein de trajets quotidiens en train :D Bises et à bientôt !
Jamreo
Posté le 17/01/2021
Hello ! Contente de te trouver par ici !
Avec cette histoire, je pense, c'est la première vraie fois où je me suis sentie libre d'écrire ce que je voulais, et comme je le voulais. C'était une expérience vraiment chouette pour moi, et j'espère pouvoir retrouver cette sensation avec d'autres projets futurs. Contente de lire que, cette fois, c'est à peu près clair xD c'est sans aucun doute un de mes gros défauts scribouilleux, le manque de clarté...
C'est vraiment cool, en tout cas, de lire que ce début t'a emballée ^^ c'est super important les débuts ! Bon, le reste aussi. C'est très important pour moi d'écrire à ce sujet, et si ça peut te toucher aussi à la lecture j'en suis vraiment contente ^^ c'est vraiment l'un des "buts" (ou en tout cas un but que j'avais dans ma tête) de ce roman, libérer la parole à ce sujet.
Oui, 28 chapitres de publiés mais il y en a un peu plus en vérité, qui ne tarderont pas à débarquer d'ailleurs ^^ merci pour ton passage par ici, j'espère que la suite te plaira aussi si tu continues ta lecture ! Bises !
EryBlack
Posté le 17/01/2021
Ben tu vois, je n'ai pas du tout suivi la gestation de ce projet, mais il sonne tellement juste que ça ne m'étonne pas, ce que tu dis sur ta sensation de liberté en l'écrivant. C'est vraiment top que ça te plaise comme ça de l'écrire, ça se sent !
J'ai un peu résisté à reprendre ma lecture tout de suite parce que je soupçonne que ça va tellement m'entraîner que je risque de délaisser mes autres lectures PAennes (qui sont déjà pas légion). Mais je vais très probablement craquer dans un futur proche. À bientôt Jamou <3
Jamreo
Posté le 30/01/2021
Je suis vraiment contente que ça se sente à la lecture en tout vas <3
Aucun souci le texte reste là de toute façon ^^ à bientôt Ery !
Laure
Posté le 29/09/2020
Coucou Jamou ! Je reprends mes lectures hihi.

Ton écriture est tellement fluide, tout coule. Les petits patients sont toujours aussi touchants, la maman d'Elias l'est aussi même si elle est un peu bourrue. On sent qu'elle n'a pas eu une vie facile.

J'aime beaucoup le fait que ce soit dur mais doux à la fois, même dans le plus cruel il reste parfois un peu d'humour et de légèreté, c'est un bon équilibre je trouve. Donnie le prince des escaliers, hihihi !

Bisous ! Je reviens vite pour la suite !
Jamreo
Posté le 08/10/2020
Coucou Laure et rebienvenue ici !
je suis heureuse de lire que tu as apprécié ce chapitre ^^ la mère d'Elias n'a sans doute pas eu une vie très facile (bon, déjà, son fils est mort et elle réagit comme elle peut)
Ca me fait super plaisir ce que tu dis sur l'humour qui reste là malgré la dureté des situations ^^
Bisous à bientôt !
Lyrou
Posté le 23/08/2020
Hey Jamjam, encore un chapitre top à lire, tes descriptions filent si bien, celle du jardin de la grande maison en particulier, on avance et on voit comme tes personnages . J'ai beaucoup aimé l'image des têtes baissées avec les nuques au tout début.
Quant à l'intrigue et bien plus ça va plus ça rajoute des questions sans répondre aux précédentes aha, fin de chapitre intriguant.
Aussi je trouve ça bien qu'il n'y ai pas de prises de détour sur les enfants, et sur la dureté de ce qui est arrivé à Elias. Tu dis les choses telles qu'elles sont et pour des sujets aussi tabous (et/ou romantisés comme tu le dis même dans ce chapitre d'ailleurs) ça me parait important.
à tutti!
Jamreo
Posté le 08/10/2020
Hey Lyrou, désolée de mettre tant de temps à te répondre mais ça fait plaisir de te revoir ici !
C'est top si tu apprécies les descriptions ! Je suis une fana des descriptions et ai souvent tendance à m'emballer xD
Oui, faut attendre encore un peu pour les réponses :)
Ah mais complètement je suis d'accord avec toi. Les choses méritent d'être dites comme elles sont, et aussi méritent d'être dites tout simplement, pour briser un peu les tabous.
A bientôt et merci !
Tac
Posté le 31/03/2020
Reyo !
TOujours aussi agréable, je n'ai rien à dire à part :
Trois mois c'est plutôt long pour un internement ? Je ne me rends pas compte mais je sais que pour les troubles du comportement alimentaire c'est fréquent que ça dure 6 mois, alors avec cela en référentiel, 3 mois me paraît peu.. Après je te fais confiance, ce sont des pathos très très différentes !
Plein de bisous !
Jamreo
Posté le 05/04/2020
Hello !
Ca dépend, sans doute, des pathologies et de leur gravité. Je sais que pour certains trucs ça peut durer moins d'un mois, en fonction. Après je t'avoue ne pas m'être renseignée à donf sur les durées d'hospitalisation selon les maladies, ça serait intéressant à faire ^^ merci pour cette remarque ! Et pleins de zibous !
Dédé
Posté le 24/03/2020
Je ne sais pas de qui je me méfie le plus entre Donnie et la mère Cordier… Bon, je le connais depuis peu mais je ne sais pas s'il peut être capable de tuer quelqu'un. D'un autre côté, on a une famille complètement je-m'en-foutiste-d'Elias qui m'a fait flipper. Sans parler de la phrase de fin… Brrrrr…

Leroy laisse sous-entendre qu'elle pense que tous les adolescents auraient pu "s'associer" pour tuer Elias. Si tel est le cas, waouh ! :O

Le roi, qui est ce roi ? Le directeur de l'hôpital ? Quelqu'un d'autre ? Vu l'heure, je vais devoir arrêter là ma lecture mais c'est de la torture de ne pas enchaîner avec la suite…

Je crois qu'on peut dire que je suis accro. Tout me plait dans cette histoire : les personnages, l'enquête, l'atmosphère froide et mystérieuse, les descriptions qui sont extrêmement riches. Tout cela favorise mon immersion dans l'histoire, à n'en point douter !

Sans doute à demain pour la suite !!
Jamreo
Posté le 05/04/2020
Elle est bizarre la mère d'Elias hein ? Pas très affectueuse... quant à Donnie tu as probablement raison de te méfier. Enfin... de te méfier des autres aussi ;)
Oui, Leroy ne sait pas sur quel pied danser et elle élabore des hypothèses sans encore trop savoir.
Le roi... le roi... motus !
Je suis vraiment, vraiment contente que cette histoire soit à ton goût ! Merci pour ta lecture et tes commentaires !
Alice_Lath
Posté le 29/01/2020
Halala, décidément, plus je lis plus j'accroche haha, j'adore ce choix d'environnement que tu as fait. Ta plume est splendide, extrêmement fluide et agréable à lire. En plus, tu arrives parfaitement bien à retranscrire la tension présente, on se pose tout plein de question après cette entrevue dans le manoir qui rappelle un roman gothique huhu en plus moderne bien sûr. Donnie a vraiment l'air étrange mais je pense qu'il y a autre chose. Quitte à parler de parole du roi, je ne pense pas à lui. Mystère en tout cas, et très bien mené!
Jamreo
Posté le 24/02/2020
Aw merci pour tes compliments qui me touchent beaucoup ^^ et désolée pour les questions huhu, promis il y aura des réponses au fur et à mesure. La comparaison avec le gothique me plaît vachement en tout cas, c'est un genre qui m'a assez fascinée à un moment !
Olek
Posté le 25/08/2019
J'ai du mal à dater la période de ton récit. Post 1901 à cause de l'aspirateur, certainement post 1938 pour la commercialisation de la meth, mais ensuite... Enfin, rien de gênant à cela.
Je suis intriguée par cette première mention à la parole du roi.
Jamreo
Posté le 26/08/2019
Tu as vu juste dans ton com suivant, ça se passe bien dans les années 80, 1985 plus précisément; je suis impressionnée par ta datation ^^

Et oui, première mention ;)
Renarde
Posté le 23/08/2019
Bon, je ne sais pas si c'est le but, mais je ne le sens pas du tout Donnie... Il a l'air trop malin, avec un petit sentiment de supériorité que je sens poindre à plusieurs endroits. Les autres sont touchants dans leur fragilité, lui, je ne lui tournerais pas le dos à ce moment de ma lecture.
Quant à la mère d’Élias, misère... Quelle horrible bonne-femme ! A voir le deuxième fils ne va guère mieux, et la dernière parole est... top !
Jamreo
Posté le 26/08/2019
Tu n'es pas la seule à trouver que Donnie n'est pas net, en tout cas tu vois juste pour son sentiment de supériorité, qui le démarque peut-être des autres (dans les autres, aucun n'a vraiment cette impression là)

Pas cool la mère d'Elias hein ? Merci beaucoup pour ta lecture !
Liné
Posté le 18/08/2019
Ha mais cette réplique de fin de chapitre est magique ! Un brin inquiétante, mais magique :-)

Je suis plus que ravie de me replonger dans La Parole du roi ! Ta plume est toujours aussi belle, toute légère et douce. Et puis, tu arrives à semer ça et à quelques détails qui donnent beaucoup de vie, voire de poésie à ton histoire (le prince des escaliers, le bol de céréales, l'élastique entre les mains du jeune frère...).

L'intrigue se dessine de plus en plus. Quant aux personnages, le peu que ces trois premiers chapitres nous laiss entrevoir me donne envie de les connaitre un peu mieux !

A très vite !
Liné
Jamreo
Posté le 22/08/2019
C'est cool si tu aimes bien cette dernière réplique ! J'avais peur que ça fasse un peu artificiel, mais bon voilà je voulais absolument la caser x)
Oh et puis je suis contente que tu aies relevé ces détails. Les détails ont une grande importance mine de rien, tout petits qu'ils soient ^^
J'espère que tu continueras à aimer ces personnages au fil de la lecture en tout cas ♥
Merci beaucoup pour ta lecture Liné, à vite !
Rachael
Posté le 13/03/2019
J’attaque donc la suite que je n’avais pas encore lue. Voilà donc un nouveau personnage, le « prince des escaliers » (super trouvaille, ce nom, et aussi les petits détails comme la compote de pêches et le mélange surprenant !). Tu arrives à le rendre pas très sympathique par de minuscules détails, comme sa façon de contempler les nuques, ou de manger en faisant des bruits de bouche, je trouve ça très fort !
Je n’ai pas capté à quel moment del’année se passe l’histoire. Je ne sais pas si tu l’as dit. Du coup, ça nuit à la visualisation du jardin dans le chapitre.
Pas très coopérative, la mère Cordier ! Sa description est assez glaçante, on a carrément envie de lui filer des gifles…
Chapeau pour la fin de chapitre, elle renvoie évidemment au titre, mais c’est si mystérieux qu’on est puissamment intrigué.
 
Détails
des nuques offertes au plafond : jolie image
Un visage creusé dont l’expression bancale traversait les lézardes de poussière sur sa photo : je n’ai pas compris les lézardes de poussière
avec une superbe dédaigneuse, : ce n’est pas un peu redondant ?
mais le portail s’ouvrit dans un grincement avant qu’elle ait fait quoi que ce soit : je n’ai pas très bien compris s’il était déjà ouvert, ou s’il vient de s’ouvrir
es bosquets en rangs serrés, débordant de fleurs : débordants
Jamreo
Posté le 13/03/2019
Ouaip, arrivée de Donnie dans le décor. Ca fait vraiment plaisir que tu aies apprécié son entrée, c'est jamais évident de leur donner la "bonne" présence dès le début et je trouve que c'est une étape vachement importante pour tout le reste de l'histoire xD alors, l'année de passe en plein été, c'est précisé plus tard mais il faudra peut-être rajouter une metite mention plus tôt. Héhé contente si la fin de chapitre fonctionne *air profondément mystérieux*
 
- les lézardes de poussière c'est tout simplement la poussière déposée sur la photo qui fait des lézardes ? Mais peut-être que c'est pas clair x)
- pour moi "superbe" et "dédaigneuse" ne renvoient pas exactement à la même idée :)
- le portail vient de s'ouvrir ! je vais essayer de rendre le passage plus clair  
Merci encore pour ta lecture ! 
GueuleDeLoup
Posté le 05/09/2018
Wah je suis bluffée Jam!
C'est super, j'ai vraiment la sensation d'avoir un polar en main et un bon! J'espère que tu vas t'accrocher sur cette histoire parce que même après avoir lu des trucs très bons pour ces histoires d'or, ton histoire est la première pour laquelle c'est devenu vraiment dur de ne pas continuer. 
Je reviendrai à coup sûr, mais ces deux chapitre restants risquent d'être frustrants :'(.
En tout cas: super ambiance, super écriture, super perso!!!
Plein d'amour sur toi Jamou <3
Jamreo
Posté le 05/09/2018
Wah alors là, Lou, j'ai carrément rougi en lisant ton commentaire ♥ ça fait vraiment vraiment plaisir ! Et non, je n'ai pas du tout prévu de lâcher cette histoire, c'est promis-promis. La suite arrive bientôt aussi ^^
Merci beaucoup de t'être arrêtée ici ! amour et arc-en-ciel sur toi ♥ 
Dan Administratrice
Posté le 04/09/2018
Coucou Jamou me revoilou !
Eh ben je suis toujours aussi happée par cette histoire, mais comme toutes tes histoires on dirait x'D
Tous les nouveaux personnages rencontrés dans ces deux derniers chapitres ont une personnalité très marquée, trouble mais aussi très juste, je trouve, et le tableau qu'ils commencent à peindre et aussi inquiétant que fascinant. J'ai beaucoup aimé Donnie qui tranche carrément dans l'ambiance assez morose qu'on connaît jusque-là, et en même temps on s'en méfie justement.
Le passage chez les Cordier était assez glaçant lui aussi, quelle atmosphère ! J'ai juste été perturbée quand tu parles un coup d'adolescent pour désigner le frère d'Elias, alors que ça semble être un jeune garçon.
Côté enquête, je m'interroge sur ce qui a fait conclure au meurtre, si Elias s'était déjà mordu avant ? Le fait qu'il ait des bleus prouve-t-il que quelqu'un l'a agressé ? Il aurait pu se les faire lui-même, non ? A moins que les relevés d'empreintes dentaires montrent que c'était pas les siennes ou à des endroits où il aurait pas pu se les infliger lui-même. Enfin voilà c'était une réflexion au passage mais vu ce que Leroy nous donne d'indice sur le corps et la scène du "crime" je me suis dit que les signes étaient pas forcément flagrant pour le meurtre, surtout compte tenu de l'état d'Elias, peut-être que des policiers expéditifs auraient pu conclure au suicide vu ses antécédents sans chercher à fouiller plus loin.
Ah puis cette dernière phrase, bonjour l'angoisse ! J'ai vraiment hâte de pouvoir continuer ma lecture, je salue au passage le traitement des détails qui fonctionne super bien, comme Leroy qui mange son sandwich dans la voiture ou le gamin qui joue avec l'élastique, ça donne vraiment de la substance et de la profondeur, je trouve ♥
A bientôt pour la suite !
Jamreo
Posté le 04/09/2018
Coucoucoucou,
Je suis super contente si tu continues d'apprécier cette histoire en tout cas ♥
C'est vrai que Donnie tranche un peu avec les autres, qui paraissent plus perturbés et troublés que lui, tandis que lui fait son petit bonhomme de chemin avec une apparente innocence. Bon j'espère que ce personnage continuera de te plaire, is tu lis la suite, et aussi par rapport à son évolution ^^ 
Pour le frère d'Elias, en fait dans ma tête il a un âge indéterminé, mais d'apparence il fait environ 12 ans, dans ces eaux-là. Du coup, on est un peu à la frontière entre jeune garçon et adolescent ?  Enfin je sais pas, c'est comme ça que je le voyais mais peut-être que c'est trop confus. 
Alors, en fait pour l'enquête, je ne voulais pas faire comprendre qu'on a conclu au meurtre à cause des morusres parce que, comme tu le soulèves, il y a la possibilité qu'Elia se soit mordu auparavant. Disons que la mention des morsures n'était qu'une mention, sans sous-entendu de meurtre derrière ^^ cette conclusion vient essentiellement des bleus (qu'il aurait pu se faire lui-même aussi, mais, dont la forme suggère que c'est pas le cas); Il y a aussi la drogue et le fait qu'elle pense que quelqu'un la lui administrait de force (ça, j'en parle un peu après), mais peut-être que c'es mal foutu et que ça manque de solidité. Merci de l'avoir souligné en tout cas, c'est à re-récfléchir !
Ehe oui une petite fin de chapitre avec une allusion on ne peut plus discrète et subtile au titre :p je suis hyper contente si les détails passent bien ! C'est pas toujours évident de les inclure sans qu'ils se fassent trop remarquer ^^
Merci beaucoup pour ton commentaire Danouch et à bientôt ! 
Isapass
Posté le 03/09/2018
Bon, voilà, on est au coeur de "l'affaire". Tu nous en amènes les éléments, encore une fois, tout en finesse, dans le fil de la narration. 
Ta description de la maison des Cordier est très belle, on visualise bien les couleurs, les lumières. On sent aussi à quel point c'est imposant et la personnalité de la mère, sa froideur et une probable habitude de commander au monde, ne surprend pas. 
J'aime beaucoup la personnalité de Leroy : elle est suffisamment objective pour nous laisser voir par ses yeux sans jugements, mais pourtant assez humaine dans ses réactions pour qu'on ait envie de la suivre. Un prisme parfait pour ton histoire. 
Je dois te dire que je suis déchirée : j'ai lu trois chapitres et j'ai déjà une bonne idée (enthousiaste !) des qualités de ton histoire. Que vais-je faire, me laisser tenter et continuer, ou m'arrêter momentanément pour découvrir d'autres histoires soumises aux HO ? ;)
Quoiqu'il en soit, demain ou plus tard, je reviendrais sans faute ! 
Détail : 
" Donnie avait des cheveux roux sombre, d’une couleur frappante qui rappelait l’étain des vieux ustensiles de cuisine" : je pense que tu as confondu avec le cuivre. L'étain c'est gris, même en vieillissant. C'est le cuivre qui est orange-rouge.
Jamreo
Posté le 03/09/2018
Oui, ça y est on plonge dedans :p 
C'est vrai que la mère va bien avec la maison... à moins que ce ne soit l'inverse ? en tout cas, oui, c'est un femme qui n'a pas l'habitude de suivre les ordres mais plutôt cette de les distribuer. 
C'est rare dans els commentaires du coup, vraiment, ça fait plaisir que tu continues d'apprécier Leroy ! Elle essaie de rester objective, oui, même si, bon, elle n'arrive pas à être totalement non-biaisée. 
Ah c'est un joli compliment ^^  dans tous les cas, l'histoire ne va pas disparaître, elle sera toujours disponible !! Merci à toi de t'y être arrêtée et à bientôt ♥
Et oui, rah, j'ai totalement confondu l'étain et le cuivre. Merci de l'avoir souligné ! Je suis allée voir et l'étain... c'est effectivement très gris. 
Cliene
Posté le 02/09/2018
Oui ! Un chapitre charnière ! On y voit enfin la mention de la parole du roi et on en apprend davantage sur la mort d'Elias (bien suspecte en l'occurence !).
Ton personnage de la mère d'Elias est très réussi ! On est partagé entre l'envie de la détester tant elle est impolie avec Leroy et celle de la comprendre étant donné la perte de son fils... Bon au final, j'ai décidé de la détester mine de rien !
J'espère que le frère reviendra dans l'histoire. Même s'il est très effacé, on se doute qu'il a un rôle à jouer beaucoup plus important que cette brève apparition dans ce chapitre.
De manière générale, je voulais aussi te dire que tes dialogues sont fluides (et je sais combien l'exercice n'est pas évident...) et s'incluent bien dans le corps de ta narration.
Petite anecdote : grâce à toi, j'ai découvert que "cerne" était un mot masculin, ce que j'ignorais XD
Je continue sur ma lancée !
Cliène
Jamreo
Posté le 02/09/2018
Ah ça oui, la mort d'Elias est suspecte ! ^^ Tant mieux en tout cas si le perso de la mère t'a semblé réussi. D'un côté, elle est vraiment pas sympa, mais c'est vrai aussi qu'elle a perdu un enfant donc on ne peut pas savoir ce qu'elle ressent par rapport à ça. Mais tu as tout à fait le droit de la détester tout simplement xDD
Bien vu pour le frère, c'est un personnage qui aura son rôle à jouer ^^ 
Merci pour les dialogues ! C'est souvent un passage assez sensible quand j'écris, c'est pas facile à doser ces machins D: 
uhu oui je me trompais aussi avant, pour moi c'était carrément féminin x) merci en tout cas pour ton commentaire ! 
Rimeko
Posté le 27/08/2018
Coucou Jamreo !
Le Plumest Show m’a enfin donné le coup de pied nécessaire pour venir mettre mon nez par ici :P
 
Coquillettes et suggestions :<br />
Chapitre 1 :<br />
"Le bourdonnement du poste de télévision lui tenait compagnie dans le noir de son esprit, et le jingle ridicule du talk-show." J’aurais lié le « jingle » au « bourdonnement », ça fait rajouté sinon je trouve.<br />
"Leroy n’entendit pas la fin de la phrase, parce que la photographe [...] Brisebane lui fit prendre un couloir désert et la poussa avec délicatesse vers une porte ouverte." Je croyais que le pronom « lui » dans la deuxième phrase se rapportait à la photographe…<br />
"Le directeur agençait changeait de place de petits objets sur son bureau" Il y a un verbe de trop je crois :D<br />
 
Chapitre 2 :<br />
"Leroy, repartie au poste par les impératifs téléphoniques et la paperasse qu’impliquaient une reprise d’enquête" « Repartie par », ça ne se dit pas… « Repartie à cause » ou « retenue par » ?<br />
"elle se donnait l’impression d’avoir régressé de quelques décennies et de jouer à la marelle, seule avec les ombres" Jolie phrase ^^<br />
 
Chapitre 3 :<br />
"peut-être ces désordres psychologiques-là ne méritaient pas son attention ni sa fierté si bien (ou « autant » ?) qu’une dépression"
 
J’aime bien la façon dont tu traites cette histoire, ou du moins son début ! Une enquête dans une clinique, ça pourrait facilement virer en histoire d’horreur bien clichée (et stigmatisante…), ou dans le pathos, surtout que les patients sont des enfants/ados… Du coup, ça fait « plaisir » de voir ce sujet traité avec un peu plus de pertinence :)
L’inspectrice Leroy me laisse un peu indifférente pour le moment, on sent qu’elle veut bien faire son travail, mais c’est à peu près tout ce qu’on sait d’elle pour l’instant… Par contre, les enfants m’intriguent beaucoup. J’ai spécialement aimé la façon dont tu décrivais le ressenti de Théa, ça m’a fait penser aux nouvelles que tu avais écrites… Le traitement des autres est également intéressant, en particulier celui de Donnie, vu qu’on se demande au départ ce qu’il fait en clinique puisqu’il n’a pas l’air « malade », avant de comprendre / se rappeler qu’il n’y a pas de « profil type » pour un malade. (La remarque, avec la mère d’Elias, sur les maladies mentales plus « acceptables » que d’autres est également très juste…)
J’ai hâte de connaître la suite, en tous cas ! Notamment au sujet de cette « parole du roi »… (Il est bien étrange cet enfant, le petit frère, d’ailleurs…)
Jamreo
Posté le 27/08/2018
Hello !
Merci pour tes suggestions et le relevé des coquilles, en effet y a des passages que j'avais pas remarqués xD d'autres corrigés sur mon document mais pas ici. Désolée !
C'est clair que choisir une clinique psy comme décor d'un meurtre et d'une enquête pourrait vite virer à l'horreur, comme ça a souvent été le cas par le passé. Mais j'ai essayé de faire autre chose et de donner une autre image de ces endroits, qui finalement sont des hôpitaux ou des cliniques comme les autres ^^ 
Je conçois totalement que Leroy te laisse indifférente pour l'instant. Dans ce début elle remplit son rôle d'inspectrice mais c'est un peu tout, j'espère lui donner plus de profondeur dans la suite. Je suis contente que la partie centrée sur Théa t'ait plu, et aussi de voir que Donnie t'intrigue ! En effet, je pense pas qu'il existe de patient "type", on peut avoir une pathologie et la cacher avec habileté. C'est pas toujours des choses qui se voient au premier regard, loin de là. (uhuhu, j'avais envie de la caser cette remarque-là :p )
Merci de ton passage et j'espère que la suite te plaira si tu t'y lances ! 
  
Elia
Posté le 24/08/2018
Salut !
Eh bien quel chapitre prenant ! Plusieurs détails arrisent ma curiosité, dont la fameuse parole du roi, ainsi que le prince des escaliers et le fait que la clinique garde les enfants comme une poule aux œufs d'or. Il se passe des trucs vraiment pas clairs, entre la mère méprisante et tous les secrets qui se terrent autour de Leroy.
Ce chapitre est top, prenant, en bref j'ai adoré ! Tu sais poser les questions et les bases pour une suite qui se promet bien sombre.
 
Jamreo
Posté le 24/08/2018
Hey ^^ contente de te revoir ici !
D'autant plus si ce chapitre a pu éveiller ta curiosité ! C'est un peu le moment où les pistes sont jetées, et oui, y a plein de secrets et de choses louches autour de Leroy. A voir si elle arrivera à les percer à jour ^^ Merci beaucoup de ton passage Elia ♥ 
itchane
Posté le 20/08/2018
Hello Jam,
mais qu'est-ce que c'est bien ! J'ai avalé les trois chapitres d'affilée et je suis déjà en manque de la suite. Ce travail est vraiment très beau, les personnages extrèmement touchants et pas clichés. On se prend d'affection pour eux et non pas de pitité et ça c'est très fort, bravo !
Dans le premier chapitre, j'ai d'abord cru que le prêtre accueillait Leroy, comme si la clinique était tenue par des religieux, et finalement non, il vient d'arriver aussi ? Mais le directeur semble déjà le connaître, sont-ils - lui et la photographe - déjà là depuis quelques jours ?  J'ai trouvé ce passage un peu confu, mais c'est vraiment le seul.
Pour le reste j'ai été complètement prise, transportée, et j'ai hâte d'en apprendre plus sur ce double mystère. Le style est toujous aussi imagé, riche et agréable, même si ça je le savais avant même de venir y goûter pour t'avoir déjà lu sur d'autres projets ; ) bref, un très très beau démarrage <3 <br /><br />je te souhaite de belles inspirations pour la suite ^^
Jamreo
Posté le 20/08/2018
salut itchane, 
Waw ton commentaire fait vraiment plaisir, je suis vraiment contente que ce début t'ait plu et si tu as pu t'attacher aux persos <3 d'autant plus si c'est de l'affection et pas de la pitié ! Ils sont malades, mais ils restent des personnes avec leur propre personnalité, leurs qualités, leurs défauts, etc ^^
Tu fais bien de noter la confusion du premier chapitre, c'est vrai que ça peut donner l'impression que c'est lui qui l'accueille, alors que non, ce n'est pas un établissement religieux. Je vais essayer d'arranger ça.  
Tes compliments me toucbent, merci ! ^^ J'espère que la suite sera à la hauteur en tout cas ! A bientôt :D 
Vous lisez