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Par Jamreo


 

« Perce le cœur de l’homme, tu y trouveras un soleil. »

Proverbe égyptien
 

Tous les soirs, le dieu Soleil descendait derrière la Terre et traversait dans sa barque le monde des Ténèbres. Il y combattait les ombres de l’affreux serpent Apophis, maître des horreurs et du chaos. De la victoire de Rê contre la nuit dépendait la survie du monde ; ses fidèles l’accueillaient chaque matin avec soulagement et vénération.

Quand un roi mourait, Rê, son père, l’accueillait dans sa barque. Ils partaient ensemble dans l’envers de la Terre. Rê remontait ensuite dans le ciel, comme jusqu’à la fin des temps, mais le roi ne revenait pas. Il partait pour sa nouvelle vie - celle de l’après.

Allongé sur le sol, le jeune homme contemplait le plafond de la pièce déserte. Depuis quelques temps, depuis la mort de son père en fait, les membres de sa famille le fuyaient. Sa sœur, qui devait bientôt l’épouser, ne s’acquittait de son devoir de présence que sons les regards des notables ou du peuple, qui devait apprendre à aimer sa future reine. En dehors de ces occasions, elle gardait ses distances avec son fraternel promis. 

Il ne s’en plaignait pas. Mieux valait être seul quand son humeur se faisait terrible, broyer du noir à l’abri des regards et diriger sa colère contre la pierre, plutôt que la chair. Restaient les serviteurs du palais, qui s’occupaient de lui mais qu’il renvoyait sèchement. En ce moment deux ou trois d’entre eux demeuraient derrière la porte, prêts à intervenir à la moindre de ses requêtes.

Ses phalanges étaient rouges, chaudes, et faisaient mal. Menkaou-Rê souffla dessus. Ses yeux suivaient sans les discerner totalement les frises peintes au plafond, qu’il connaissait par cœur. La seule ouverture vers l’extérieur, entre deux piliers, montrait, filtrait une lumière éclatante, réverbérée par la terre et le sable dehors. L’après-midi passait lentement. Le Soleil devait briller plus blanc que jamais. Si seulement il avait eu le pouvoir d’accélérer le temps…

Ce soir était le grand soir. Son père, le roi, était prêt pour son dernier voyage vers le pays des morts. Menkaou-Rê suivrait les prêtres et la dépouille dans la tente de purification, dernier rituel avant l’exposition du corps. Ensuite, l’âme de Khâef-Rê partirait dans la barque du roi-soleil pour traverser les Ténèbres avec lui.

Habité d’une grande lassitude, le jeune homme se leva. La sensation fraîche du sol s’évapora de son dos alors qu’il se dirigeait vers la cour. Il s’arrêta au seuil, déchiré entre ombres et lumière, les yeux plissés face à la magnificence de Rê. Le vent chaud venu du désert caressait sa peau et soulevait des nuées de sable. Des cousins et hauts dignitaires se prélassaient, agitaient des éventails, s’entretenaient en petits groupes à l’abri de la coursive. Le murmure de leurs voix se tut quand ils l’aperçurent. Menkaou-Rê fit un geste négligent de la main. Après un temps, les conversations reprirent.

Il tendit les paumes vers le ciel et les laissa cuire un moment. Durant ses vingt-trois années de vie, jamais il n’avait vu Rê échouer à revenir chaque matin, poignant à l’horizon, pour répandre son énergie sur le royaume d’Égypte.

Menkaou-Rê serait bientôt le symbole vivant du dieu sur Terre, choisi pour régner. Il ferma les yeux et tenta de s’imaginer, lui, fils du Soleil. S’en sentait-il digne ? Avait-ce quoi que ce soit à voir avec la dignité ?

Un frisson courut le long de son dos. Il crut, l’espace d’un instant fou, y sentir une main brûlante, et se retourna pour scruter l’obscurité. Des blessures blanches ponctuaient sa vision. Il ne voyait rien, et cligner des yeux ne faisait pas disparaître les trous radieux qui dansaient devant lui.

— Votre Majesté ?

Peu à peu se dessinèrent le nez pointu et les yeux enfoncés du vizir, le vieux conseiller de son père. Il avait l’air inquiet, comme s’il craignait que son interlocuteur entre dans une de ses colères.

— Qu’y a-t-il ? exigea Menkaou-Rê.

Le vizir lui présenta ce qu’il avait dans les mains : des vêtements de cérémonie et les deux couronnes du royaume unifié.

— Nous allons bientôt transporter votre père dans la tente de purification. Il faut se préparer, Majesté.


 


 

Le Soleil n’allait pas se lever avant quelques heures. Menkaou-Rê s’était débarrassé de sa tenue officielle. Vêtu d’un pagne, il marchait dans la ville endormie vers le Nil.

Il avait dit au revoir à son père. La vision de la momie étendue sur le plan de bois, un visage trop large peint à l’endroit de la tête, les jarres contenant ses entrailles disposées autour, ne le quitterait jamais. Les prêtres du dieu des morts Anubis avaient crevé un trou dans les bandages pour ouvrir la bouche du défunt et, ainsi, lui rendre ses sens. Dernière étape avant le départ pour l’au-delà. Les prêtres, le vizir et les témoins avaient recommandé Khaêf-Rê à toutes les divinités protectrices du royaume, puis la congrégation en grande pompe s’était tournée vers le jeune homme qui avait pris sa suite, et s’était inclinée.

Le lendemain, le corps du vieux souverain serait présenté au peuple.

Tout le long de la cérémonie, Menkaou-Rê s’était senti opprimé par une force étrange et un lugubre pressentiment. Une deuxième fois, il avait eu l’impression d’un souffle dans son cou et du contact d’une main incandescente. L’endroit que cette main avait touchée faisait encore mal, mais quand il y passait ses doigts, sa peau n’était pas chaude.

La brise revigorante des petites heures du matin lui rendait un peu de sérénité. La tranquillité de la nuit le calmait. Même les sauterelles et les chats n’étaient plus là pour le voir.

En revanche, plus il s’approchait du Nil, plus les moustiques se faisaient nombreux. Ils se déplaçaient en nuages dans la nuit, produisant un bruissement incessant qui se mêlait au murmure de l’eau. Il inspira à pleins poumons son odeur emmiellée. Les herbes qui bordaient le fleuve dessinaient des bataillons de traits dans la pénombre. Elles envahirent bientôt sa vision, frôlèrent ses jambes, ses bras et son visage, alors qu’il s’approchait du bord de l’eau. La terre sous ses pieds n’était plus sèche mais boueuse. Enfant, il venait souvent ici et organisait des concours de glissades avec sa fratrie ; Avec sa sœur, bien avant les fiançailles et cette brèche de gêne et de formalités qui s’était creusée entre eux. À l’époque, ils rentraient sales et hilares au palais, au grand déplaisir du couple royal qui craignait pour son image. À l’époque, Menkaou-Rê ne comprenait pas les adultes, il avait toujours trouvé la boue amusante et la propreté ennuyeuse, et le peuple l’aimait, qu’il soit éclatant ou couvert de terre mouillée.

Un jour, la reine les fit punir si sévèrement qu’ils n’osèrent plus descendre au Nil pour s’y distraire.

Menkaou-Rê s’assit dans la terre gorgée de vase. Un plaisir enfantin le reprit. Le ciel était dégagé et ses millions de taches argentées se reflétaient dans la surface sans remous du Nil qui, lui aussi, semblait s’être arrêté pour la nuit. Des barques étaient amarrées de chaque côté et tanguaient délicatement. Menkaou-Rê alla jusqu’à tremper ses pieds dans l’eau. Tiède. Délicieuse. Il poussa un soupir…

… suivi d’un cri étranglé. La main cuisante venait de se poser au creux de son dos. Le monarque fit volte-face et là, dans les herbes folles, il vit ce qu’il n’avait encore jamais vu de sa vie.

Une femme à tête de lionne, portant sur son crâne un disque rougeoyant. Ses iris étaient d’un vert perçant, et il avait la désagréable sensation qu’ils allaient jusqu’au fond de son âme. La femme-lionne sourit, dévoilant deux canines acérées. Le cœur de Menkaou-Rê se serra dans sa poitrine, il n’arrivait plus à respirer. Il ouvrit la bouche, mais rien de ce qu’il voulut dire n’en sortit.

— Ce n’est pas grave, jeune roi, dit la femme d’une voix profonde. Cela fait plusieurs fois que j’essaie d’entrer en contact avec toi. Tu… m’évites.

L’intéressé secoua la tête, terrifié. La femme eut un rire onctueux.

— Tu sais qui je suis ? demanda-t-elle, si doucement que sa question aurait pu n’être qu’un souffle d’air.

À ces mots, Menkaou-Rê tomba à genoux et pressa son front dans la fange.

— Sssss-Sss-Sekhmet, balbutia-t-il, Fille du Soleil !

— C’est exact, mon frère. Relève-toi.

Menkaou-Rê, couvert de boue, se redressa, sans regarder la déesse dans les yeux.

— Alors comme ça c’est à toi, maintenant, de représenter mon père sur la Terre.

Elle le regardait, son expression indéchiffrable, hybride. Autour d’elle, l’air vibrait d’une puissance incroyable. Les moustiques la fuyaient et se précipitaient en essaims sur Menkaou-Rê, insensible à leurs piqûres.

— Je sens en toi de la naïveté, continua la déesse. Mais aussi de la raison. Le peuple égyptien t’aimera, prophétisa-t-elle.

Nerveux, le roi inclina la tête.

— Que… que désirez-vous, déesse ?

— Ta coopération. Ton grand-père avait une dette envers moi et ni lui, ni ton père, ne me l’ont remboursée.

Le jeune homme garda le silence. Une dette envers Sekhmet, la protectrice du Soleil ? Et si personne ne le lui avait remboursée…

— C’est donc à toi de le faire, annonça la déesse.

Ce devait être un rêve. Il était en train de dormir, à l’abri au palais, et la fatigue lui faisait faire cet étrange cauchemar. Menkaou-Rê ferma les paupières, attendit quelques secondes, puis se pinça fort le bras.

Rien ne se passa. Il rouvrit les yeux.

L’herbe, la nuit, la boue et l’eau putride du Nil.

Pour la première fois, Menkaou-Rê osa relever la tête. Sekhmet était toujours là, belle et vertigineuse, impensable aussi.

— Fille de Rê, s’entendit-il souffler, qu’ont-ils fait ? Que dois-je réparer ?

Le sourire léonin s’élargit, dévoilant d’autres dents pointues qui donnaient à Sekhmet un air féroce. Quand elle parla, ce ne fut pas pour répondre à sa question :

— Ton grand-père, Khoufou, était un homme puissant.

Menkaou-Rê fronça les sourcils. Le règne de Khoufou avait été glorieux, il avait vaincu tous ses ennemis et fait bâtir une énorme pyramide à Gizeh, dans laquelle il était maintenant enterré. Encore aujourd’hui, les Égyptiens parlaient de lui, mais pas comme s’ils le regrettaient – plutôt comme s’ils le craignaient autant qu’au premier jour. Le nombre d’esclaves, de soldats et de citoyens morts sous ses ordres était impossible à établir.

La déesse reprit de sa voix suave :

— T’es-tu jamais demandé comment il était parvenu à ses fins ? Pourquoi ses entreprises ont toutes porté leurs fruits ?

Le jeune homme ne répondit pas. Il avait entendu de singulières rumeurs au sujet de cet homme qu’il n’avait pas connu mais n’y avait pas prêté d’importance. La nuit autour de Sekhmet pulsait comme du sang sorti du cœur, et l’air se réchauffait. Menkaou-Rê était trempé de sueur, vissé au sol boueux, incapable de bouger. Le regard vert de la femme-lionne tranchait sa chair plus profondément qu’une lame, et il eu tout à coup la certitude que ces yeux cruels savaient tout, avaient déjà tout vu, depuis le début du monde jusqu’à sa destruction.

— Khoufou s’est acoquiné avec le mal et les ténèbres, conta Sekhmet. Il est allé dans le royaume de l’en-bas pour y trouver le serpent maudit et lui faire jurer d’exaucer tous ses vœux.

Menkaou-Rê était abasourdi. Ces mots n’avaient aucun sens. Ce n’était pas possible… Apophis le serpent était l’ennemi naturel de Rê. Un roi d’Égypte ne pouvait se soumettre à lui.

— C’est faux ! dit-il avait d’avoir pu s’en empêcher.

Silence. La lionne le regardait sans émotion. Puis elle tendit le cou vers le ciel et éclata d’un rire colossal, âpre, qui fit trembler les berges du Nil et troubla le miroir de l’eau. Un mélange de glace et de feu se déployait dans la poitrine du jeune homme et menaçait de conquérir son corps. Un œil sur les griffes fantastiques de Sekhmet, qui sortaient de pattes élongées à la manière de mains humaines, Menkaou-Rê rassembla son courage et contra :

— Aucun Fils de Rê ne peut s’élever contre son père !

— Détrompe-toi, jeune roi. Ton grand-père l’a fait, quand Rê lui-même a refusé de l’exaucer. Khoufou était… avide.

La déesse avait repris sa posture initiale, debout, les pattes croisées sur son torse, sa coiffe de cheveux noirs tombant sur ses épaules humaines.

— Mais Rê n’accepte pas que ses enfants le bafouent, continua-t-elle. C’est pourquoi il m’a envoyée sur Terre une nouvelle fois. Je vais combattra Apophis et reprendre la lignée royale.

Tandis qu’elle parlait, l’instinct de guerrière sans pitié se réveillait dans ses yeux. Sekhmet n’était pas moins terrible que l’immonde Apophis. Menkaou-Rê tremblait, sa tête tournait et, dans son esprit, se déroulaient des images de combat entre une lionne et un cobra monstrueux, au corps d’un noir lisse et scintillant.

— Tu sais ce que je veux, murmura-t-elle. Donne-moi ta santé, donne-moi ton sang. Ils sont à moi.

Menkaou-Rê étouffa une grossièreté. La lionne sembla s’en rendre compte, car elle poussa un rire de gorge. Le jeune homme avait l’impression de suivre la scène de très loin, comme si ces choses arrivaient à un autre – un inconnu.

Pourtant, c’était bien lui qui se tenait là, les pieds englués dans la boue, haletant devant la déesse protectrice du Soleil.

— Je ne peux pas, se força-t-il à articuler.

La lionne se mit à gronder, doucement, c’était presque un ronronnement.

— Tu dois payer pour tes ancêtres, mon frère.

Il secoua la tête, obstiné, terrorisé. Le grognement s’intensifia et résonna dans sa propre poitrine, jusqu’au bout de ses doigts. Une colère et une haine ancestrales émanaient maintenant de Sekhmet, pesaient sur les épaules du roi qui se sentait écrasé, les genoux vissés dans le limon insalubre.

— Donne-moi ton sang et donne-moi ta santé.

La voix était plus forte et riche que le tonnerre.

— Non, sanglota Menkaou-Rê. Je ne peux pas… je suis trop jeune… je n’ai rien fait...

Silence après ses geignements. Il serra les poings. Des heures auraient pu s’écouler ainsi, dans l’atroce expectative d’une colère qui refusait d’éclater.

Il tendit l’oreille. Rien que le chuchotis du Nil, le froissement des moustiques et celui de la brise dans les herbes. Menkaou-Rê poussa un grand soupir. Peut-être avait-elle…

Une poigne ardente se referma alors sur sa gorge. La brûlure, atroce, le rendit un instant aveugle, et une force surhumaine le décolla du sol. Il suffoqua et chercha la terre du bout des pieds, en vain. Quand il voulut desserrer la main qui l’étranglait, la peau de ses paumes brûla aussi. Il aurait voulu hurler - impossible de hurler sans air. Ses yeux s’emplissaient de larmes et sa vision de ténèbres, il se balançait comme un pendu dans l’étreinte de Sekhmet.

Un museau cuisant se pressa dans son cou et inspira sa sueur dans un grondement de contentement furieux. Les dents de la lionne lui piquèrent la peau, mais elle ne mordit pas. Au lieu de ça, la voix crépitante comme la braise résonna dans ses oreilles :

— Je reviendrai.

Elle le lâcha. Il tomba face la première par terre et inspira longuement, drogué à l’air empli de pourriture vaseuse, de la boue entre les dents et sur la langue. Il porta ses mains à son cou et se mit sur le dos. Les points d’argent brillaient dans le ciel, insensibles à la souffrance qui lui comprimait la gorge et les poumons.

Sekhmet. Où était Sekhmet ? Horrifié, mais faible, il se contorsionna dans la bourbe, gémissant de douleur, pour se redresser.

Elle n’était nulle part. Partie… ?

Un rire maléfique, sans source apparente, s’éleva autour de lui. Non, pas un rire ; c’était un caquètement de poulet, un bruit qui empoisonnait sa chair et le glaçait jusqu’aux os. Il n’osait plus bouger. Il n’en avait plus la force. D’une voix de tempête lointaine, qui semblait remontée de la terre, Sekhmet donna sa dernière promesse :

— Je reviendrai, et si ce n’est pas toi, mon frère, ce seront tes fils et tes filles, tes enfants et les enfants de tes enfants, et leurs enfants, et leurs enfants après eux. Je reviendrai jusqu’au jour où la dette me sera payée.

Quand Mekaou-Rê rentra au palais, aux premières lueurs de l’aube, les serviteurs eurent l’effroi de le trouvé couvert de boue et si blême qu’il ressemblait à un spectre. Il marmonnait des paroles incohérentes au sujet d’une malédiction, les yeux hagards, tremblant de la tête aux pieds. On fit venir le médecin privé qui diagnostiqua une lourde fièvre due aux piqûres des moustiques qui infestaient le Nil.

Le roi garda plusieurs jours le lit, sans amélioration.

Puis, tout d’un coup, la santé lui revint. Il se leva, se lava la figure et mangea quelques dattes déposées par les serviteurs près de sa couche. Avant l’aube, il traversa pieds nus les couloirs endormis du palais et partit dans la ville, en direction du quartier reculé où résidaient les disciples des dieux de l’ombre.

Cette nuit-là, il forma un pacte avec Apophis, ennemi juré du soleil, espérant qu’il le protégerait de la vengeresse Sekhmet.

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Liné
Posté le 28/04/2021
Hello !

Cette remontée dans le temps est à la fois surprenante parce qu'elle casse les points de vue que l'on connaissait jusqu'à présent et propose un décor complètement nouveau - et raccord avec le reste puisque, au final, on retrouve ces histoires de divinités, de possessions, de sacrifices, avec une thématique jusque-là sous-jacente mais qui me paraît aller dans la continuité, à savoir la filiation de la souffrance.

Le chapitre était très bien mené, et je me suis surprise à l'apprécier quand bien même je ne suis absolument pas fan des fictions historiques (je trouve que leur définition même implique une déformation trop poussée de la réalité). Reste à savoir si cette entrée dans l’Égypte ancienne n'était ici qu'un one-shot...

A très vite pour la suite !
Jamreo
Posté le 14/05/2021
Yo !

Oui j'ai voulu tester cette cassure nette - et en même temps pas si nette car, comme tu le dis, on reste dans les mêmes thématiques, et il s'agit de remonter à la source ^^ la filiation de la souffrance c'est tout à fait ça !
Contente de savoir que tu as apprécié ce chapitre malgré ton manque d'atomes crochus avec le genre historique ! Je te laisse découvrir dans la suite si on y retournera ou pas :))
itchane
Posté le 17/07/2020
Encore un saut dans le temps, cette fois de plusieurs millénaires !
On remonte ici aux sources du mystère, aux conflits originels ^^"

J'aime beaucoup la remise en contexte culturelle et historique, cela donne plus de corps et d'autant plus de sens aux événements du présent (enfin, le présent des enfants). Tout à coup, Donnie semble un bien petit roi face à ces guerres divines ancestrales...

Ce chapitre est à la fois une pause par son exotisme vis-à-vis de l'histoire de départ mais aussi une grande source d'informations pour le lecteur, j'adore !

J'ai eu un petit doute de compréhension à ma lecture concernant le retour du personnage vers le Nil. Comme il est dit qu'il rentre après la cérémonie, j'ai d'abord pensé qu'il devait être accompagné de toutes les personnes présentes, comme les prêtres et vizirs, mais en fait non, il est le seul à ressortir à cette heure-là et est seul sur la route. Je n'avais pas bien compris cela et m'étonnais que personne ne réagisse à son comportement étrange... je ne sais pas si je serai la seule dans ce cas, j'ai peut-être mal lu aussi ^^"

Pour le reste, j'ai adoré ce passage historique en Egypte qui apporte beaucoup d'éléments ainsi qu'une nouvelle esthétique bien particulière... je me représente différemment les personnages aux traits animaux de ton récit maintenant, inspirée par cette touche d'Egypte antique ♥
Jamreo
Posté le 12/08/2020
Oui là on remonte loin, jusqu'à la source ^^

C'est vrai que face aux millénaires et à tous ces enjeux, Donnie, qui se croit invincible, fait pâle figure. Il est très présomptueux au final.

Je suis peut-être passée un peu vite sur ce passage : il va à la cérémonie, puis il rentre au palais, puis la nuit il retourne près du Nil, tout seul cette fois. Je vais penser à rajouter un truc ^^

Ouf c'est vraiment cool si tu as aimé, et encore plus si ça apporte quelque chose à la façon dont tu te représentes le tout ! C'est vrai que ça ajoute du contexte xD merci pour ton super commentaire !
Alice_Lath
Posté le 04/07/2020
"vais combattra" -> "vais combattre"
Sinon, j'ai beaucoup aimé cette partie et je comprends mieux ! C'est génial haha, y'a tout qui se met parfaitement en place, avec les gamins et la présence des dieux égyptiens. Puis j'aime aussi beaucoup comme tu transcris cette époque ! J'avais vraiment l'impression d'être dedans, c'est assez fou. Apophis et Sekhmet, hein... Haha, j'adore, j'ai hâte de découvrir la suite maintenant
Jamreo
Posté le 12/07/2020
arf je ne sais plus ce que j'écris, merci x)

Bon tant mieux si ce chapitre permet de mieux comprendre le tout ! Pour l'époque je suis rassurée, c'est tellement lointain que j'avais peur d'être trop "moderne" ou trop "bizarre" au contraire.

Merci beaucoup pour ta lecture Alice et see you soon!
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