2 : Un cœur ne se répare pas

Par Yvaine
Notes de l’auteur : Je crois avoir compris qu'il ne faut pas chercher de sens à cette nouvelle. Si vous voulez malgré tout essayer de comprendre, sachez que les Cornés vivent en souterrains parce que le soleil les tue, et les Ailés n'ont aucune contrainte. J'espère malgré tout que ce texte vous plaira, et bonne lecture !

Il était une fois, dans une contrée souterraine, un peuple gouverné par la même dynastie depuis des siècles. Il s’agissait des Cornés, ces rois et reines dont les symboles étaient toujours éléphants, rhinocéros ou mammouths. Une légende racontait que le tout premier membre de cette famille savait se transformer en son animal, mais depuis, il ne s’agissait que d’allégories. Cependant, les légendes s’avèrent souvent vraies dans les contes…

Les Cornés étaient heureux. Chacun suivait les règles, inchangées depuis le début de cette ère. Mais parce qu’il y a toujours un élément perturbateur, il s’agissait ici des Ailés. Eux étaient libres. Il n’y avait pas de règles, mais leur contrée, située au-dessus des nuages, se portait bien grâce à la conscience de chaque être. Leur existence n’aurait pas été dérangeante si l’être humain n’avait pas le besoin de détruire ce qui ne lui ressemblait pas.

C’est pourquoi un soir de printemps, le roi décida de consulter l’oracle. Il enfila son manteau noir et son grand chapeau et sortit dans le froid nocturne. Il marcha longtemps, et alors que le soleil se levait, menaçant de brûler sa peau comme celle de tous les Cornés, le souverain parvint à la forêt. Il se laissa tomber à genoux face aux ronces et implora le prêtre de lui créer un passage. Quand il releva la tête, un sentier le guidait jusqu’à la clairière où résidait l’oracle. Le petit garçon sourit au roi en le voyant arriver.

« Que désires-tu ? »

Le roi remarqua que l’oracle était une nouvelle fois plus jeune. Les prêtres vieillissaient dans le sens contraire à celui des Cornés ; quelques années plus tard, l’oracle disparaîtrait, et il serait comme à chaque fois complexe pour le roi de trouver un remplaçant. Le Corné s’assit en face de l’oracle et tendit son bras, la peau ravagée par les consultations.

« Je souhaiterais savoir quoi faire à propos des Ailés. »

Un sourire fleurit sur le visage enfantin. L’oracle enfonça sa lame dans la peau du roi et garda le silence un moment. Il finit par murmurer :

« Il y a un hybride. Trouve-le et tu auras ta réponse. »

Le roi passa des années à chercher l’hybride. Lorsqu’il mourut, sa fille aînée déclara la guerre aux Ailés, en dépit des mises en garde de son cadet. Celui-ci décida d’ignorer le gouvernement de sa sœur et poursuivit la quête de son père. Il fut banni des souterrains des Cornés. Ne sachant pas où aller, ses seules possessions se résumant au chapeau et au manteau de son père, Ivoire se rendit dans la forêt, espérant que les ronces le protégeraient du soleil. Il y passa des années, abandonnant peu à peu l’idée de trouver l’hybride. Pendant ce temps, la guerre était terrible, les Cornés traquaient les Ailés chaque nuit, et les morts se comptaient par milliers.

Un matin, Ivoire se réveilla en entendant un cri. Ce n’était pas un bruit surpris, non ; c’était la douleur à l’état pur. La souffrance, le deuil, la mort et les ravages de la vie. Il fut tellement remué par ce cri qu’il traversa la forêt jusqu’à une clairière qu’il n’avait jamais rencontrée. Et son sang se glaça.

Une jeune femme se tenait au-dessus du corps d’un enfant, les yeux pleins de larmes. L’enfant était inerte, livide, et des lambeaux de peau tombaient sur l’herbe brillante, se désagrégeant aussitôt. Seul quelque chose de divin mourait de cette manière. Quant à la femme, sa peau semblait douce, ses cheveux blancs tombaient en cascade dans son dos, et Ivoire crut voir une déesse. Son père lui avait dit en avoir déjà vu une, mais il ne l’avait jamais cru. Cependant, cette déesse n’était pas noire. Elle était blanche.

C’était une Ailée.

Ivoire s’empressa de se cacher derrière un arbre. Il avait beau mépriser le régime de sa sœur aînée, il savait qu’il serait considéré comme un ennemi. La jeune femme laissa ses larmes couler, et le prince se fit la réflexion que les livres d’Histoire ne parlaient pas de larmes dorées chez les Ailés.

« Vous n’avez pas le droit ! Vous ne pouvez pas m’imposer ce rôle ! »

Soudain, elle releva la tête, aux aguets. Elle se mua en hibou et se posta sur une branche, juste au-dessus de la tête d’Ivoire. Le prince dévisagea l’animal, sa peau brune protégée par son manteau. Si les Cornés ne pouvaient plus se transformer depuis des années, ce droit n’avait pas été retiré aux Ailés. Pouvoir admirer un rival dans toute sa splendeur n’était pas donné à tout le monde.

« Vous allez me tuer ? M’arracher les plumes ? »

Ivoire sursauta. Il secoua vivement la tête, les yeux rivés sur ses pieds ensanglantés à force d’arpenter la forêt et ses ronces.

« Vous êtes un Corné. Nous sommes en guerre. »

Il planta les yeux dans ceux du hibou, qui se changea en femme et se planta face à Ivoire. Celui-ci ne savait pas quoi faire. Ses cours de diplomatie le poussèrent à tendre cordialement la main.

« Gaüs, sourit la jeune femme. Je vous promets que je n’ai pas tué votre oracle. Je voulais lui parler et il est mort juste après la consultation.

– Pourquoi vouliez-vous lui parler ? N’avez-vous pas d’oracle au-dessus des nuages ? »

Gaüs se renferma aussitôt. Elle jeta un regard hésitant au ciel, et Ivoire aperçut les larmes se former à nouveau dans ses yeux.

« Vous avez tué notre oracle, ainsi que la grande majorité de notre peuple. Malgré tout, il me fallait des informations. Qui êtes-vous ? »

Ivoire répondit par son prénom. Gaüs ne réagit pas en prenant conscience de son rang. Après tout, il était un prince banni de son peuple, pieds nus et à la merci de ses ennemis. Il n’avait plus rien de glorieux.

Au fil des jours et des nuits, ils devinrent compagnons d’infortune. Gaüs, incapable de chasser comme Ivoire, le laissait faire, et elle le protégeait lorsqu’ils devaient déambuler de jour. C’était un quotidien dur, froid et épuisant, tous deux hors de leurs contrées natives – Gaüs avait appris à Ivoire qu’elle aussi avait été rejetée, sans en préciser la raison. Mais la présence de l’autre éloignait la solitude, et peu à peu, ils s’attachèrent au point de ne plus envisager l’après. Ils étaient libres, Gaüs dormait perchée sur un arbre, Ivoire recroquevillé sous les feuilles, et ils s’assemblaient à merveille. L’oracle les aurait certainement appelés des âmes sœurs.

Au bout de quelques années de ce quotidien chéri, ils croisèrent le chemin d’une femme exténuée. Aveugle, elle s’appuyait sur un bâton et demandait à voir l’oracle. Gaüs répondit doucement qu’il était mort.

« Il y a un nouvel oracle, je le sais. L’instinct ne trompe pas. Je veux voir l’oracle. L’oracle est l’hybride ! »

Dans ce cri, Ivoire reconnut la voix de sa sœur. Il devint livide. Gaüs posa une main sur sa joue, inquiète, et demanda s’il la connaissait. La reine continua à marmonner que l’oracle était l’hybride, et elle était une bien piètre reine. A travers sa peau brûlée et ses yeux blancs, Ivoire voyait son peuple, et il sut qu’il n’y avait plus rien. La guerre avait tout détruit.

Ivoire inspira un grand coup, attrapa la main de Gaüs et l’éloigna de sa sœur. Il embrassa la jeune femme, et dans ce baiser, il sentit l’adieu qu’il prononcerait dans un futur proche. Tous les indices venaient de se rejoindre pour terminer le puzzle. Ivoire prit son courage à deux mains, se flagellant en se répétant qu’il était un prince, qu’il pouvait bien affronter les mensonges et les non-dits.

« Tu te souviens du jour où on s’est rencontrés ? souffla-t-il. Tu as parlé d’un rôle qui t’était imposé, et l’oracle venait de mourir dans tes bras. Que t’a-t-il dit ?

– Rien du tout. »

En murmurant ces trois mots, Gaüs laissa couler une larme dorée. Ivoire sut qu’elle lui avait menti. Et son cœur se broya dans sa poitrine, mais il ne pouvait s’empêcher d’aimer la main de Gaüs dans la sienne.

« Les Ailés ne pleurent pas des larmes d’or, n’est-ce pas ?

– Je pense que tu n’as pas besoin d’une réponse. »

Elle était divine. Si pure, si douce, si belle, si forte, et ces larmes d’or : elle ne pouvait pas être humaine. Le seul être divin mis à part l’oracle, c’était un hybride. Les livres d’Histoire n’en mentionnaient aucun, mais Ivoire comprit qu’il s’était trompé. Il s’était trompé sur toute la ligne. La quête de son père était finie depuis des années.

Une autre pensée prit le pas : il n’y avait eu aucun nouvel oracle. Sa sœur savait à quel point cet être était important pour les Cornés, elle avait donc dû chercher le prochain. Mais elle ne l’avait jamais trouvé. Le regard d’Ivoire se déposa sur Gaüs.

Au milieu du sentier, la reine Cornée n’arrêtait pas d’affirmer qu’il ne restait aucun Ailé, qu’elle n’était plus rien, qu’il fallait qu’elle tue l’hybride. Les fleurs qui servaient de poumons à Ivoire se recroquevillèrent sur elles-mêmes. Il vit les larmes dans les yeux de Gaüs lorsqu’elle comprit qu’elle était la seule Ailée encore en vie.

« Il n’y aura plus jamais d’Ailé de sang pur », murmura-t-elle.

Pour lui-même, Ivoire répliqua qu’il n’y aurait plus jamais de bonheur pour eux. Il jeta un œil au soleil qui commençait sa montée, puis se tourna vers sa sœur. La regarder lui demanda un effort qu’il aurait pensé surhumain.

« Tu as cherché ton malheur, lâcha-t-il. Maintenant, l’hybride va t’échapper. »

Il ne regarda pas Gaüs lorsqu’elle fuit à travers les ronces. Elle lui avait caché sa nature. Ils auraient pu sauver leurs peuples, stopper la guerre par un jeu habile de rhétorique et de preuves qu’ils pouvaient être unis. Pourtant, Ivoire ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Il avait vu les indices et n’avait pas posé la question. Il était le plus à blâmer. Deux peuples s’étaient éteints, et c’était entièrement sa faute.

Il ne se demandait pas pourquoi Gaüs lui avait caché qu’elle était l’hybride. Lorsqu’on était rejeté, on ne clamait pas tout haut la raison. Il n’avait pas expliqué qu’il était contre la guerre, et Gaüs n’avait pas parlé de sa naissance. Ils étaient deux victimes des sentiments humains.

Le prince s’avança dans la clairière. Il sentit sa sœur s’effondrer derrière lui. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, folle et malade, et son frère se fit la réflexion que la gloire de la royauté s’était envolée avec eux.

Il retira son chapeau. Alors qu’il pensait sentir la lumière le brûler et ravager son être, il ne sentit que la douceur des mains de Gaüs sur sa peau. Il se retrouva blotti contre sa poitrine et ne réagit pas. Alors, Gaüs enfonça le couvre-chef sur la tête d’Ivoire et attrapa sa main, l’entraînant vers l’ombre formée par ronces. Le prince se recula doucement.

Il ne pouvait pas vivre en sachant qu’il aurait pu sauver des millions de vies. Il ne pouvait pas vivre avec la culpabilité de la guerre, celle de la mort. Il ne pouvait pas vivre.

« Je suis désolé. »

La lumière du jour effleura sa peau, et l’héritier de la couronne des Cornés s’effondra à l’endroit précis où l’oracle, des années auparavant, avait rendu son dernier souffle.

Il est temps d’unir nuages et souterrains

Et de mêler deux sangs dans la divine clairière

Hybride, tu seras la moitié de cet oracle

Le prince de l’ombre complétera l’histoire

Mais les histoires n’étaient pas toujours complètes. Les peuples Ailé et Corné décimés Gaüs fut, seule et noyée dans ses larmes d’or, l’oracle des quelques êtres survivants. Elle les réunit sur la contrée terrienne, unissant celle du ciel et celle des cavernes, et forma la paix. Sa naissance lui permit d’être écoutée par tous, et quand elle ferma les yeux, sa peau diaphane aussi lisse que celle d’un nouveau-né, elle murmura au peuple Humain qu’un jour, elle avait connu un prince qu’elle avait aimé. Un prince qui était mort pour démentir l’Histoire, et parce qu’un cœur, même fait d’or, ne se répare pas.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Elornyx
Posté le 19/06/2020
Coucou, Il y a du potentiel avec cette histoire !
J'ai beaucoup aimé les enjeux, et le faite que cela se passe sur une longue période avec le dénouement, etc. L'univers que tu nous proposes au travers de cette carte est très sympa, je rejoins les autres, belle interprétations et beaucoup d'idées.
Yvaine
Posté le 19/06/2020
Hey !
Ton commentaire me fait très plaisir, merci beaucoup ♥️
Xendor
Posté le 01/06/2020
Salut :) C'est une bien belle et triste histoire. C'est horrible qu'une race s'éteigne sur ce genre de malentedus, mais elle aussi elle n'est pas en reste. Je t'avoue que j'ai été au début un peu confus entre Ivoire et Gaüs, sur le fait de savoir qui était qui.
Yvaine
Posté le 01/06/2020
Hey !
Toutes mes excuses pour ce petit problème ><
Xendor
Posté le 01/06/2020
Aucun soucis 🙂 ça n'enlève rien à l'histoire
Alice_Lath
Posté le 27/05/2020
Oh, mais c'est trop beau comme interprétation, c'est touchant tout plein. Par contre, heureusement que tu as mis ton NB au début haha, parce que j'étais partie en mode: analyyyyyse. Donc j'ai pu juste savourer l'histoire, comme ça. Je trouve qu'elle a un côté très mythologie grecque, c'est marrant, ne serait-ce que rencontrer l'ancienne reine sur la route, comme ça, aveugle et perdue. Puis les deux amants dans la forêt... Enfin, j'ai beaucoup aimé!
Yvaine
Posté le 27/05/2020
Merci beaucoup ❤ Oui, ce texte ne fait décidément pas partie de ceux à analyser, si on part sur ce principe-là c'est une vraie merde xD
A propos de la reine, c'était inconscient mais après réflexion, je pense l'avoir rendue aveugle à la fin pour coller au topos de l'aveugle qui voit tout ; d'un coup, elle sait ce qui ne va pas, même si elle continue à prendre les mauvaises décisions (en l'occurrence, elle sait que l'organisation de l'oracle change, mais elle ne se doute pas que ce n'est pas forcément mauvais).
Ce commentaire me fait très plaisir !
Nascana
Posté le 20/05/2020
C'est bien triste comme histoire. Je pense qu'elle avait envie de vivre sa vie tranquillement et de ne pas incarner l'espoir d'un peuple. C'est une lourde responsabilité.

Après je me pose une question, si elle est à moitié oracle, est-ce qu'elle ne devrait pas rajeunir alors que le prince vieillit ?

J'aimerais en savoir plus sur cet univers. J'ai l'impression que c'est une ancienne légende qui est contée aux enfants.
Yvaine
Posté le 21/05/2020
En effet, c'est là une partie du côté tragique que j'ai voulu donner à cette histoire !
En toute logique, elle est complètement oracle, c'est juste qu'ils sont deux. Pour le prince, la question restera un mystère parce qu'il est mort ; pour l'hybride, elle vieillit parce qu'un duo d'oracles est quelque chose de révolutionnaire dans ce monde, et donc les règles changent aussi.
Ce que tu dis me fait très plaisir, merci beaucoup :) Peut-être que d'autres nouvelles se baseront sur cet univers, je verrai ce que les prochaines cartes m'inspirent !
Captain
Posté le 18/05/2020
Bon sang, je ne sais pas si c'est la puissance d'une conviction hallucinante ou la fluidité hypnotique de ton écriture enivrante mais je me suis vu parcourir cette endroit étrange et familier avec la double volupté de l’halluciné/hypnotisé ! 
À la fin de mon voyage dans ton histoire, qui dura une vie ou un battement d'aile (ce qui revient exactement au même), j'étais autant triste qu'heureux, nourris de cet équilibre parfait que donne l'étonnement d'avoir enfin tout compris !
Je ne te demanderai pas ce que tu prends pour avoir autant d'imagination, je suis sûr que c'est simplement ta façon d'inspirer à pleines gorgées dans notre océan d'oxygène ambiant qui produit sur toi l'effet d'une tonne de n’importe quelle plante magique !
Et, s'il faut qu'il y ait une phrase plus belle que toutes les autres dans un texte inspiré, je choisirai celle-ci :"Seul quelque chose de divin mourait de cette manière."En la lisant, j'ai déposé délicatement sur l'herbe ma logique, qui me chuchotait que l'essence divine était immortelle, pour suivre ce papillon à la beauté éphémère et déchirante.Comme si en renonçant à ce que j'avais compris avant de te lire, j'en savais pourtant bien plus maintenant !
Sûrement ça, l'effet "Whaou" ! :-)

édit : je viens de voir qu'il y a des défis Discord, dont celui-ci...
Pour ceux qui suivent aussi mal que moi, voilà le lien :
https://discord.com/channels/656074911197954048/694637765035294841/709480369698635776
Yvaine
Posté le 18/05/2020
Oh, merci du fond du coeur, ton commentaire me fait tellement de bien ♥️ Je suis très heureuse d'avoir réussi à te faire voyager, à t'hypnotiser presque. C'est extrêmement gratifiant !
Je t'assure que je ne fais rien d'illégal, je me nourris au tofu et aux légumes xD Je suppose que c'est parce que je n'ai jamais arrêté d'imaginer...
Il me semblait juste de ne pas me baser sur les clichés comme quoi le divin serait immortel. Après tout, le mortel est sublime...
Vraiment, merci beaucoup, ce que tu dis m'encourages et me fait sourire, alors vraiment, merci beaucoup (je n'apprécie pas particulièrement les mathématiques, mais je sais que les nombres sont infinis) ♥️

P.S. : Ce sont des défis lancés par Allie sous le nom "Dixit Les Plumes", on doit écrire une nouvelle en une semaine, à partir d'une carte (qui est à chaque fois sublime, soi-dit en passant). C'est très intéressant, je te conseille de le faire, ça m'a aidée à élargir mes horizons !
Zig
Posté le 16/05/2020
Coucou !

Tu nous préviens dès le début qu'il n'y a pas de sens à chercher, et c'est une bonne annonce : je me suis retrouvée perdue.
Et j'ai complétement adoré ça.

Oui, je n'ai pas tout compris et j'essayais de mettre ensemble des morceaux d'éléments, mais vraiment c'est ce que j'ai aimé. Je me suis juste laissée porter en acceptant de ne pas tout maîtriser, et ça m'a offert une belle expérience de lecture.

Tu as de vraiment bonnes idée, et une plume précise, avec une belle cohérence dans la réalisation du texte d'ensemble.
J'ai été d'abord déstabilisée, mais franchement j'ai aimé, beaucoup aimé.

Merci beaucoup pour ce joli texte, cette belle histoire et ce doux conte. Un travail très intéressant !
Yvaine
Posté le 16/05/2020
Bonsoir Zig !
Tu m'as fait tellement peur O.o Il faudrait que je travaille plus cet univers pour que tout soit compréhensible, par moi d'abord, et ensuite par vous.
Merci de tout cœur pour ce commentaire, c'est une bonne chose que tu aies adoré ♥️
_HP_
Posté le 14/05/2020
Coucou Yvaine !! ^^

Cette nouvelle est aussi triste, poétique et tendre que je m'y attendais 😜
J'avais les larmes aux yeux à la fin, c'est vraiment hyper triste !!
Même si on est dans un autre registre, je reconnais cette plume que j'adore, et elle a fait honneur à ce texte si joli.
C'est vraiment une super nouvelle Yvaine, n'en doute pas ;) Bravo à toi ❤

Une pitite chose ^^

• "Ils étaient libres, Gaüs dormaient perchée sur un arbre" → dormait, ou dormant ^^
Yvaine
Posté le 14/05/2020
Bien le bonjour à toi :)
Oh, merci beaucoup ❤ On m'a pas mal dit que mon style était à revoir, gênant et immature ces derniers temps, alors je doute un peu ^^ J'ai conscience que des choses sont à retravailler, mais ça me fait beaucoup de bien de lire tes commentaires tous doux ❤
Oups, merci beaucoup !
Vous lisez