16. Andjety

Par tiyphe
Notes de l’auteur : MAJ faite le 23/06/2020 - Bonne (re) lecture :D

 

Luciana

S’il y avait bien une chose dont Luciana était ravie dans l’au-delà, c’était le fait de ne pas ressentir de fourmillements lorsqu’elle se trouvait dans une position comme celle-ci. Elle était allongée de profil, le coude sur le coussin de soie et son avant-bras supportait tranquillement sa tête sans qu’elle ait à se mouvoir toutes les deux minutes. Cela lui rappelait ses ancêtres les Romains. Une forme de gravité était cependant toujours présente et, de temps en temps, elle devait alors repousser une courte mèche orange derrière son oreille.

Enfin, tout cela n’était que de futiles pensées. La femme de quatre cents ans d’esprit dans un corps bloqué à vingt-et-un aurait aimé n’avoir qu’à se préoccuper de cela. Une confortable installation dans cette belle banquette de l’antiquité de satin violacé ainsi que le chatouillement de ses petits cheveux sur sa joue tachetée de macules pigmentées auraient eu plus d’importances s’il en avait été autrement. Ah si seulement, soupira-t-elle pour elle-même.

Cependant, tout n’était malheureusement pas si simple. Les quatre Occupants découvraient un second nouveau monde, après l’Autre-Part, et la dirigeante paraissait en savoir manifestement beaucoup plus que leur propre Créatrice. À l’annonce de l’infinité de lieux accueillant les morts, Luciana avait abandonné son aise dans le doux tissu pour se redresser. Un petit cri avait traversé ses lèvres sans qu’elle puisse le retenir. C’était une révélation incroyable et tout à fait logique. Pourtant ce qui habitait les pensées de l’Italienne était tout autre. Peut-être retrouverait-elle sa jeune sœur qui ne l’avait jamais rejoint dans l’Entre-Deux. Cela changeait tout.

La rousse ne songeait plus à la pesée de son cœur qui avait manqué de ne pas finir dans un équilibre parfait et à la peur des conséquences que cela aurait engendrées. Elle n’était également plus frustrée à l’idée d’être enfermée dans une colossale tombe plutôt que d’être dehors au milieu des éléphants et autres merveilles de la nature. Elle voyait là renaître un espoir qui s’était éteint des siècles auparavant, lors d’une conversation qu’elle avait eue avec les deux gérantes du château à la Bibliothèque.

— Elle se trouve peut-être au Paradis, lui avait dit Jeanne lors de ses recherches.

— Impossible, nous n’étions pas toutes blanches, avait répondu Luciana en baissant la tête sur son gros livre généalogique.

— Sinon en Enfer, était intervenue la jeune Créatrice alors qu’elle était concentrée sur les plans de construction du dortoir.

— Mademoiselle Louise ! s’était exclamée Jeanne. Ne dites pas ce genre de choses.

Dans l’Anti-Chambre, Luciana sourit. Elle avait eu la chance de connaître la grande femme et la Princesse, deux personnes au caractère très différent, mais liées par une amitié indestructible et une complicité amusante. La jeune fille soupira au souvenir de ces vieilles pensées qui lui rappelait sa relation avec Eudoxie, sa cadette. Cette dernière avait eu la chance d’avoir la chevelure blonde de leur mère et d’être plus discrète que son aîné, lui assurant la sécurité dans le village.

Perdue dans un lointain passé, Luciana sursauta à l’entrée d’un chat dans la pièce. Il avança vers Ouadjet et se posa devant la dirigeante de l’Anti-Chambre.

— Andjety est là, entendit celle dont la peau était couverte d’éphélides.

Était-ce le petit fauve qui avait prononcé ces mots ?

— Je te remercie Bastet, répondit la Scribe en s’adressant au félin.

— Excusez-moi…, formula Ezéchiel qui se levait doucement de sa couchette de salon. Nous avez-vous donné la capacité de parler aux animaux ? Je viens d’entendre ce que celui-ci a annoncé, indiqua-t-il en le pointant de la main avec politesse.

— Moi aussi, intervint Maleine, toujours assise en tailleur dans son fauteuil crapaud.

Gaum resta silencieux, mais il hocha la tête et Luciana comprit que comme elle et les autres il avait saisi des mots et non des miaulements. Ouadjet rejeta son visage en forme de diamant en arrière tout en s’esclaffant. Son rire était avec son corps l’unique chose qui pouvait laisser imaginer sa jeunesse physique. La longue tresse noire se mit à onduler comme un serpent dans son dos alors qu’elle reprenait un air plus sérieux.

— Quelle idée farfelue, s’amusa-t-elle. Je me répète, mais je ne suis pas une déesse. Seuls les Êtres Supérieurs ont les pouvoirs de donner de telles capacités aux humains.

Le prénommé Bastet se tourna vers les Occupants et fit bouger ses moustaches :

— C’est grâce à Tom si je peux parler, et donc si vous pouvez me comprendre.

Tom ? Le Tom de l’Entre-Deux ? Luciana n’eut pas le temps de poser la question puisqu’un homme entra à son tour dans la pièce. Il devait être un serviteur du palais, ou peut-être un esclave s’il y en avait encore dans ce monde. Le pauvre garçon se tenait courbé et portait de vieux vêtements, plus abîmés que le costume d’Ezéchiel. Son menton plongeait parallèlement à son long nez. Ses yeux clairs s’inscrivaient profondément dans leur orbite et se voyaient surmontés de minuscules paupières.

La jeune femme à la courte chevelure carotte crut retrouver une ressemblance dans la forme du visage par rapport à l’adolescent qui l’avait maîtrisée. Pakhémetnou avait cependant un front plus large que l’homme devant eux. Ce dernier s’était appuyé nonchalamment sur le mur près d’Ouadjet qui paraissait grande à son côté tellement elle se tenait droite et lui voûté. Il glissa une longue mèche de cheveux foncée et grasse derrière une oreille qui se dévoila immense par rapport à la taille de son crâne.

— Andjety, te voilà enfin, l’apostropha la Scribe.

Luciana faillit faire tomber sa mâchoire au sol. Celui qui venait de les rejoindre était le frère de la jeune Égyptienne. Cela était difficilement croyable. À part la couleur de leurs yeux d’un gris très clair ainsi que la teinte et la longueur de leur chevelure noir corbeau, il n’y avait aucune similitude physique ou comportementale, ils semblaient être le parfait opposé l’un de l’autre. Avec indolence, le garçon alla s’écrouler dans le siège qu’occupait sa sœur quelques instants plus tôt.

— Je vous présente Andjety, de deux ans mon aîné, introduit Ouadjet en soupirant d’exaspération.

L’intéressé fit claquer sa langue en haussant les épaules. Il avait posé ses pieds nus sur la table en marbre et regardait ses orteils s’agiter. Il enroula une mèche autour de son doigt, visiblement complètement indifférent. Luciana remarqua toutefois une apparence commune entre les deux parents dans leurs vêtements. Ce qu’elle avait pris pour des haillons était en fait un long peignoir ceinturé au-dessus des hanches. L’habit ne semblait pas si abîmé que ce que la jeune Italienne avait pensé, mais il était badigeonné de taches de peinture, tout comme ses mollets découverts. Le col était nonchalamment ouvert, laissant apercevoir un torse pileux.

À l’opposé de l’image que se faisait la femme aux cheveux orange des pharaons, ces deux-là portaient des tenues sobres et très peu de bijoux. Tandis que les rois et reines de l’Égypte antique prouvaient leur valeur à la quantité d’objets dorés ou resplendissants de pierres précieuses, les Scribes paraissaient divergents du matérialisme. Excepté le trône sur lequel la Scribe les avait accueillis, pensa Luciana.

— Pourquoi m’as-tu fait venir, Ouadjet ? fit le jeune homme en balançant sa tête vers sa sœur. Tu sais que les histoires de l’Anti-Chambre ne m’intéressent plus.

L’Occupante plus qu’intriguée jeta un œil à ses compagnons. Ils étaient tous les quatre devenus spectateurs de la scène, ils ne pouvaient qu’observer le défi de regards qui se produisaient à présent entre le frère et la sœur. La cadette s’avança de sa démarche reptilienne vers le fauteuil et, tout en gardant ses yeux dans ceux de son aîné, poussa les jambes du garçon d’un mouvement lent avec son pied. Andjety reporta finalement son attention sur ses orteils au sol en grognant.

— Ils viennent de l’Entre-Deux, annonça Ouadjet, les iris gris perçants à travers le rideau de cheveux qui tombaient devant le visage du plus âgé. Un monde que nous n’avions encore jamais reçu.

Cela eut pour effet de faire réagir Andjety. Il se redressa et analysa enfin leurs invités. Il était difficile de voir son regard derrière les mèches sombres et au fond des orbites osseuses. Luciana frissonna lorsqu’elle se sentit examinée. Malgré le peu de charme qui émanait de cet homme, il avait une aura impressionnante, un charisme naturel, qui devait venir de son rôle important.

« Quelqu’un comprend ce qu’il se passe ? », osa Gaum dans la tête des Occupants.

L’ancien vétérinaire se faisait détailler de la tête aux pieds et la jeune femme à la peau barbouillée de taches de rousseur crut voir un sourire intéressé passer sur les lèvres fines du Scribe.

« Il semblerait que tu plaises au fameux Andjety. », remarqua Maleine qui peinait à dissimuler son excitation à ce propos.

« Que nous veulent-ils, à votre avis ? », demanda Ezéchiel, pas aussi enthousiasme que la septuagénaire.

Pendant ce temps, le jeune Égyptien avait cessé de les dévisager et s’était glissé à genoux sur le sol. Il regardait la table de marbre en mâchouillant le manche d’un pinceau. Paraissant concentré, il dessinait de ses doigts les zébrures roses de la pierre, tandis qu’Ouadjet au-dessus de lui avait les bras croisés, soucieuse, attendant une réponse du garçon.

— Que comptes-tu faire d’eux ? réagit-il finalement en se tournant vers la cadette comme si les intéressés n’existaient de nouveau plus.

Ces derniers arrêtèrent instantanément de théoriser par la pensée, soudainement très attentifs à leur sort. Luciana retint son souffle. Elle se sentait tiraillée par l’envie de rester dans ce monde afin de profiter de la nature qui l’avait tant manquée. Mais également par celle de partir à la recherche de sa sœur si elle se trouvait dans l’un des infinis lieux annoncés précédemment. Elle était à présent persuadée qu’il lui serait possible de la rejoindre avec l’aide des Scribes. Leurs connaissances avaient des millénaires et reposaient sur les vérités que les Êtres Supérieurs leur avaient apportées.

— Je n’ai pas encore décidé, répondit Ouadjet en appuyant son regard d’acier sur les Occupants, semblant enfin remarquer leur présence. Vous êtes nos invités, annonça-t-elle en s’adressant aux quatre inquiets. Nous allons vous trouver un endroit pour vous ressourcer et nous verrons ensemble ce qu’il en est.

— Mais, nous n’avons pas besoin de nous ressourcer, fit remarquer Ezéchiel, très sérieux. Et j’aimerai en apprendre plus sur…

Cependant pour la jeune femme, la conversation était close depuis la fin de sa propre phrase. Elle s’était retournée et avait pris le chemin du couloir. Accoudé à la table, Andjety l’avait observée toujours en grignotant son outil de peinture.

— Bachtet, acchompagne-les au chommet, commanda-t-il en gardant son pinceau dans la bouche et son regard sur le couloir à présent vide.

— Bien, suivez-moi, sollicita le félin d’un miaulement compréhensible.

Ils étaient tous les quatre trop abasourdis pour désobéir. Ils talonnèrent donc le chat mécaniquement et sans résistance. La femme dont la chevelure carotte chatouillait sa nuque restait toutefois méfiante. Les paroles des Scribes laissaient penser qu’ils n’étaient pas des convives, mais des prisonniers emmenés en haut de la tour triangulaire afin de ne pas s’enfuir. Chacun était silencieux, même dans leur esprit, mais la jeune rebelle se doutait que ses compagnons songeaient comme elle. Ezéchiel n’était plus aussi excité et intéressé à l’idée de découvrir la signification des hiéroglyphes qui habillaient les murs de l’escalier qu’ils empruntaient à présent. Maleine ne souriait plus comme avant et semblait presque éteinte tout comme Gaum dont les épaules étaient avachies de la même façon qu’Andjety à son arrivée.

Avant de sortir, Luciana avait tout juste eu le temps d’observer le Scribe retirer son pinceau d’entre ses dents et le poser sur la table de marbre. Il avait commencé à ébaucher des courbes tandis qu’une énergie avait empli la pièce. La jeune Italienne s’était demandé pendant toute l’ascension des marches de pierres beiges ce que l’homme avait fait apparaître. Cela semblait si difficile de deviner ses intentions. Son apparence laissait imaginer qu’il était quelqu’un de négligent et désintéressé, son comportement le montrait enfantin et ses paroles étaient calmes et raisonnées. Cette analyse fut toutefois vite évaporée des pensées de la femme aux taches de rousseur par la vision de leur préposée prison.

L’escalier droit s’était transformé en colimaçon et débouchait sur une pièce un peu plus grande que celle qu’ils venaient de quitter. Elle était habillée d’un magnifique parquet clair qui profitait de l’éclairage naturel et abondant. En effet, chaque mur pivotait légèrement afin de se retrouver en torsade au sommet et était vitré comme une serre, largement quadrillée de fer forgé. Le tout laissait entrevoir l’Anti-Chambre dans sa globalité : le Sphinx et les montagnes blanches, la forêt verdoyante, la savane. Et de l’autre côté, des paysages différents s’étendaient, magnifiques, vivants, peuplés en abondance d’une faune et d’une flore réelles.

Il y avait des champs de céréales, des collines survolées de rapaces, une jungle qui devait fourmiller d’animaux dangereux ou encore un marécage qui ne paraissait pas si lugubre. Là où Luciana pensait que se situait le Sud, elle aperçut une banquise habitée de plusieurs espèces qu’elle n’arrivait pas à voir depuis le sommet de la Pyramide. Elle s’attarda un instant sur les grands bâtiments dispersés entre chaque environnement. Elle en reconnut trois, les autres se trouvant trop loin. C’étaient des édifices datant tous de l’Antiquité, mais d’empires différents : le Parthénon grec, l’Amphithéâtre romain et le Temple chinois. Aussi majestueux que le monument dans lequel ils résidaient pour l’instant, ces constructions se fondaient parfaitement dans le décor naturel.

Subjuguée par l’extérieur, Luciana s’intéressa finalement à l’intérieur. De confortables fauteuils et banquettes trônaient au centre comme dans le précédent salon, tandis que le reste de l’espace était envahi de plantes. Des végétaux tropicaux s’élevaient jusqu’au plafond en pointe vrillée. Le vert était quasi omniprésent, mais de nombreuses fleurs colorées venaient apporter des nuances éclatantes. La jeune fille ne savait pas où poser son regard. Des lianes pendantes enveloppaient le décor tout en laissant la possibilité de circuler ou d’aller observer le paysage à travers les vitres.

Chaque détail attirait son attention et la bouleversait. Luciana n’avait pas vu ni touchées ni ressenties toutes ces sensations depuis quatre cents ans. Des larmes de joie se frayaient facilement un chemin entre les taches de rousseur sans qu’elle s’en aperçût. Elle était si émue de pouvoir caresser de nouveau les pétales des amaryllis, les feuilles de thym, les doux cactus. Ce qui l’ébranla le plus, ce fut de humer les odeurs. C’était comme si elle redécouvrait l’odorat. Il était difficile de trouver l’origine de chaque parfum, mais la combinaison de toutes ces senteurs apaisa instantanément l’Occupante.

Les effluves enivrants la firent s’avancer jusqu’à un petit bassin dont l’eau s’écoulait d’une roche volcanique telle de la lave. Des nénuphars flottaient paisiblement au-dessus d’une danse élégante de carpes Koïs. Un poisson aux écailles rouge et blanche s’approcha d’elle et sortit la bouche de la surface cristalline.

— Tu as déjà rencontré Jinli ? fit Bastet qui l’avait rejointe.

Luciana le regarda avec des yeux ronds. Les trois autres s’étaient dispersés dans la pièce, tout aussi impressionnés qu’elle par ce décor. La jeune femme s’assit sur le rebord de la vasque fait également de roches magmatiques et laissa le chat se poser à côté d’elle. Celui-ci avança une patte vers la carpe et l’Italienne crut qu’il allait planter ses griffes dans les yeux globuleux qui les fixaient. À sa grande surprise, l’animal à poil tapota la tête humide comme dans une marque d’affection.

— Jinli fut la première à avoir été invoquée dans l’Entre-Deux par Tom, expliqua le félin en faisant mouvoir ses petites babines surmontées de fines moustaches. Finalement, elle n’y est pas restée très longtemps et c’est Nout qui y a été envoyée par la suite.

Au-delà du fait qu’elle était sur le point d’entretenir une conversation avec un chat, Luciana trouvait les paroles de celui-ci plus que surréalistes. Elle connaissait les dirigeantes et leur don. Il n’était pas question de faire apparaître quelque chose qui existait déjà dans un autre monde, mais bien de le matérialiser à partir du néant.

— Alors Tom ne vous a pas créés ? se permit-elle de demander.

Bastet retira ses coussinets du bassin et commença à se lécher le pelage. Avait-il fini de lui parler ? s’étonna Luciana qui n’osa pas l’interrompre dans sa toilette.

— Je ne sais pas vraiment comment cela s’est produit, enchaîna-t-il en posant ses pupilles rendues fines et droites par la forte luminosité de la serre sur l’humaine. Il semble que nous ayons été appelés par le jeune Créateur. Il a réussi à transférer notre présence de ce monde au vôtre. Pourtant dans l’Entre-Deux, je n’avais aucun souvenir de l’Anti-Chambre. Ils étaient comme bloqués en moi et en revenant ici, je me suis tout rappelé.

L’Italienne avait encore tant de questions. Elle regarda la carpe Jinli qui s’était retournée retrouver les siens au milieu du bassin. Les rayons de l’éclairage à travers les fenêtres s’écrasaient sur la surface plane de l’eau. Des millions de petits reflets se formaient alors sur les larges feuilles veinées d’une Gunnera Manicata. Luciana allait demander comment toute cette végétation était possible dans un monde de la Mort quand elle remarqua que le félin avait sauté du rebord et se dirigeait à présent vers l’escalier.

Aucune porte ne fermait l’accès à leur pièce, alors sans un mot de plus, il s’enfuit. Il ne revint que le lendemain matin avec un bébé et deux enfants qui semblaient terrorisés, leur haut déchiré au niveau du cœur.

***

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Sorryf
Posté le 28/02/2020
Et voila ! je suis au bout ! Elle est ou la suite maintenant ?
ça fait un moment que j'ai pas commenté. Alors, en vrac :
Trop contente de retrouver Bastet !!! Nout doit pas être loin alors ! et Tom... Tom c'est plus compliqué, parce que si son corps est reparti chez les vivants... je sais pas. En tout cas je reprend espoir !
Dans tous ces nouveaux persos, j'aime beaucoup Luciana qui me rappelle un petit peu Sybille, je pense qu'elles s'entendraient bien.
Dans les derniers chapitres, je me suis surprise à bien aimer Conan ! il m'a fait rire et n'a pas trop l'air de vouloir prendre le contrôle de Lucas.
Ce nouveau monde à l'air super, bien mieux que l'Autre-Part, et meme que l'entre deux (DES VEGETAUX ! OMG!!) ce serait super que tout ces mondes puissent communiquer les uns avec les autres, faire des échanges...

Alors, ou en est la suite ? A quelle vitesse tu postes ? maintenant que je suis a jour je vais plus te lacher xD ! AU BOULOT ! JE VEUX UN CHAPITRE AVANT DIMANCHE PROCHAIN !
tiyphe
Posté le 28/02/2020
Olala ! Ça y est tu es arrivée au bout !!
Bon je vais commencer par répondre pour la suite... Alors, hum, comment dire... Je suis bloquée xD J'ai commencé à écrire le chapitre suivant, il est bien lancé et tout, sauf que je me suis arrêtée et je me suis dit "non mais il sert à quoi ce chapitre en fait ?" Chose que je me dis en en relisant certains de ce début de tome 2. Je crois que je me suis un peu perdue entre ce que je veux montrer de mon monde et l'intrigue, du coup je ne sais pas si tu l'as ressenti, mais plusieurs personnes m'ont fait la réflexion que le rythme était un peu bordélique et que pas mal de choses allaient trop vite quand d'autres stagnent. :(
Du coup, je suis en train de regrouper toutes les remarques que j'ai reçues et je vais essayer de reprendre ces 18 premiers chapitres pour faire quelque chose de moins brouillon.
Je ne suis pas sympa parce que je suis à peine à la moitié ahah ! C'est aussi pour ça que je propose des soirées écritures, je n'arrive pas à me motiver seule :/

BREF, sinon le reste ^^ Eh oui, Bastet il est là ! Je suis contente de le retrouver aussi :D Concernant Nout et Tom, tout ce que je peux te dire, c'est qu'ils sont en Enfer :/

C'est cool si tu aimes Luciana ! Je pense aussi qu'elle s'entendrait bien avec Sibylle ;) Peut-être même plus que ça ;) ;) ;)

L'Anti-Chambre je l'imagine tellement comme un lieu magnifique que je suis contente que ça soit ressenti comme ça ! J'aimerai en écrire encore plus, même n'écrire que sur celui-là. L'Entre-Deux va être jaloux xD
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