14. Les mondes de la Mort

Par tiyphe
Notes de l’auteur : MAJ faite le 22/06/2020 - Bonne (re) lecture :D

 

Gaum

Allongé sur les larges dalles froides de l’alvéole, Gaum gardait les paupières closes. Il était entré dans une sorte de transe méditative afin de calmer les battements de son cœur, organe qui lui avait été retiré puis remis en place, tout aussi simplement. Il n’avait pas vu ce que la femme qui se nommait Ouadjet en avait fait. Il avait juste compris que tout allait bien. Non, non, tout n’allait pas bien.

Inspirer profondément par le nez.

Expirer doucement par la bouche.

Répéter.

Pourquoi cela lui arrivait-il à lui ? L’ancien vétérinaire sentait que tous les progrès qu’il avait faits pour accepter son trépas s’envolaient comme une flamboyance de flamants roses après l’approche brutale d’un jeune guépard. Son esprit se dispersa, il devait faire le vide. L’image d’une petite femme au visage allongée s’imposa à lui alors qu’il tentait de ne penser à rien. Gabie. Si elle ne se trouvait pas dans l’Anti-Chambre avec lui, c’était bien qu’elle fût en sécurité dans l’Entre-Deux, n’est-ce pas ?

En soufflant doucement pour continuer de s’apaiser, il tenta de diriger ses idées sur son amie. Elle le ferait tenir bon. Il le devait pour elle. Un éclair de lucidité s’empara tout à coup de lui. L’oreillette. Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Pourquoi aucun d’entre eux n’avait-il proposé d’utiliser la sienne pour contacter un proche dans leur monde ? Ne cherchant pas plus longtemps à répondre à ces questions, Gaum se concentra, il devait se focaliser sur l’individu qu’il voulait joindre.

« Gabie ? Est-ce que tu m’entends ? »

Un son étrange résonna. C’était comme un crépitement qu’il ne pouvait vraiment discerner. Il réitéra plusieurs fois, appelant ses amis du groupe de parole. Les mêmes grésillements faisaient écho dans sa tête. Était-il coupé du monde ?

« Je t’entends Gaum. », fit une voix féminine qu’il ne reconnut pas tout de suite.

« Yep, moi aussi. »

« De même. »

Qui était-ce ?

« Ouvre les yeux, recommença la première. C’est fini. Tout va bien. »

Le cauchemar était-il terminé ? Un sentiment d’excitation emplit le trentenaire. Gabie se trouvait sûrement devant lui, avec tous les autres. Il en était persuadé à présent. C’était leur voix qu’il avait entendue, n’est-ce pas ? Avec un grand sourire, l’ancien vétérinaire osa enfin soulever ses paupières.

Il s’assit et lorsqu’il posa son regard sur son environnement, il n’eut qu’une envie : se remettre en boule sur le sol. Ce n’était pas ses amis du groupe de parole devant lui. Ce n’était pas un mauvais rêve, mais bien la réalité. Il se trouvait toujours dans la grande alvéole de la Pyramide en compagnie des trois Occupants qu’il venait tout juste de rencontrer et de leurs hôtes. Maleine était penchée sur lui, un air mi-inquiet mi-encourageant.

— Comment te sens-tu ? lui demanda-t-elle en lui tendant une main pour qu’il se relève.

— Je… je… essaya-t-il. Que s’est-il passé ?

Ezéchiel se rapprocha de lui et montra sa compassion en posant de petits doigts sur son épaule. Gaum remarqua à quel point ils avaient été abîmés par l’utilisation conséquente de porte-plume à réservoir. Plus loin, Luciana le scrutait avec empathie. Elle n’était d’ailleurs plus retenue par le garçon. Ce dernier tenait tout de même la jeune aux cheveux couleur carotte à l’œil. Ouadjet avait repris sa stature pharaonique sur le grand siège et les observait avec curiosité.

— La pesée du cœur, expliqua Pakhémetnou. C’est une épreuve indispensable pour juger votre âme, afin de décider si vous avez votre place dans notre monde ou non.

Les quatre Occupants demeurèrent pantois face à ces paroles. Que se serait-il passé si l’un d’entre eux n’avait pas été déterminé apte à rester dans l’Anti-Chambre ? La femme à la couronne rouge se leva. Elle descendit les quelques marches qui les séparaient et s’arrêta devant ses invités. À sa ceinture pendaient une tablette de marbre veiné et un pinceau. Le trentenaire l’avait vu l’utiliser, mais dans sa déroute, il n’avait pas tout visualisé.

— Suivez-moi, je vous prie, susurra-t-elle. Pakhé, je te laisse prévenir mon frère.

L’adolescent à la longue tresse et au pagne couleur grège s’inclina avant de se rendre dans la direction opposée à laquelle Ouadjet emmenait à présent Gaum et ses compagnons. Elle les fit passer dans un petit corridor qui montait abruptement et sinuait en plusieurs virages qui eurent vite raison de leur orientation. Le chemin était éclairé par des torches qui flamboyaient et diffusaient une douce chaleur. Sur les murs, l’ancien vétérinaire put apprécier des hiéroglyphes qui semblaient raconter une histoire. Il jeta un regard derrière lui. Comme il s’en était douté, Ezéchiel était en train de déchiffrer avec enthousiasme les figures colorées.

— Vous êtes arrivée en même temps que vos deux frères, s’exclama l’ancien libraire. Alors Pakhémetnou est le troisième de votre fratrie ! J’avais bien saisi la signification de son nom. Cela fait-il de vous Ouadjet, la déesse cobra, protectrice de la Basse-Égypte ?

Tout en débitant ces paroles, l’homme au collier de barbe s’était frayé un chemin jusqu’à leur guide tout en manquant de trébucher dans sa précipitation. L’intéressée ne répondit pas, mais Gaum remarqua qu’un sourire flottait sur son visage. Ezéchiel avait-il raison ? Était-elle vraiment une déesse ? Le Malgache, maintenant diverti par toutes ces nouvelles questions, commençait à enfin s’oxygéner normalement. Ses exercices de respiration avaient porté leurs fruits.

Le couloir déboucha finalement sur une pièce de bonne taille qui se trouvait sur l’un des côtés de la Pyramide. Gaum crut perdre de nouveau sa mâchoire carrée. La façade quelque peu inclinée sur sa gauche était une immense baie vitrée qui laissait la lumière s’infiltrer abondamment. Pourtant, il n’avait pas vu de glace à l’extérieur du monument. Faisant plusieurs mètres de haut et des dizaines de large, la fenêtre montrait la savane qu’ils avaient traversée. L’ancien vétérinaire ne put s’empêcher de s’approcher, suivi de ses compagnons.

Le Sphinx se dressait face à eux, gracieux. La tête d’homme semblait regarder de ses yeux vides dans leur direction, comme s’il veillait sur la Pyramide et ceux qui y résidaient. Derrière lui, de colossaux massifs jaillissaient du sol. Ils paraissaient enneigés de leur base jusqu’à leur sommet qui disparaissait sous une brume pâle que Gaum reconnut. Étaient-ce les montagnes blanches de l’Entre-Deux ? Se trouvaient-ils de l’autre côté ? En suivant la courbe que la chaîne dessinait, il distingua sur sa droite une imposante forêt. Il y avait des résineux et des feuillus à perte de vue, verdoyants, magnifiques.

— Je vous en prie, asseyez-vous, les invita Ouadjet qui les ramena à la réalité. Vous semblez avoir beaucoup de questions et je ferai en sorte de pouvoir y répondre le plus honnêtement possible.

L’homme à l’épiderme aussi sombre que l’obsidienne se détacha avec difficultés du spectacle qui se présentait à lui. Il revint le dernier dans la salle qui était en fait un salon, interpellé par un grand bruit. Dans sa maladresse, Ezéchiel s’était pris les pieds dans un des larges tapis qui couvraient le sol et avait buté dans un siège. Il se massait à présent le tibia en grimaçant et décida finalement de choisir une autre assise que celle qui l’avait agressé.

Au centre de la pièce, de spacieuses banquettes offrant le confort encerclaient un plateau de marbre soutenu de quatre pieds de bois. Gaum prit le temps de détailler son environnement tout en s’approchant. Face à lui, les murs de grès se voyaient recouverts de symboles et dessins qui, en apparence, ne semblaient pas avoir de signification et ne ressemblaient pas à des hiéroglyphes classiques comme ceux qu’ils avaient aperçus dans le corridor.

La Scribe les attendait, assise avec les jambes croisées. Elle leur indiqua les longs sièges qui rappelaient ceux de l’antiquité gréco-romaine. Les Occupants s’y installèrent, intrigués.

— Je ne suis pas une déesse, affirma Ouadjet en s’adressant à Ezéchiel qui oublia vite sa douleur. Beaucoup d’Âmes m’ont révélé que mon nom avait été associé à une divinité après ma mort, mais je suis une humaine ordinaire.

— Pourtant je vous ai vue dessiner sur votre tablette, vous avez fait apparaître la balance de justice, objecta Maleine en indiquant la ceinture dorée de l’Égyptienne.

Cette dernière sourit malicieusement.

— C’est vrai, vous avez raison. Je ne suis pas une simple femme, concéda-t-elle. Je suis une Scribe, tout comme mon frère aîné.

— Excusez-moi de vous interrompre, intervint Ezéchiel. Mais le métier de scribe n’est-il pas réservé aux hommes ?

Luciana grogna en entendant l’ancien historien exprimer ces paroles. Gaum la regarda. Elle avait un air farouche sur son visage tacheté. Sa posture était hostile, méfiante. La jeune fille de quatre cents ans était celle qui acceptait le moins de se trouver dans les galeries du bâtiment pointu. Ouadjet émit un petit rire qui fit froid dans le dos du trentenaire.

— Je n’écris pas des histoires ou des chiffres pour la comptabilité sur du papyrus comme l’ont fait beaucoup d’hommes avant et après ma mort. J’esquisse et rends réel mes dessins.

— Vous êtes un peu comme une Créatrice alors ? tenta Maleine qui semblait être la plus curieuse des quatre Occupants.

— En quelque sorte, oui, répondit la femme d’un ton énigmatique. Je porte en effet les mêmes responsabilités que votre Princesse de l’Entre-Deux. Louise, c’est bien cela ?

Gaum tiqua sur ces dernières paroles. Il avait entendu les histoires concernant la grande cité au Sud des plaines vides : l’Autre-Part. Les Habitants et leurs Edifieurs ne semblaient avoir aucune idée de leur existence tout comme eux de la leur. Alors comment Ouadjet pouvait-elle connaître les noms de leur monde ainsi que de leur dirigeante ? Qu’est-ce qu’elle leur cachait ?

Alors qu’il se posait toutes ces questions, la Scribe capta son regard. Ses yeux gris transperçaient son âme et l’ancien vétérinaire ne put que baisser la tête, impressionné.

— Vous vous demandez très certainement comment je sais tout cela, continua-t-elle en s’adressant à ses quatre invités, quand bien même Gaum avait la sensation que c’était lui qui était destiné à entendre ce qu’elle allait dire. Laissez-moi vous raconter l’histoire de l’Anti-Chambre.

Tout le monde était à présent captivé par ce qu’elle allait leur révéler. Luciana se détendit également, tout du moins en apparence. Elle s’allongea sur sa banquette, de profil avec un bras sous la tête. Des mèches orange tombèrent sur sa joue et elle les rangea tranquillement derrière son oreille. Ezéchiel se tenait droit et, s’il avait eu un carnet, Gaum était persuadé que l’ancien libraire aurait pris des notes. Quant à Maleine, elle s’adossa dans son petit fauteuil et ramena ses jambes près d’elle en tailleur, prête à écouter.

— Ce monde fut façonné des millénaires de cela, entama Ouadjet. Nous ne sommes pas les premiers à être arrivés avec mes frères. Certains hommes et femmes de la période que vous nommez préhistoire arpentaient les terres sauvages de l’Anti-Chambre. Ils chassaient et cueillaient comme s’ils étaient toujours vivants. D’une intelligence peu développée, ils n’avaient pas saisi que la faim n’était plus un besoin après le trépas, comme certains herbivores encore maintenant.

« Lorsque nous avons traversé la bouche du Sphinx, qui n’était alors qu’un simple couloir sortant de la montagne, nous avons été accueillis par deux monstres de fumée. Il y avait si peu de morts à ce moment-là à départager entre le monde du Bien, celui du Mal et ici, que c’étaient les Êtres Supérieurs qui s’occupaient de souhaiter la bienvenue aux nouvelles Âmes.

« Cependant, ces deux divinités commençaient à trouver les humains intéressants et divertissants. Leur nombre augmentait de plus en plus et ils avaient à présent la possibilité de faire des expériences dans leur propre monde : le Paradis et l’Enfer. Ils nous ont alors donné des pouvoirs pour gérer celui-ci à leur place, pendant qu’eux continuaient de choyer ou torturer leur population respective. Andjety et moi sommes devenus Scribes, et Pakhémetnou est ce que vous appelez le Gardien. Il fut nommé le Passeur à l’arrivée de nos amis Grecs et Romains, avant de décider de ne vouloir aucune désignation. Nous avons également la capacité de communiquer avec les animaux, ajouta-t-elle pour finir.

— Oh ! C’est donc comme ça que vous avez pu comprendre le flamant rose, déduit Ezéchiel, attentif.

Ouadjet hocha la tête. Elle se leva et commença à se diriger vers le mur face à la fenêtre. Maintenant qu’elle les leur montrait, Gaum remarqua plus distinctement les dessins qui semblait représenter une chronologie se lisant de la droite vers la gauche. Il y avait d’abord un monde nu, habité de quelques individus avec des lances qui semblaient s’élancer à la poursuite d’un troupeau de ruminants plus loin tandis que d’autres marchaient vers une forêt proche du plafond. La fresque était peinte et gravée dans ce qui paraissait être du grès aux tons cuivrés.

Sur la façade centrale, l’ancien vétérinaire observa ce que leur montrait la Scribe : deux garçons et une fille, de profil. Ils étaient face aux gros nuages gris qui représentaient le Bien et le Mal. Un peu plus loin, la fratrie se trouvait devant différents animaux, tous le bec ou la gueule grande ouverte, montrant leur possibilité de communiquer. Dans la suite de l’histoire de ce monde, plusieurs apparitions des imposantes masses nébuleuses apportant des cadeaux aux trois dirigeants se devinaient.

— Avant de nous laisser avec nos pouvoirs et notre imagination, les Êtres Supérieurs nous ont révélé plusieurs choses, poursuivit la jeune femme en suivant le sens des dessins. Et au fur et à mesure de leurs visites afin de vérifier que nous ne mettions pas à feu et à sang l’Anti-Chambre, ils venaient avec de nouvelles informations. Leur but était d’observer nos réactions et nos actions qui en découlaient.

« De cette façon, nous avons appris quelques siècles auparavant que nous n’étions pas les seuls. D’autres mondes, tels que le vôtre, d’autres Scribes, d’autres Âmes existent à des époques différentes de la nôtre et avec des noms uniques. Alors que le calendrier était à peine inventé ici, nous découvrions qu’une année 0 avait été instaurée selon une religion qui n’était pas celle en laquelle nous avions cru durant notre vivant ni celles des peuples que nous avons accueillis. Et tout ceci, nous l’avons appris du Bien et du Mal.

L’ancien vétérinaire retenait sa respiration. Toutes ces révélations commençaient à compresser son cerveau. Il n’était pas prêt à recevoir ce genre d’informations. Luciana ne remarqua pas son mal-être puisqu’elle demanda :

— Combien y a-t-il d’autres mondes ?

L’Égyptienne posa sa lourde couronne rouge sur un guéridon dont les pieds qui se croisaient se terminaient en serres de rapace. Elle dévoila alors une chevelure noire, brillante et attachée sur le dessus de sa tête de sorte à ne pas dépasser du couvre-chef. La longue tresse se déroula et se déposa contre son omoplate. La Scribe roula ses épaules comme pour se détendre. Divulguer tout cela était-il difficile pour la femme qui semblait porter le poids de l’humanité sur son dos ? À moins que cela la soulageât, pensa Gaum.

— De ce que nous savons, finit-elle par prononcer après une pause où elle avait observé chaque Occupant. Il existe un nombre infini de mondes.

La nouvelle fit l’effet d’un coup de poing dans le ventre du trentenaire. Luciana poussa un cri d’exclamation et Ezéchiel faillit tomber à la renverse. Ils se regardèrent, apeurés. L’ancien vétérinaire avait l’impression d’avoir endossé la responsabilité de connaître une telle information, tandis qu’Ouadjet semblait satisfaite de son effet. Adossée au mur de dessins les bras croisés, elle affichait un sourire ravi. Elle se trouvait à l’endroit exact où la révélation leur avait été faite. Sa silhouette était entourée de deux immenses nuages qui offraient sur un plateau le signe infini à trois adolescents abasourdis.

À ce moment-là, un petit félin au pelage léopard entra dans la pièce. Il s’avança jusqu’à la femme et s’assit devant elle. Ses moustaches se murent et Gaum était persuadé qu’il l’entendit prononcer :

— Andjety est là.

***

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Draguel
Posté le 19/11/2019
Ah voilà les réponses qui arrivent :D Les personnages étant assez perturbés ils ont mis du temps à se poser les questions que j'avais dès leurs premiers pas dans ce nouveau monde xD

J'aime beaucoup le fait qu'il soit fait mention de notre calendrier comme d'une étrangeté, c'est évident quand on y pense mais le simple fait de le signaler je trouve ça bien :D Idem pour les religions.

Sinon l'infinités de monde est logique. Après tout on sait que les différents mondes sont réparties à travers le temps et l'humanité a encore de bons millénaires devant elle donc ça ne parait pas aberrant.

Les Scribes ont l'air plus "efficace" que les Créateurs xD Ils peuvent faire apparaître des végétaux et des animaux et même des objets aux propriétés mystiques :D A côté la Création fait pâle figure xD

Juste je me demande si ses connaissances sur l'Entre-Deux viennent des Êtres Supérieurs eux-mêmes ou de précédentes personnes qui seraient arrivées dans ce monde-ci, comme Tom par exemple :p (Qui a dit qu'il resterai en enfer ?) Parce que là on ne sait pas trop d'où elle tient son savoir et à moins que ce ne soit dévoilé plus tard, je pense qu'il serait bon de le préciser surtout si elle connait ce monde en particulier sur une infinité d'autres ^^

Petite coquille : "ne ressemblaient pas (à) des hiéroglyphes classiques"
tiyphe
Posté le 20/11/2019
Merci Draguel pour ton commentaire !! Toutes tes remarques me font grave plaisir. C'est un gros chapitre pour moi puisque je dévoile l'infinité des mondes de la Mort ! Enfin !

Pour le calendrier, comme moi je travaille avec des dates pour ne pas me perdre, j'ai fait des recherches sur l'invention du calendrier et effectivement avant ça n'existait pas ou de façons très différentes, donc il a fallut trouver une façon pour Ouadjet d'expliquer les choses ^^

Clairement les Scribes sont plus balaises que les Créateurs, mais ils sont aussi moins rapides, visualiser les choses dans sa tête ça va plus vite que de les dessiner ;)

Ce sont bien les Être Supérieurs qui révèlent les infos sur l'Entre-Deux aux Scribes, si tu fais la remarque, c'est que ce n'est pas assez clair dans le monologue d'Ouadjet alors.
Je rajouterai quelque chose pour ça ;)

Ahah tu m'as fait rire pour Tom, mouahah je ne dirai rien ! Mais je suis étonnée que tu n'aies pas fait une remarque sur un détail à la fin. Enfin si tu ne l'as pas vu dans ce chapitre, tu le verras dans le prochain sur l'AC ;)

Merci pour la coquille !
Draguel
Posté le 20/11/2019
Quoi j'ai loupé un détail important ? :O

Hum Andjety est un dieu funéraire (merci google xD) mais on sait que c'est le frère de Ouadjet dans ton récit donc je ne pense pas que ce soit ça.

Oh ! Mais oui ! Je viens de me souvenir que Bastet n'avait pas été envoyé en enfer ! Donc il vient bien de là :o (En plus c'est lui qui a naturellement pris un nom égyptien :p)
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