13. Sous le bandage

Par Eurys
Notes de l’auteur : Les premières réponses arrivent ici ! La plupart ont deja compris ( il y avait quand même de gros indices) mais ca fait plaisir d'arriver a ce moment charnière de l'histoire !

Il se dirigea vers son lit, se baissa et extirpa la malle qui était terrée en dessous pour la balancer sur la couche défaite.

 

Bon dieu ce que cette situation lui paraissait grotesque ! Il avait presque envie de se moquer de ces hommes censés être la garnison attachée à la garde du roi. Ils n'arrivaient même pas à débusquer un menteur sous leur toit, ou alors, c'est lui qui était incroyablement doué.

Malgré le comique de sa condition, plus le temps filait plus cela lui pesait. Ça lui pesait de se cacher, mais encore plus de tromper ceux qui avaient fini par devenir ses amis. Il aurait temps voulu se confier, à l'un d'entre eux surtout, mais passer sous leur nez ainsi avait quelque chose de vraiment risible.

Il laissa ses humeurs de côté et ouvrit sa malle. Il y avait foutu ses affaires sans prendre la peine de les plier, préférant la rapidité. Il sortit les pièces de tissu les unes après les autres, s'attardant sur leur état. L'étoffe rose poudrée était froissée par endroits, le satin ne supportait vraiment pas ce genre de traitement. Il étala la robe rose sur le lit, ainsi que la bleue et sortit les paires de chaussures, rubans, miroirs et brosses.  Ça faisait plaisir de voir tout ceci étalé sur son lit, comme le reste d'un trésor qu'il gardait précieusement. Mais il ne pouvait pas rester debout à les contempler. Il s'appliqua à plier consciencieusement les deux robes puis les rangea au fond du tiroir, accompagnées des paires de chaussures et des rubans. Par contre, il prit le risque de garder le miroir à main et sa brosse au fond de l'armoire, a portée de main. Passer vingt-quatre heures sans arriver à se coiffer ou se voir convenablement avait été une torture, il était hors de question de s'en passer à nouveau. Au pire des cas, il les ferait passer pour un héritage ou un présent d'une mère ou d'une grand-mère, cela lui faisait une excuse plus ou moins tangible.

Un sourire amusé fleurit sur ses lèvres, c'était totalement et irrémédiablement ridicule.

Il ferma le tiroir à clé, satisfait, et cacha le bout de métal sous le sommier de son lit.

Il n'avait plus qu'à se changer pour prendre son tout premier service en tant que mousquetaire. D'un geste machinal il délaça sa chemise, dénudant son cou et l'extirpa de son pantalon pour la passa par-dessus sa tête. Le vêtement alla s'écraser par terre, suivi de près par son bas de cuir. Le jeune homme était totalement nu, si ce n'était les bandages qui enserraient toujours son torse. Il examina ceux-ci avec attention, se demandant s'il devait les changer ou les laisser là pour la journée. Les quelques taches d'alcool finirent par le convaincre et il défit le nœud avant de retirer délicatement les bandes de tissu. Chaque tour d'étoffe enlevé dévoilait une excroissance qui n'aurait pas dû se trouver là. Bientôt le bandage tomba et deux globes de chaires rosés furent libérés de leur prison de tissu. Armand s'arreta quelques secondes, savourant cette sensation de liberté fugace. Avoir la poitrine ainsi compressée avait été douloureux les premiers jours, puis il s'y était fait mais après une nuit ainsi, les laisser prendre leur espace était une réelle délivrance. Il se demanda comment les autres réagiraient, s'il débarquait dans la cour, sans bandages, l'arrondi de sa poitrine clairement remarquable sous sa chemise. Leurs têtes seraient ahurissantes. Mais nul doute qu'aucun ne le prendrait bien, aucun et sans doute pas Porthos... .

Décidément, l'amour semblait toujours lui poser problème. Mais il fallait bien avouer qu' «elle » s'était mise elle-même dans cette situation avec le beau mulâtre. Les choses empruntaient une pente dangereusement glissante, elle ne pouvait décemment pas avoir ne serait-ce que l'ébauche d'une relation avec cet homme, a moins de lui révéler sa véritable nature... ce qui était hors de question.

Elle prit une autre bande de tissu, en mordit l'extrémité et des deux mains l'enroula autour de sa poitrine, retrouvant un torse plus propice à l'identité qu'elle revêtait. Elle enfila un haut de chausses d'un bleu sombre, chemise, bottes et pourpoint de la même couleur que ces premiers. Elle farfouilla dans son armoire à la recherche des deux objets qu'elle y avait laissés, réajustant ses cheveux qui lui dépassaient maintenant les épaules. Il lui faudrait penser à les effiler, ils lui redonnaient un air féminin dont elle devait se débarrasser. Il ne lui manquait plus que le dernier point. Délicatement il prit l'épaulière que son capitaine lui avait remise la veille et l'attacha en répétant les mêmes gestes. Le poids du métal était une sensation toute nouvelle, mais étrangement ce matériau froid lui créa une chaleur dans l'estomac. Il y était, après presque 2 mois à Paris!

La chambre rangée et sa mise prête il sortit de leur logis, le cœur en fête, prêt à sautiller et chantonner si ce n'était le regard des soldats et des badauds sur le court chemin jusqu'à la cour de leur baraquement.

—Lacroix ! J'ai à vous parler, immédiatement.

L'ordre du capitaine sonna à peine eut-il mit un pied à la caserne. Il suivit le même chemin que celui de son supérieur, ayant à peine le temps de saluer des mains ses amis au milieu d'un groupe de soldats, qui avaient détourné le regard vers lui au moment où le capitaine parla.

—Si c'est au sujet de mon retard, commença Armand penaud après avoir fermé la porte du bureau.

—Athos me l'a expliquée, coupa Treville. Je l'ai par ailleurs sermonné d'avoir été assez inconscient pour vous mener jusqu'à l'ivresse. Comment vous sentez-vous ? ajouta-t-il

Armand s'avachi sur la chaise libre face à son supérieur, il n'avait pas la force de se tenir, pas après une telle soirée.

—A part des maux de tête supportables et des nausées passagères je n'ai plus beaucoup d'effets de l'alcool.

—Et l'emménagement ? hésita Treville.

Un profond soupir tel une plainte s'échappa du jeune homme qui se cacha les yeux d'une main, marmonnant.

—Je vous prie de m'excuser, je n'avais pas compris votre réticence, et j'ai été aussi bête qu'un âne.

—Vous en aviez envie, n'est-ce pas ?

Seul un léger hochement de tête lui répondit, mais c'était suffisant.

—Vous vous permettez des largesses. Enfin, temps que vous savez rester discrète et qu'ils ne découvrent pas votre véritable nature cela ne posera pas de problèmes.

—Cela me pèse de jouer à ce jeu, bredouilla la jeune femme, se mordillant l'ongle du pouce.

—Pas de cela ! Tonna durement le capitaine, faisant redresser la travestie. Nous nous étions convenus dès le début, ne vous permettez pas de moments de faiblesse, ou alors dans vos quartiers. Soit vous êtes et restez déterminée, soit vous rentrez chez vous.

—Je le suis !

—Alors reprenez contenance.

La jeune femme grogna en se relevant, redevenant celui qu'elle devait être. Son visage même changea, de la douceur qui y était peint il y a à peine quelques minutes à une froide indifférence. Ce masque, « il » le maitrisait.

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Bizarrement, être ou non officiellement mousquetaire ne changeait rien, si ce n'était sa solde. Ses charges étaient les mêmes, les journées et discussions aussi, rien n'avait changé sauf ce poids sur ses épaules qu'il ne sentait plus. Sa relation avec Porthos cependant était devenue plus distante ; à quoi aurait-il pu prétendre après qu'il ne l'ait embrassé à pleine bouche ... ? Si leurs amis avaient remarqué un changement, chose qui vu les regards qu'ils se lançaient était certain, ils ne dirent rien ou ne firent aucune remarque devant lui.

Seulement plus le temps passait et plus l'écart entre les deux hommes se creusait. La gêne du début était devenue un malaise grandissant au point où ils évitaient constamment de se retrouver seuls et ne s'adressaient la parole que par besoin ou pour maintenir un reste de cordialité. Si les trois autres avaient jusque-là jugé bon de ne pas intervenir, il était clair qu'il fallait remédier à cette relation qui s'était bien plus que dégradée. L'atmosphère à elle seule devenait tendue dès que les deux se retrouvaient ensemble dans une pièce ou une chevauchée, évitant consciencieusement d'échanger mots ou regards.

Après une semaine de ce manège et plusieurs tentatives de la part des uns et des autres pour désamorcer ce conflit, il fut clair aux yeux de tous que l'affaire serait bien plus ardue. Un dimanche de permission, Aramis proposa à la petite maisonnée de diner à l'auberge et non plus dans leur cuisine. Si Athos acquiesça rapidement ce ne fut pas le cas du mulâtre et du plus jeune qui s'étaient rembrunis, chacun cherchant mentalement le moyen d'échapper à l'autre.

—Je suis désolé mais je pense décliner, je ne me sens pas bien, menti Armand.

—Oh, allons ! Vous ne pouvez pas nous fausser compagnie ainsi, insista Aramis.

—Non, vraiment Aramis, je préfère rester dans ma chambre me reposer, bonne journée messieurs.

Le jeune homme tourna les talons, se dirigeant vers son antre.

S'il entendit le soupir d'Aramis, il ne vit pas les épaules de Porthos s'affaisser. 

Les trois hommes étaient sortis depuis plus d'une heure, aimablement Aramis était venu lui indiquer leur départ en cognant à sa porte mais Armand l'ignora, prostré au fond de son lit. Les choses allaient de mal en pis, et plus les jours défilaient plus son cœur se serrait au vu de sa situation plus que chaotique avec le métis. Il ne pouvait s'empêcher de regretter son geste, autant qu'il l'ait savouré.

Il avait fini par redescendre quelque temps plus tard, alors que le soleil commençait à décliner, le ventre criant famine. Constance leur avait récemment livré une potée de fèves, il se servit une gamelle et s'assit à table, remarquant que pour la première fois depuis qu'il vivait ici, il y était seul. Il y avait toujours l'un ou l'autre des mousquetaires pour lui tenir compagnie. Athos avait la fichue routine de rester là, cuvant son vin ou toute autre boisson toute la soirée. Leurs déjeuners se passaient soit à la caserne soit ici, réunis et le soir il partait toujours se coucher parmi les premiers, ne s'attardant jamais autant que les autres. Retrouver ce lieu si vide de bruit et de vie était bien étrange et surtout angoissant. Cela faisait longtemps que la solitude ne l'avait pas ainsi assailli.

Une choppe percuta la table face à lui, faisant s'envoler quelques gouttes de vin qui s'étalèrent sur le bois.

Le regard sombre et profond d'Athos le scruta, inébranlable alors qu'il s'asseyait face à lui sans dire un mot. Armand ne réagit pas, la tête dans sa gamelle, étonné de retrouver l'homme ici alors qu'il était censé être parti avec les autres. Pourquoi se trouvait-il-là ?  Bien qu'il appréciât Athos il n'avait en ce moment aucune envie de paraître courtois et faire la conversation. Il voulait être seul nom de dieu, pourquoi personne ne le comprenait ?

Athos ne dit rien, le scrutant par moment, toujours en silence. Armand, lui, continua de manger sans porter attention à l'intrus. Son activité lui donnait une porte de sortie, de quoi s'occuper les mains et l'esprit et feindre ignorer l'homme. Mais sa gamelle n'était pas sans fin et il la termina en quelques minutes, même en tentant de mettre le plus de temps entre chaque bouchée, procédant avec lenteur. Il reposa sa cuillère de bois, la tête toujours baissée et Athos lâcha au même moment sa boisson et croisa les bras sur la table.

—Alors, que se passe-t-il ?

Toujours aussi direct. Armand soupira en silence, le mousquetaire ténébreux n'était pas connu pour son tact et ses manières, il allait droit au but sans chercher de détours.

—Rien du tout.

Son ton était sec, las. Il en avait assez de combattre à chaque moment, assez de ces histoires, assez de ces secrets. Il voulait retrouver une vie paisible où chaque action ne lui causerait pas une avalanche de problèmes.

—en terme général, le plus morose d'entre nous, c'est moi, déclara soudainement Athos. Alors j'ai bien le droit de savoir pourquoi on me vole mon statut n'est-ce pas ?

Armand leva un sourcil inquisiteur, surpris de ces mots. Il s'attendait à beaucoup de choses mais pas à ce qu'il lui dise qu'il lui volait sa place. Mais Athos se fichait bien de cela. Ce statut, somme toute pas glorieux lui importait gère, mais cela restait une brèche pour entamer la discussion.

—Pourquoi devrais-je vous parler, je ne sais même pas pourquoi vous êtes ainsi vous-même ?

Athos n'avait jamais parlé de lui, si ce n'est très peu. Il savait qu'il était noble, qu'il avait quitté ses terres et abandonné son titre, mais il ne savait ni le pourquoi ni le comment, et rien d'avant et d'après jusqu'à leur rencontre.

Il savait pourtant qu'un évènement obscur faisait que l'homme avait une raison d'agir ainsi, de passer ses nuits dans une taverne à se saouler jusqu'à atteindre l'état comateux dans lequel il sombrait, dans l'attente d'un nouveau jour. Même la gueule de bois ne lui faisait plus rien.

— Oh des broutilles ... .

Même s'il le disait avec désinvolture son regard et ses yeux laissaient transparaître tout le contraire. Il s'assombrit encore plus, le rendant lugubre.

—Mon épouse a tué mon frère, j'ai dû la faire pendre. Mais il se trouve qu'elle a survécu et qu'elle est un des hommes de mains du cardinal. Et qu'elle m'en veut. Bon pour cette dernière partie, je pense arriver à la comprendre, ajouta-t-il avec un sourire en coin.

Armand écarquilla les yeux, stupéfait de la révélation de l'homme.  Il avait lâché cela comme on parlait du beau temps. Mais la douleur, elle, était toujours présente dans son cœur.

La réalité le frappa.

L'histoire d'Athos et la sienne étaient semblables, tellement semblables ... . Ce n'était pas la même chose, mais la situation initiale était commune, ils avaient tous deux été trahis.

Une peine nouvelle éclot dans son cœur, non plus pour lui mais pour cet homme qui avait tant perdu, cet homme qu'il comprenait un peu plus maintenant. Mais Athos avait dépéri, il avait sombré dans l'aigreur et l'alcool, seule échappatoire à ce sombre passé. Lui avait décidé de se battre, de chercher vengeance car contrairement à Athos il n'avait pu faire justice. Cette simple différence avait marqué leurs états contraires. Lui aussi s'était senti détruit, mais sa quête l'avait fait se lever, le poussant, lui évitant de s'engloutir dans son océan noir. Et alors que les semaines passaient il s'était senti revivre, cette compagnie avait ravivé la flamme qu'il voulait alors éteindre. Athos n'avait pas eu cette chance.

Armand se leva, prit une bouteille de vin dans le cellier ainsi qu'un verre et se lassa tomber sur le banc, se servant une rasade de piquette.

_ « Je crois que nous avons tous les deux besoin d'un verre. »

Athos ne dit rien, observant le manège du monde mousquetaire.

—« Donc, reprit-il. Qu'arrive-t-il entre vous et Porthos ? Et ne dites pas rien, votre état ainsi que votre malaise l'un envers l'autre est évident. Pauvre Aramis, il ne souhaitait que vous aider en vous proposant l'auberge. »

—« Je le sais mais je ne me sentais pas en état d'y participer, mentalement, » précisa-t-il.

—«Parlez. Donnant donnant, à votre tour. »

La langue d'Armand lui brulait de tout dévoiler mais il se retint à temps, hors de question d'avouer avoir embrassé Porthos ! Non seulement car il craignait la réaction d'Athos mais également par respect pour le métis qui lui n'avait rien demandé.

—« J'ai... fait une erreur, avec Porthos. J'ai dit quelque chose que je n'aurais pas dû alors que j'étais ivre. Depuis je n'ai pu lui reparler franchement et m'excuser. » Ce n'était qu'un demi-mensonge après tout, il suffisait de remplacer les paroles par un acte.

Athos fit la grimace. Il se doutait que le gamin ne lui disait pas tout, mais n'avait-il pas lui aussi ses secrets ?

— Porthos n'est pas quelqu'un de difficile tel qu'Aramis et ne s'embarrasse pas de manières. Coincez-le quelque part et parlez-lui franchement, il souhaite surement la même chose. Un mot ou un geste peut tout arranger avec lui, et il n'est pas rancunier pour deux sous.

Si Armand doutait de pouvoir agir ainsi, il se fit néanmoins la promesse d'y réfléchir.

—« Donc... que me donnez-vous pour ne pas que j'aille rapporter vos propos à Aramis » ? Interrogea Armand, le sourire sournois.

—« Vous éviterez ma rapière ! C'est déjà assez bien ainsi ! »

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Après leur départ de la garnison, Athos, Porthos et Aramis s'étaient dirigés vers la rue des commerces de bouche, se laissant entraîner par Aramis vers une auberge qui selon lui servait le meilleur cochon rôti de la ville. Si aucun n'en avait fait la remarque, l'absence du dernier venu était marquante, bien plus que ce qu'ils ne l'auraient cru au départ. C'est dans une fausse joie et l'esprit ailleurs que les trois mousquetaires s'empiffraient car il fallait bien l'admettre, le cochon était délicieux.

Repu et le ventre lourd ils babillèrent de sobriquets jusqu'à ce qu'Athos ne décide de se lever, lâche quelques écus sur la table et déclare avoir à faire. Resté seul avec Porthos, l'envie d'Aramis de l'interroger devint de plus en plus forte. Porthos ne lui cachait que rarement des choses, et il n'était pas des hommes à se laisser écarter. 

Et avec son ami, il ne prenait généralement pas gant.

_Vas-tu me dire ce qu'il arrive entre toi et le petit ? Lâcha-t-il .

 

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deb3083
Posté le 11/08/2020
rien de particulier à dire sur ce chapitre. on en apprend encore un peu sur le passé d'Armand et je trouve que c'est intéressant d'avoir les informations qui arrivent petit à petit, cela évite le trop plein d'infos en même temps. Je trouve que c'est une bonne chose.
Eurys
Posté le 20/08/2020
Merci ! Et merci de continuer la lecture ♥
deb3083
Posté le 21/08/2020
de rien. si jamais tu as un peu de temps, j'ai plusieurs romans postés. j'ai beau aller lire plusieurs personnes, m'investir dans les retours constructifs,, je n'ai aucun retour en échange, aucun avis constructif je suis assez déçue je dois dire
Eurys
Posté le 05/09/2020
J'ai ete voir dans tes romans a tes premiers commentaires et personnellement certains m'ont plus et je comptais bien aller lire ! Mais je suis malheureusement très lente en lecture ce qui fait que je prends du retard >.<
Je comprends ton sentiment, malheureusement bien que le site est axé sur l’échange, celui ci fait encore des fois défaut >.<
Mais par la même méthode j'ai lu et été lu par des gens, alors je pense que ca dois marcher !
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