13. Les souterrains

Par tiyphe

Lucas

Les doigts fins de Sibylle s’entrelacèrent autour de ceux de Lucas. Il la regarda un instant surpris, mais la séduisante rouquine semblait concentrée sur la recherche de l’ourson. Sa tête se tournait dans tous les sens, inspectant le sol, les Occupants, le château. Le jeune homme admira la danse de sa longue chevelure de feu. Il était hypnotisé par les boucles qui rebondissaient, suivant le rythme des mouvements de sa tête.

Sibylle parut sentir le regard du garçon et arrêta ses yeux vert sombre sur la bouche de ce dernier. Elle lui décerna son plus séduisant sourire puis le tira après elle entre les danseurs. Lucas crut percevoir un violent courant d’air les talonner, mais suivit cette étrangère sans se retourner. Pendant vingt bonnes minutes, ils cherchèrent dans la cour, près des remparts, du château. Ils demandèrent même à certains enfants s’ils n’avaient pas vu un ours en peluche. Mais il était introuvable.

Sibylle entraîna finalement son partenaire à un buffet alors qu’ils passaient devant. Elle attrapa deux coupes et en tendit une au jeune homme. Lucas avait le regard sur la foule. Il était inquiet pour son petit frère. Jamais il n’avait laissé Tom tout seul, pourquoi avait-il accepté cette fois-ci. Une voix suave interrompit son angoisse :

— Tiens, prends un verre et on s’y remet juste après.

Il observa la flûte. Pourquoi s’arrêtaient-ils ? Bien que la peluche de son petit frère lui importât peu, il n’aimait pas le voir triste. Sibylle dut le sentir puisqu’elle ajouta :

— Faisons une pause, Lucas. Nous cherchons depuis une demi-heure. Nous continuerons après nous être éclairci les esprits, enchérit-elle avec un sourire éloquent.

Ses yeux étaient brillants et ne lâchaient pas ceux de Lucas. Il attrapa la coupe de champagne en soutenant son regard. La curiosité prit le dessus sur l’anxiété.

— Pourquoi créer de l’alcool si nous n’avons pas besoin de boire ? demanda-t-il. Et comment est-ce possible si les Créatrices ne peuvent pas matérialiser du raisin ?

La rousse lui sourit de plus belle, laissant apparaître sa parfaite dentition blanche. Elle avala une gorgée et encouragea le jeune homme à faire de même.

— L’anniversaire de l’Entre-Deux est un jour très particulier, raconta-t-elle. Peu importe l’époque dans laquelle nous avons pu être avant ici, une fête sans alcool n’est pas vraiment une fête.

Elle accompagna ses paroles d’un clin d’œil. Lucas comprenait parfaitement le message. De son vivant, il en avait fait des soirées, il connaissait les effets de ce breuvage. Il aimait cette sensation de laisser-aller qu’il éprouvait, sa confiance qui montait en flèche, son aisance à aborder des étrangères. Elle continua :

— Apparemment, il n’est pas possible de créer d’êtres vivants, mais ce qui en résulte, si. Tu as dû voir certains meubles en bois ou même des habitations. Un arbre avec des racines et de la sève, mais surtout en vie, c’est inconcevable. Pourtant des objets faits de ce qui peut être récupéré des végétaux, les Créatrices peuvent en matérialiser.

Lucas était accroché aux paroles de la séduisante rousse. Tant de possibilités s’offraient à lui à présent qu’il avait également le pouvoir de la Création. Une nouvelle interrogation lui vint en tête.

— Mais nous ressentons les effets de l’alcool ? s’informa-t-il. Alors que nous sommes morts ?

Sibylle sourit, but le contenu de son verre d’une traite avant de répondre mystérieusement :

— Tu verras bien.

Challengé, le jeune homme finit sa coupe de la même façon et ressentit les petites bulles couler le long de son œsophage. Le goût de l’alcool resta un instant sur sa langue puis le sang monta jusqu’à son cerveau. Il sentit alors la sensation enivrante que procure ce nectar. Il apprécia ce sentiment qu’il connaissait par cœur. Son corps, maintenant habitué à en ingurgiter de grandes quantités, en demanda plus. Lucas s’empara d’une seconde flûte et l’avala aussi vite que la première. La même ivresse le parcourut et il lança un sourire éclatant à la jeune femme qui avait un air espiègle sur le visage.

— Excellent ! s’exclama-t-il.

La rousse le reprit par la main afin de l’entraîner. Sans un mot, elle le conduit jusqu’au château. Ils le contournèrent pour arriver devant une simple porte. Alors qu’elle s’apprêtait à toquer, Lucas la retint.

— Attends. Où m’emmènes-tu ? s’inquiéta-t-il. Nous devons rejoindre mon frère et Jacques, ils ont peut-être retrouvé la peluche de Tom.

Sibylle fit une moue déçue et sembla réfléchir.

— Il faut vraiment que tu voies ça, finit-elle par dire. On reste dix minutes et après on retourne auprès de ton petit frère.

Elle s’était rapprochée et lui faisait à présent des yeux irrésistibles. Lucas se perdit un instant dans l’intensité du vert impérial de ses iris. La curiosité prit une fois de plus le dessus sur son devoir d’aîné, à moins que ce ne soit autre chose. Pourquoi avait-il chaud tout à coup ? Il soupira et hocha la tête. Sibylle se retourna vers la porte, ravie. Elle frappa cinq coups, deux rapides et trois plus longs. Un homme d’une trentaine d’années les accueillit. Il semblait connaître Sibylle, puisqu’il lui fit une accolade amicale. Il serra chaleureusement la main de Lucas après avoir été présenté sous le nom de Johny, puis les laissa entrer.

Lucas s’habitua lentement au peu de luminosité des lieux. Pourtant, l’obscurité était tombée sur l’Entre-Deux, mais la cour avait été illuminée par des spots de couleurs et quelques lampadaires. Mais le tunnel, plutôt étroit, était très peu éclairé par rapport à l’extérieur.

Inquiet, Lucas s’arrêta un instant. Sibylle dut le sentir, car elle lui prit une nouvelle fois la main. Elle lui lança un regard rassurant et l’invita à la suivre. Ils s’enfoncèrent dans le conduit, fait des mêmes pierres que le château, en pente et qui passait sous l’édifice. Un virage déboucha sur un escalier en colimaçon qui descendait plus profondément. En empruntant les marches de métal, le jeune homme sentit des vibrations dans la rambarde. Elles étaient assez rapprochées et semblaient suivre un rythme. Quelques minutes plus tard, il entendait le son d’une musique techno dont les basses faisaient trembler les murs de pierre.

Il ne remarqua pas les différents couloirs qui se séparaient du principal sur les côtés et, envoûté, il suivit l’écho de la musique. Ils arrivèrent finalement à une mezzanine qui donnait sur une piste de danse quelques mètres plus bas. Les yeux azur de Lucas brillèrent. Un DJ animait l’ambiance et passait des mélodies de son époque pendant que des jeunes et quelques moins jeunes se déhanchaient sur le rythme rapide et enivrant. Des jeux de lumière de toutes les couleurs parcouraient la foule transcendée par le son des basses.

— Waaaah, cria Lucas pour couvrir le bruit. Je suis au Paradis, en fait !

La jeune femme ne fit pas de commentaires et se contenta de lui sourire mystérieusement. Ils se dirigèrent vers le bar le plus proche. Lucas commanda un whisky-coca et Sibylle, un gin-tonic. Ils burent rapidement leur verre, puis se rendirent sur la piste de danse. Le garçon finit par oublier qu’il était mort tant l’environnement ressemblait à son quotidien de jeune étudiant. Lucas aimait sortir lorsqu’il était vivant, il appréciait bouger son corps sur des sons toniques et profiter du monde de la nuit.

Ce soir-là, dans l’Entre-Deux, il n’avait d’yeux que pour Sibylle. Elle était très attirante, enivrante, irrésistible même. Elle dansait près de lui, sensuellement. Mais surtout, elle ne le lâchait pas du regard. Sur la musique électrisante, les deux jeunes se déhanchaient à en perdre haleine. Ils se mouvaient parfaitement sur le rythme des basses qui résonnaient jusque dans leurs os, dans leur crâne, dans leur âme. Jusqu’à leur faire oublier Tom et sa peluche.

***

Louise

Cela faisait quelques minutes que Louise avait aperçu Lucas. Il était au milieu de la foule avec Tom. Ils appréciaient son feu d’artifice. Un grand sourire vint habiller ses lèvres roses. La Créatrice était particulièrement fière de son spectacle, qu’elle améliorait quasiment chaque année. Elle s’avança vers les deux frères. Il fallait qu’elle parle à Conan, qu’elle le trouve. Elle sentait qu’il était là et elle voulait le récupérer à tout prix, oubliant que ce désir la changeait une fois de plus.

Un vieil Occupant l’arrêta pour la féliciter et la remercier. Elle resta patiente tout en surveillant les garçons. Pourquoi Jacques les avait-il rejoints ? Le nez de la Princesse se teinta de rouge. Pire que Jacques, elle venait de voir cette mijaurée de Sibylle. Que faisait-elle encore avec Lucas ? La colère se transforma en jalousie.

Son interlocuteur, qui était parti dans un monologue des plus longs à propos de comment sa femme l’avait retrouvé en étant morte vingt ans plus tôt, sembla saisir les émotions de la dirigeante. Il lui tapota l’épaule aimablement et reporta son visage vers le ciel, laissant Louise lancer des éclairs en direction d’une chevelure de feu.

La jeune Créatrice se maintint à l’écart et observa Jacques emmener Tom. Lucas et Sibylle restèrent ensemble. Pourquoi étaient-ils si proches ? La Princesse n’avait qu’une envie : les envoyer valser le plus loin possible l’un de l’autre. Elle avait envie d’écraser la péronnelle rousse, de l’enfermer à la distance la plus grande qu’elle pouvait, de l’enterrer. Elle avait envie de créer quelque chose, n’importe quoi capable de la blesser, afin de l’éloigner de son amour. Elle était à présent complètement aveuglée par sa convoitise de le retrouver, Lucas n’existait plus à ses yeux, il n’y avait que Conan.

C’est alors qu’un courant d’air passa derrière Louise, faisant voler les pans de sa longue robe, et se dirigea vers les deux jeunes qui s’éloignaient. Surprise, la Créatrice regarda autour d’elle. Toutes les têtes étaient orientées vers le ciel pour le final. Une rosace explosa plus férocement que prévu, mais personne ne sembla le remarquer. Il venait de se passer quelque chose d’étrange, Louise l’avait senti, comme une puissante énergie qui s’était enroulée autour d’elle et s’était échappée vers le couple. Un étourdissement de fatigue la prit d’un seul coup. Elle se tint la tête. À peine ses paumes touchèrent son front que la migraine avait disparu, mais une sensation étrange vint la remplacer. Près d’elle, les Occupants applaudissaient à présent. Certains l’abordèrent et lui serrèrent la main ou la félicitèrent simplement avant de se diriger vers les buffets ou la piste de danse.

Le temps parut s’écouler lentement tandis qu’elle tanguait au milieu de son peuple sans que personne l’aperçoive. Elle retrouva Lucas, près d’une table, une coupe de champagne à la main. Les idées toujours embuées, elle se cacha derrière un couple d’hommes qui riaient fort. Sibylle était encore avec lui et elle semblait tenter de se rapprocher de lui. Louise soupira pour se calmer. Elle ne devait pas se remettre dans les mêmes états que quelques instants plus tôt. Pourquoi sa tête tournait-elle autant ? Elle aperçut Sibylle prendre Lucas par la main et l’entraîner à l’écart. Il était hors de question qu’ils fassent cela dans l’enceinte de son château. Sans réfléchir, poussée par sa colère, la Princesse les suivit.

Elle les vit se glisser par une porte qu’elle n’avait jamais empruntée, elle ne savait même pas où menait ce passage. La rousse toqua et une personne ouvrit. Louise reconnut Johny. Que faisait-il là ? Les jeunes entrèrent et l’homme referma le battant derrière lui.

La Princesse s’approcha, inquiète et curieuse. Que se cachait-il derrière cette porte ? Elle cogna trois coups forts et se redressa afin de paraître sûre d’elle. Johny déplaça le vantail et débita :

— Ce n’est pas le bon mot de passe, veuillez recommencer ou vous en aller.

Avant qu’il ait le temps de refermer le battant, Louise présenta sa tête dans l’encadrure avec un air sérieux. L’homme sembla surpris et ouvrit instantanément pour laisser passer la Créatrice.

— Princesse Louise, pardonnez-moi, je ne pensais pas vous voir ici, fit-il en s’inclinant.

Il s’effaça et, sans un mot, Louise s’enfonça dans ce tunnel qu’elle découvrait pour la première fois.

— Mais, quel est cet endroit ? se demanda-t-elle à voix haute.

Elle progressa dans la faible obscurité jusqu’à un escalier, puis elle arriva sur une mezzanine. Abasourdie, elle ouvrit de grands yeux émeraude.

— Mais, quel est cet endroit ? répéta-t-elle plus fort.

Un adolescent, d’à peine 20 ans, l’entendit et l’accosta.

— Mam’zelle Louise, c’la première fois qu’on vous voit ici ! Vous v'nez danser avec moi ? On est garé là.

La Princesse le regarda, stupéfaite, elle n’avait presque pas compris les mots qu’il avait prononcés. La musique était tellement bruyante et insupportable.

— Comment ?

Le garçon se rapprocha et Louise put sentir une haleine d’anis très forte. Elle tourna la tête de dégoût, tandis que l’adolescent lui criait dans l’oreille :

— J’disais, j’vous invite à danser Mam’zelle Louise. T’es vachement belle ce soir.

Il essaya de lui prendre la main pour l’entraîner, mais le regard de la dirigeante lui fit comprendre que c’était un non catégorique. Il bouda un instant avant de rejoindre sa bande d’amis qui se moquait de lui.

Louise avança jusqu’à la rambarde qui donnait sur la piste de danse. Elle l’agrippa, mal à l’aise. Comment se faisait-il qu’elle ne connaisse pas ce lieu ? Elle se trouvait dans les sous-sols du château, mais elle ne se souvenait pas les avoir imaginés. Était-ce Jeanne ? Ou les Occupants eux-mêmes avec des outils ? Le plafond de la salle était en arrondi, parfaitement lisse et incrusté de milliers de LED qui clignotaient de toutes les couleurs au rythme de cette musique barbare. Le bruit assourdissant des basses lui cognait jusque dans son cerveau. Des colonnes soutenaient les arcs sur les côtés. Elles avaient été faites dans une pierre blanche caractéristique des créations de Jeanne. Pourquoi son amie ne lui avait-elle pas parlé de ce lieu ? Plusieurs couloirs partaient de la pièce principale et même de la mezzanine. Il y avait peut-être des gens qui habitaient dans ces souterrains, imagina la jeune femme.

Tout à coup, un point rouge attira son attention. De longs cheveux de feu bougeaient sur la musique un peu trop près d’une tignasse blonde cendrée. Sibylle et Lucas dansaient collés l’un à l’autre. Leur visage était à quelques centimètres et se rapprochait de plus en plus. Louise resserra sa prise sur la rambarde jusqu’à faire blanchir ses phalanges. Lorsqu’elle vit la femme jeter ses lèvres contre celles de Lucas, elle entra dans une colère sans nom. Le même vent, mais plus violent qu’à la surface, s’engouffra sur la mezzanine, s’enroula autour de Louise et descendit sur la piste de danse. Alors que tout devenait noir dans la boîte de nuit, des cris de peur retentirent dans les lieux.

 ***

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Flammy
Posté le 24/09/2019
Coucou !

Un autre chapitre intéressant, que demander de plus ? J'avoue que ça m'a bien fait sourire, j'étais en train de me demander quels étaient les effets de l'alcool sur les morts quand tu l'évoques, c'était plutôt cool ! Mais du coup, ça pose pleins de questions. La drogue doit donc marcher à priori, mais les tatouages, qui peuvent être vus comme une agression du corps, oui ou non ? Et les piercing, ça reste ou ça se soigne tout de suite ? Bref, pas mal de questions intéressantes je trouve ^^

Dans le genre questions intéressants, quand Lucas écoute les musiques, il reconnait tout de suite et tout. Bon, déjà, moi ça m'a un peu fait tiquer, parce que ça implique pour les Occupants d'avoir recréer tous les instruments de musiques, une salle d'enregistrement, avec des gens qui font de la musique... Pour trouver un chanteur identique par exemple, c'est pas dit ! Du coup, je trouverai ça vachement intéressant que dans les musiques, il y ait des "erreurs", un enchaînement de notes un peu bizarre, la voix du chanteur un peu différente, qui montre qu'ils ont bien tout recréer de A à Z.

"La jeune Créatrice" Pour quelqu'un qui existe depuis des centaines d'année, ça me fait un peu bizarre :p

Sinon, je trouve ça très intéressant que, malgré les grands airs que Lucas essaie de se donner, il reste juste un ado qui a envie de choper et faire la fête :p Et point positif, même s'il cède, il repense de temps en temps à son frère, c'est pas un enfoiré total ^^

Et pour Louise... Elle avait VRAIMENT un sale caractère plus jeune ='D C'est bien qu'elle est conscience de passer de l'un à l'autre, parce que sinon, ça ferait vraiment très violent. Pour le vent, je suppose qu'elle arrive à se servir de son pouvoir de Création pour créer un truc pas cool ? Ou alors, qu'elle développe un pouvoir de la Destruction ? EN tout cas, les Entités ont clairement foutu la merde là xD Mais bon, on s'en doutait ^^

Je reviendrai pour la suite =D

Pluchouille zoubouille !
tiyphe
Posté le 25/09/2019
Hey ! Contente de voir que tu as aimé ce chapitre ! Tu poses de très bonnes questions et je vais essayer d'y répondre et en même temps je note que pour certaines il faut que j'y réponde dans le texte !

Concernant la drogue, les tatouages et les piercing. Si l'alcool fonction, la drogue doit également faire effet, je n'en parle pas tellement et ça pourrait totalement être quelque chose à évoquer dans le tome 2 (mais va falloir que je me renseigne sur les drogues ahah).
Concernant les tatouages, j'y ai pensé et je voulais aussi l'évoquer dans le tome 2 (le début je creuse un peu plus les habitudes des citoyens et comment les gens gèrent leur sorte d'immortalité). Dans ma tête ce n'est pas possible que le tatouage reste puisque la peau si elle guérit elle doit rejeter l'encre j'imagine, il faut que je me penche là dessus.
Pour les piercings, c'est quelque chose de métallique donc même si la peau se régénère autour, pour moi c'est possible d'avoir des piercings. Donc peut-être qu'il y a une possibilité d'avoir des tatouages d'une autre façon qu'avec de l'encre.
C'est un développement très intéressant ! Je te remercie d'avoir posé la question eheh

Pour la musique, tu as raison, ils ne peuvent pas exactement reproduire ce qui existent sur Terre, à moins que l'artiste lui-même ainsi que se musiciens, ses producteurs, ... soient là, mais en effet ça fait beaucoup trop de variables.
Mon idée était que Lucas reconnaît le "style" de musique de son époque, pas une musique en particulier, je vais retravailler ce passage pour que ça se comprenne plus dans ce sens.
Sinon, effectivement, il existe des salles d'enregistrement et des musiciens. Lucas peut se poser ce genre de question, ça peut être intéressant de le rajouter, merci !

Cool si tu as ressenti ça pour Lucas. Je voulais qu'il reste naturel en accord avec sa vie dans sa mort ^^. Mais effectivement il reste quand même un grand frère !

"un pouvoir de la Destruction" -> Ahah j'aime bien ce nom xD Je te laisse découvrir ce qu'il en est ;) Et oui le Bien et le Mal ont mis le bazar xDD !

Encore un grand merci pour ce commentaire très pertinent et intéressant !
Bisous !
Draguel
Posté le 29/08/2019
On ressent à travers ce chapitre et le précédent que tu as bien travaillé et réfléchis sur ton univers. En empruntant la voix de Lucas tu pose les questions que l'on pourrait nous-même nous poser et y réponds à la suite j'apprécie cette façon de faire, le risque c'est d'orienté notre attention sur quelque chose que tu voulais garder dissimulé un peu plus longtemps.
Les retrouvailles inter-générationnelles est aussi bien trouvé ! Que des membres d'une même famille se retrouve à quelques années de décès d'intervalles ou que des ancêtres rencontrent leur lointain descendant c'est une excellente idée.
Tu apportes une nouvelle interrogation sur lequel je vais devoir me pencher :p
tiyphe
Posté le 29/08/2019
Hey !
Merci pour cette analyse !
On m'a beaucoup reproché au tout tout début de ne pas assez répondre aux questions les plus simples, comme pourquoi ils boivent du champagne alors qu'ils n'ont pas besoin de boire. Du coup j'ai fait un très gros travail en effet pour distiller mes infos sans être lourde.
Et ça me paraissait important de parler de génération, même s'il n'y a qu'un dixième des morts (environ) qui se rendent dans l'Entre-Deux, il y a de fortes chances pour qu'on y retrouve des gens de sa famille ou des amis :)
Hâte d'avoir de nouvelles théories ;) ça me permet de voir si ce que je dis se comprend et aussi si tu as de meilleures idées que moi ça peut toujours aller dans le tome 2 ou 3 xDD
Draguel
Posté le 29/08/2019
Pour l'instant je ne te cache pas que je n'ai pas vraiment de piste xD La seule occurence que j'ai remarqué pour ce nouvel événement ce sont les circonstances de ses manifestations donc je vais attendre un peu avant d'avancer une théorie :p
Oui c'est l'une des raisons pour lequel j'en fais ^^ Je trouve que c'est utile à l'auteur dans ce sens et puis tu dois bien t'amuser à lire les réflexions parfois farfelues que les lecteurs peuvent émettre xD
Comment ?! Serait-ce de l'exploitation dissimulée ? :O Arf je suppose que je peux bien laisser mon génie prendre racine sur d'autre terres de temps en temps (De l'arrogance ? Où ça ? xD)
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