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Par Jamreo

Leroy avait sorti le cash et pris le comprimé deux heures auparavant, sans poser de questions. C’est la dernière mode aux EU, lui avait-il dit, comme pour l’impressionner. Elle était partie avant d’entendre le reste de son exposé.

Pendant deux heures, elle avait cru que c’était de la merde, du faux, un cacheton d’aspirine qu’on lui avait vendu à pris d’or - à elle, la petite bleue qui se croyait plus maligne que les autres.

Puis elle avait compris. Sans s’en rendre compte, elle avait compris, parce que la musique qui résonnait intimement dans les os de son bassin et dans sa poitrine avait commencé à se refermer sur elle, mais doucement, comme un cocon ou une couverture moelleuse. Leroy avait souri bêtement, l’impression de marcher dans un nuage. Quand elle avait rouvert les yeux, elle avait vu des formes et des couleurs dans le club sombre. Pas les formes et les couleurs des projecteurs, non, autre chose, d’une matière qui dépassait la vue, débordait sur le toucher, provoquait un goût puissant et exquis.

Des sensations nouvelles traversaient son corps depuis ses yeux. Tout entrait par les yeux. La musique était devenue visible et tactile ; elle n’entendait plus, elle sentait.

Elle n’était pas la seule. Une énergie électrique imprégnait la foule, plus forte que d’habitude. Le mec à l’entrée avait fait de bonnes affaires. Leroy croisa le regard d’un homme magnifique. La peau café au lait, ses cheveux d’argent ramenés en une tresse qui reposait sur son épaule, il l’observait avec attention. Ses yeux gris l’hypnotisaient. Quand il s’approcha d’elle, se fondant à merveille dans les mouvements de la musique et de la foule, elle remarqua un tatouage en croissant de lune sur sa pommette, et ce simple détail envoya une poussée de désir furieux dans son bassin.

La vache, c’est de la bonne.

L’espace d’un moment suspendu, loin de tout et si proches, Leroy et l’inconnu se sourirent. Ils tendirent la main au même moment. leurs doigts s’emmêlèrent et leurs paumes se frôlèrent. Un courant extatique monta dans le bras de Leroy. L’autre, pour la retenir de tomber, l’amena contre lui, une main dans ses boucles, la bouche à son oreille.

— Tiens, chuchota-t-il par-dessus la basse frénétique.

Il sortit une bouteille d’eau de sa poche arrière et la tendit à Leroy. Prenant conscience de la soif qui la consumait, cette dernière but avec ferveur, transie de bonheur et de désorientation. Un rire incontrôlable monta dans sa gorge, se pressa derrière ses lèvres. Ne pouvant pas le retenir, tête rejetée vers le plafond, elle le libéra par grandes houles qui se noyèrent dans l’exaltation des danseurs. Leroy avait l’impression de quitter terre, de flotter au-dessus de tout. Elle profita de son point de vue privilégié pour observer la foule sous les lumières ondulantes des projecteurs et la puissante vibration musicale, un sourire benêt aux lèvres.

Jusqu’à ce qu’elle le voie. Le bonheur absolu se teinta, puis s’effrita jusqu’au néant.

— Qu’est-ce qu’il y a ? s’inquiéta le bel inconnu.

— Je viens de voir quelqu’un, avoua Leroy.

Et ce quelqu’un n’avait rien à foutre ici. Il lui tournait le dos à présent, mais la policière était certaine d’avoir identifié Ravel Montout, de la clinique. Pire, il adoptait la même attitude que les dealers opportunistes postés à l’entrée du club : manières sournoises, poches bien remplies et propension à passer d’un groupe à l’autre comme s’il était venu dans le but de parler un peu à tout le monde, sans s’attacher.

Leroy fit la grimace. La collision de deux univers qui, jusqu’alors, ne s’étaient jamais rencontrés, lui donna envie de gerber.

— Hé, tout va bien.

Le bel homme au tatouage de lune lui caressa la joue, ce qui eut pour effet instantané de la calmer. Son toucher était admirablement frais. Elle s’agrippa à sa main comme à une planche de salut.

— Qui es-tu ?

— Je m’appelle Khonsou.

Le nom lui était familier. Lui aussi. Toute sa personne lui rappelait des souvenirs en pagaille, heureux, terribles, insoupçonnés. Il la prit par les épaules.

— Ça va aller, je suis là.

Leroy raya tout à fait Montout de son esprit, rattrapée par l’euphorie de la drogue qui n’avait fait qu’attendre son moment dans l’ombre. Elle se laissa aller dans les bras de ce Khonsou, prête à lui faire confiance et à se laisser guider par ses gestes onctueux. La question qui lui vint à l’esprit lui parut si peu importante qu’elle faillit l’enterrer sans attendre.

Attends, retentit une voix dans son esprit. Peut-être que c’est important.

— Qu’est-ce que tu veux de moi ? s’entendit-elle demander.

Elle l’entendit rire. Ses os vibraient de concert, collés à lui, avec sa voix. Elle crut qu’il n’allait pas répondre, concentré sur le fait de la garder près de lui ; puis ses mots l’effleurèrent comme un baiser.

— Je veux éteindre le feu.

Éteindre le feu. Bien sûr. Leroy n’aurait su expliquer pourquoi cette réponse impénétrable avait pour elle tout son sens. Elle décolla la tête de son torse et se perdit dans l’audace de ses yeux cendrés.

 

 

Quand elle fermait les yeux, le logo du club se découpait avec une précision chirurgicale dans le noir. Quand elle les ouvrait, il se superposait à sa vision ; et au centre de cette ombre lumineuse, il y avait son visage à lui, la lune taillée dans sa joue, ses intenses iris.

Il aurait dû, comme elle, avoir l’aisance d’un bourré en phase terminale. S’écraser contre le murs. Ricaner sans raison. Mais il se tenait droit et la regardait doucement, pendant qu’elle tentait de prendre ses repères dans son couloir qu’elle ne reconnaissait plus.

— La chambre est… par là, marmonna-t-elle en tendant un doigt. Enfin je crois…

Khonsou s’approcha d’elle et passa une main autour de son cou, amenant son front contre celui de Leroy. En un instant, cette dernière réussit à se stabiliser et vit plus clair dans l’obscurité et l’imprécision de son appartement.

— C’est par là, dit-elle plus sûrement.

— Je te suis.

Il glissa sa paume légère dans la sienne, et Leroy s’embrasa.

En entrant dans la chambre, sans lâcher la main du jeune homme, elle s’assit au bord du lit et le dévisagea, assoiffée de ses traits. Les prunelles de Khonsou luisaient d’une tendresse indéfinissable. Il lui rendait sa curiosité, mais tout en lui était patience, certaine et infinie, tandis que Leroy se consumait.

Éteindre le feu, hein ?

Entendant peut-être l’appel de tout son corps, l’homme s’accroupit devant elle et plaça son visage juste en-dessous du sien. Elle le dévorait du regard, son souffle haletant se mêlait au sien, posé, intemporel.

Les mains sur les cuisses de la jeune femme, il recula un peu. Sa respiration, disparue, laissa un manque sur les lèvres de Leroy. Avec des gestes méthodiques, il s’attaqua à la tresse qui reposait toujours contre sou épaule. Les nœuds se défaisaient un à un, envoyant des ondes successives sur les murs. À chacune passant sur elle, Leroy frissonnait et brûlait en même temps.

Khonsou secoua la tête et ses longs cheveux lunaires se déployèrent en crinière autour de lui. Androgyne, ses cils accrochant la lueur du lampadaire qui filtrait par les volets, il était plus beau que le soleil.

Elle avait de plus en plus chaud et un million de fourmis la mangeaient de l’intérieur.

— Je brûle, râla-t-elle. Je brûle…

— Attends.

Khonsou se glissa tout contre elle, ses paumes fraîches sur la gorge de la jeune femme qui avait de plus en plus mal. Elle avait beau gigoter, se frotter les bras pour en chasser les insectes, changer de position, rien n’y faisait. Bientôt, elle se contorsionna de douleur.

— Je brûle, s’étrangla-t-elle.

— Je sais...

Khonsou l’avait poussée sur le lit et la surplombait maintenant, l’étau de ses jambes la maintenait immobile. Le feu la détruisait, rongeait ses organes et son cerveau ; jamais elle n’avait connu telle douleur. Dans l’incandescence de ses sens ravagés, Khonsou pulsait comme un cristal de glace terrifiant, qui l’attirait et la repoussait à égale mesure.

Elle allait mourir, dévastée par d’inconsistantes flammes, et lui ne faisait rien que l’emprisonner, il la maintenait dans sa douleur…

Soudain, il pressa ses lèvres gelées contre les siennes. La souffrance née du contact était inimaginable. Leroy eut à peine le temps d’entrevoir la haine au fond de ses yeux, avant de tomber dans les pommes.

 


 

Leroy se réveilla avec la gerbe. Elle rampa hors du lit, tremblant de tous ses membres, réussit à atteindre les toilettes et plongea la tête la première dans la cuvette. Son estomac vide se souleva et déversa des litres de bile glacée, qui éclaboussa la céramique et le poster des Brothers Four au mur.

Quand la tempête s’apaisa elle s’étala par terre, les bras en croix, pour aspirer de longues goulées d’air chaud.

Ça lui faisait du bien.

En fait, l’air réchauffait son corps transi de froid. Elle grelottait et ne sentait plus ses doigts ni ses pieds. Elle entoura son torse de ses bras et se frictionna dans l’espoir de faire taire la désagréable sensation, respirant à qui mieux mieux la canicule puante.

Quand elle réussit à se relever, la vie était revenue dans son corps - en même temps qu’une douleur sourde et rampante, qui s’accrochait à sa chair.

Elle n’avait aucun souvenir de la veille. Qu’avait-elle fait pour se sentir mal à ce point ? Des bribes, comme un puzzle éclaté, passaient derrière ses paupières quand elle clignait des yeux. Rien qui ait vraiment du sens. Leroy retourna se coucher.

Ses draps empestaient la sueur froide à la faire froncer le nez. Son cerveau refusait de retourner au doux pays du sommeil ; dégoûtée, elle se résolut à quitter la chambre.

Il n’était pas six heures du matin.

La fenêtre de la cuisine dévoilait un ciel indigo. L’aube se pointerait dans pas longtemps. Elle ouvrit la vitre et se pencha dans l’air matinal, déjà brûlant comme un midi.

Le dossier de l’affaire Cordier était sur la table, entre son paquet de clopes et un fond de jus de fruits. Elle s’approcha, survola la couverture du dossier… attrapa le paquet de cigarettes.

Une première cigarette, une inspiration, un nuage salvateur aux senteurs aigres et vibrantes du tabac. Leroy aimait respirer les rejets après avoir imprimé dans ses poumons la bouffée d’origine. Un plaisir en deux temps. Elle ferma les yeux sous la lumière faiblarde de la lampe à la cuisine, qui donnait plus de relief aux traces de saleté sur la nappe cirée qu’elle ne dispensait d’éclairage.

La première passa, suivie d’une deuxième et d’une troisième. Leroy n’avait pas ouvert le dossier et observait d’un œil vitreux les filtres et la cendre s’entasser dans le cendrier. Elle tendit la main vers un coin de feuille qui dépassait, hésita, la reposa sur la table. Pas la peine. La fumée la distrayait et la vague gueule de bois héritée de la veille s’attardait à l’arrière de sa tête, noir trouble et douleurs fugaces.

Irritée, elle se leva, ne rattrapa pas la chaise qui tomba à la renverse et, abandonnant le dossier, passa dans le salon. Pas besoin de lumière ; le néon fluorescent du matin lui traçait un chemin d’ombres et de formes familières. Le vieux poste prenait la poussière dans un coin, à côté d’une pile de cassettes dans le même état. Elle attrapa le tout dans une embrassade maladroite. Des cassettes lui glissèrent des mains et s’éparpillèrent sur le tapis et elle manqua laisser tomber le poste, relié à la prise par un long fil emmêlé.

Saisissant son courage par la peau du cou, elle passa en revue les jaquettes étalées partout. Plusieurs étaient vierges, blanc rayé noir où elle n’avait rien marqué. D’autres étaient imprimées avec soin à l’effigie d’artistes intemporels ou depuis longtemps oubliés. Elle se résigna à toutes les ouvrir pour constater que les cassettes n’étaient pas dans l’ordre. Bob Dylan chez Simon & Garfunkel. Chet Atkins sous couvert d’anonymat. Des noms à moitié effacés, illisibles, ou carrément absents.

Beaucoup remontaient à son enfance, fleuraient la douceur déusette des années 1960. Des couleurs et des sons pétillaient à la surface de son esprit. Lentement, comme guidée par une force supérieure et bienveillante, sa main glissa au-dessus des cassettes et s’arrêta sur celle à l’extrémité gauche. Vierge d’écriture. Leroy ouvrit la jaquette ; l’objet rectangulaire aux deux yeux vides ne lui dirait rien non plus. Pourtant, elle le sentait, c’était la bonne.

Le poste produisit un bruit antique quand elle ouvrit le compartiment pour y loger la cassette. Elle resta un moment à contempler les yeux dentés, qui la fixaient avec colère, secret. Circonspection.

Une pression plus tard, le film commença lentement de se verser d’une bobine à l’autre. Rien, d’abord, ou des murmures ineptes. Puis vint une musique douce et fascinante. Plus elle montait, plus on avait l’impression d’entrer en transe. Leroy avait fermé les paupières, le front plissé, concentrée sur la sensation. Des souvenirs dénués de sens et de chronologie surgissaient dans son esprit, des bribes d’émotions, d’informations tactiles et de voix disparues. Elle tourna le bouton de volume au maximum.

La complainte organique d’un sistre entonnait une mélodie. Morceaux orientaux, cassette qu’elle avait chérie dans son enfance, qu’elle écoutait pour s’endormir le soir. Un cadeau de son père. Comment avait-elle pu l’oublier ?

La musique activait en elle une sorte d’instinct… ou plutôt ne sensation de tension diffuse, comme les gouttes d’un sérum homéopathique converti au mal.

Et son corps la lançait toujours.

Elle aurait voulu se rallumer une cigarette, mais le paquet était resté dans la cuisine.

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Liné
Posté le 21/04/2021
Coucou c'est moi, la lectrice qui lit en fragmenté !

J'aime toujours autant l'ambiance. Ici, tu nous fais avancer un peu plus dans la confusion entre réalité et impressions/hallucinations/cauchemars. J'aime bien me perdre là-dedans, me questionner, interroger mes propres sens de lecture. Cerise sur le gâteau, dans ce chapitre tu nous proposes beaucoup plus de couleurs que précédemment (grâce à la boîte, à la drogue, à la musique).

A très vite pour un autre fragment de lecture !
Jamreo
Posté le 27/04/2021
Hello Liné ! Heureuse de te revoir ici :D

Oui la confusion entre réalité, hallucinations et fantastique est encore très prégnante (et de plus en plus, en tout cas c'est le but recherché). c'est vraiment cool si ça peut te faire t'interroger sur ce que tu lis et sur ce qui est vrai ou non ! ^^ (et aussi très cool si ça ne fait pas juste que perdre les gens de manière éhontée x)). Je n'avais pas pensé aux couleurs mais tu as raison ^^

A vite et merci de ta lecture :D
Tac
Posté le 27/04/2020
Yo Jamou !
Comme je n'ai rien à dire mis à part des théories fumeuses et des compliments émerveillés et ébaubis, je me permets de sauter des chapitres en commentaires...
Je suis épatée de l'adresse avec laquelle tu retransmets la chaleur de la canicule et tout le désagréable des odeurs, de la sueur etc. Je crois qu'en termes de littérature c'est la première fois que je ressens aussi fortement le climat d'un texte, alors que d'ordinaire j'ai tendance à l'oublier. Or tu ne laisses aucun répit, j'halète comme les personnages sous la chaleur. C'est dingue comme ça participe à l'ambiance de ton récit. En fait, ça me rappelle un peu Sharp Objects, j'ai un peu la même réaction physique ; là aussi la canicule était très bien transmise.
Plein de bisous !
Jamreo
Posté le 14/05/2020
Reyo !
Mais j'aime tes théories moi <3 elles sont pas fumeuses, au contraire !
En tout cas ce que tu dis sur la retranscription de la canicule, ça me fait vraiment hyper plaisir. La comparaison avec Sharp Objects aussi, tu imagines <3 <3 très heureuse que tu aies apprécié ce chapitre !
gros bisous !
Olek
Posté le 18/04/2020
C'est génial comme tu arrives à rapporter les sensations de Leroy droguée. C'est à se demander si elle n'a pas tout inventé de sa soirée.
J'ai aimé la description du regard denté de la cassette.
Juste une petite coquille : "déusette" au lieu de "désuette"
Merci encore Jam pour cette super histoire !
Jamreo
Posté le 14/05/2020
Je suis vraiment très heureuse si ce chapitre tient la route, surtout dans la description de Leroy droguée ^^
Merci pour la coquille (décidément xD) et merci beaucoup à toi pour ta lecture <3
itchane
Posté le 18/04/2020
Woaw, c'était incroyable ce chapitre !
Je l'ai lu sur une bande-son complètement décalée par rapport à l'ambiance boîte de nuit, un morceau de Max Richter - au début je pensais couper la musique pour me concentrer sur ma lecture mais les deux sont allés si bien ensemble que j'ai monté le son dans le casque et c'était MA.GIQUE. J'avais l'impression de regarder un film ; de voir, entendre, sentir Leroy sombrer au ralenti, c'était une expérience de lecture extraordinaire ♥

Merci pour toutes ces expériences ! : )
Jamreo
Posté le 14/05/2020
Oh merci pour ton compliment ! C'est rigolo cette alliance imprévue avec le morceau que tu écoutais, ohlala j'adore ce détail <3
Merci à toi pour ton commentaire et ta lecture itchane !
Jamreo
Posté le 14/05/2020
je suis vraiment contente que ce chapitre t'ait plu <3
Dédé
Posté le 14/04/2020
Ce chapitre est la preuve que je ne sais plus à quoi me fier… Au départ, j'avais cru à un flashback. Merci la mention à Ravel qui m'a fait redescendre sur Terre. Et ensuite, cette rencontre vraiment bizarre… Maintenant que je vois de la possession partout, je me dis que ce type n'existe pas et que ce n'était qu'une manifestation de ce qui l'a possédée.

A la fin, elle n'a pas l'air d'avoir conscience de tout ce qu'elle fait. Ca accentue encore plus l'hypothèse de la possession. Les sensations qu'elle décrit tout le long, ça peut aller dans ce sens aussi.

Tout au long de ma lecture, j'avais l'impression d'être moi-même drogué et/ou possédé. C'était… waouh ! Tes descriptions font qu'on se plonge vraiment dedans. Je suis tellement admiratif de ça.

Allez ! Un dernier chapitre et au lit ! :P
Jamreo
Posté le 15/04/2020
Tu as bien raison de ne plus te fier à rien ni personne. Parole de Jam ;) quant à Khonsou, tu as une intéressante théorie, il n'est peut-être qu'une apparition ou une facette de ce qui la possède (peut-être ?)

L'état de conscience de Leroy est assez brouillé en effet, elle ne se rend plus trop compte, et puis au final elle oublie tout.

Désolée de t'avoir entraîné à Drugland, mais je suis super contente si ça a pu t'emporter ! Merci pour ta lecture comme toujours !
Rachael
Posté le 21/03/2020
Tu es vraiment très forte pour nous faire vivre des ambiances de dingue. Ce trip à l’extasy est hallucinant. Cette pauvre Leroy joue vraiment avec le feu, alors qu’elle semble déjà atteindre les limites de son équilibre mental (et physique). Et son béguin de soir est super louche… Alors possession, ou simple partie de jambe en l’air ? ^^
Seul petit bémol, j’ai moins ressenti cette douleur dont elle parle à la fin de son trip que le reste avant. Mais c’est histoire de chipoter car tout le chapitre est à haute tension !
Jamreo
Posté le 15/04/2020
je suis vraiment contente si les descriptions rendent l'effet voulu ! <3 Oui, clairement Leroy n'est pas prudente dans ce chapitre. On sait pas trop ce qu'il lui veut ce type au fond.

Oh, merci de relever ça pour la fin du chapitre, je vais relire avec ça en tête ^^ merci pour ta lecture Rach !
Flammy
Posté le 29/02/2020
Coucou !

L'état de Leroy ne s'arrange décidément pas ='D Avec la canicule, son état qui fait le yoyo, aller en boite se droguer était peut-être pas la meilleure idée du monde ^^' Surtout que bon, ça fait combien de temps qu'elle a pas fait un vrai repas ? Ou même juste manger ? Et elle arrive encore à tenir debout ? =o

Bon, pour Khonsou, j'ai BEAUCOUP de doutes vis-à-vis de lui, je le trouve pas mal louche. Déjà, est-ce qu'il existe vraiment ? Et deuxièmement, j'ai l'impression qu'il ne veut pas que du bien à Leroy ><" Est-ce que c'est lui qui possède les gens ? Est-ce que la drogue que vend l'infirmier facilite la possession ?

Bref, c'est super <3 Ce que je trouve cool aussi, c'est que j'avais vraiment hâte d'aller dans l'autre clinique, qu'on a toujours des attentes en fin de chapitre, que tu les remplis jamais tout de suite mais c'est jamais décevant, au contraire ! Tu joues avec nos attentes et c'est cool ^^
Jamreo
Posté le 15/04/2020
Re !

Non là elle plonge totalement notre Leroy :p en même temps, y a-t-il un bon moment pour se droguer ? enfin ça ne pouvait pas arranger son état c'est sûr. Elle mange, elle mange, mais surtout des cochonneries et en grignotant.

Louche, Khonsou ? Mais noooon :p en tout cas il n'a pas l'air super super bien intentionné.

Oui, du coup pour l'entrée dans l'autre clinique c'est un peu différé ^^ mais je suis soulagée de lire que c'est pas décevant pour autant <3 merci beaucoup pour ta lecture !
Alice_Lath
Posté le 11/02/2020
Mais l'effet du taz est si bien décrit! Mon Dieu, c'est dingue, c'est la première fois que je lis une retranscription aussi fidèle. Je sais, je sers à r comme lectrice, je contente de profiter et de passer un super moment. Mais j'y étais, avec elle, c'était fou, vraiment. Bon, le monsieur avait l'air un peu étrange, je me demande ce qu'il lui voulait exactement. Parce que ça sent le surnaturel toussa. Que lui a-t-il fait pendant qu'elle était inconsciente? Est-ce qu'il a traficoté quelque chose avec son esprit? D'où elle le connaît? Aaaah, tellement de questions
Jamreo
Posté le 15/04/2020
Ah ça me fait plaisir si tu trouves que c'est bien décrit ! Et puis je suis doublement heureuse si tu passes un bon moment à lire cette histoire <3

Etrange, le monsieur, oui un tout petit peu xD et pas très bien intentionné... désolée pour les questions, je promets que la suite y répondra ! (un jour !)
Isapass
Posté le 08/01/2020
Bon ben là je vais être encore moins constructive que précédemment (j'ai tellement pas de critique à te faire que j'ai l'impression de lire en égoïste XD) : ce chapitre est carrément hypnotique.
La transe du début est gentiment subversive (je ne te demanderai même pas comment tu peux décrire aussi bien un trip à l'acide ;) ); mais on y apprend quand même la présence de Ravel, ce qui semble une info très concrète. A la fin par contre, avec les fourmis, les brûlures et tout, on a carrément peur pour elle : ça a pas l'air d'être la joie !
Ensuite, le monde intérieur de Leroy semble s'apaiser un peu, mais on est toujours dans cette espèce de flottement : on ne sait pas si elle se cherche, ou se trouve, ou se perd, si c'est utile pour l'enquête, si...
On s'en fout, on verra bien. Je me laisse porter ;)
Jamreo
Posté le 15/04/2020
Alors là moi ça me fait extrêmement plaisir que tu lises cette histoire, et encore plus si tu te fais plaisir en la lisant !

Oh euh d'accord alors tu ne demandes pas :p et oui, voilà-t-y pas qu'elle voit Ravel dans le club. Mais non, au final elle s'éclate pas tant que ça la pauvre...

Merci encore pour ta lecture <3
Hinata
Posté le 06/12/2019
Woua, tellement psychédélique comme chapitre * - * Je me suis fait complètement emportée ! Et au milieu du flot confus et hallucinatoire, y a quand même plein de trucs intrigants ! La présence de Ravel dans le club (mais est-ce que c'était vraiment lui ? Je pense que oui, mais en vrai ça peut très bien être Leroy qui l'a juste imaginé) et puis ce mec avec la lune sur la joue et des cheveux argentés. Pour moi ce sont des détails bien trop particuliers pour être anodins. En plus lune / loup-garou. Le lien quoi. Et puis son attitude, où on sait pas s'il veut du bien ou du mal à Leroy (plutôt du mal, je dirais, mais le fait est qu'à part une gueule de bois et un blackout, elle a rien du tout en se réveillant ) Bref, trooop hâte d'avoir la suite évidemment XD

Micro coquille : "ou plutôt ne sensation" > *une*
Jamreo
Posté le 15/04/2020
J'aime beaucoup cet adjectif, "psychédélique" ! Je suis vraiment contente que ce chapitre t'ait plu en tout cas <3

Comme tu le remarques, il continue de se passer des trucs louches, comme Leroy qui voit Ravel dans le club et puis, bon, cet homme avec le tatouage en forme de lune. Il a pas l'air super bien intentionné on peut le dire :p mais oui, Leroy se souvient pas de grand-chose.

Merci pour la coquille, et également pour ta lecture Hinata !!
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