10. Le Palais-Citadelle (2)

Par Romane
Notes de l’auteur : Voici la deuxième partie ! PS : Si vous trouvez ce format un peu plus court plus agréable, n'hésitez pas à m'en faire part, je découperai davantage les chapitres !

– Il… Il y a une femme de la Sororité, juste derrière vous, bredouilla-t-elle. Sœur Helena.

 

 

 

Il tourna la tête vers l’endroit où elle regardait. Elle posa avec une certaine brutalité et un temps de retard sa main sur l’épaule du Légendier pour l’en empêcher.

– Non ! Elle ne doit pas me voir !

– Tu avais douze ans, la raisonna Fid. Le Prieuré t’aura trouvée une remplaçante… Qu’est-ce que tu as ?

– Elle m’a remarquée, souffla-t-elle d’une voix blanche. Elle s’approche.

– Elle a très bien pu me remarquer, moi. Nous nous connaissons.

En cet instant, cela ne faisait aucune différence. Helena la reconnaîtrait fatalement.

La foule s’écartait sur le passage de la femme. Elle portait des cheveux gris rassemblés en chignon sur un visage rond et la longue robe écrue de la Sororité, cintrée à la taille par un cordon rouge qui indiquait à la poignée de personnes familières des coutumes du Prieuré qu’elle appartenait aux Douze.

Sa démarche altière ouvrait devant elle une nappe de silence, qui se refermait à sa suite en une nuée de chuchotements discrets. Elle se dirigeait droit sur Fid et Viya, et les regards des convives commençaient à converger vers eux.

– Légendier Fid, salua-t-elle avant d’élargir un peu plus son sourire pour la jeune fille. Viya. Quelle bonne surprise.

Elle tendait la main devant elle et Fid s’en saisit avec l’élégance qui était la sienne pour y déposer un baisemain. Viya hésita un instant. Personne ici ne savait qu’elle venait du nord et elle aurait très bien pu prétendre ignorer cette coutume, au contraire de Fid qui, en tant que Légendier, fréquentait la Sororité. Mais des années d’habitude l’empêchaient de ne pas accomplir le geste dévolu et elle se courba rapidement pour porter la main de Sœur Helena à son front. Lorsqu’elle était enfant, elle ne mettait dans cette salutation aucune solennité. C’était simplement une autre façon de dire bonjour. Aujourd’hui, l’effectuer fit peser sur elle un curieux poids.

– Je suis bien aise de te voir, ma chère petite. Comment te portes-tu ?

Elle avait murmuré très bas pour que nul ne puisse les entendre et sa voix n’était que douceur et bienveillance.

– Je vais bien, Sœur.

Les yeux d’Helena la scrutèrent et elle eut la sensation désagréable qu’elle tentait de lire dans son corps ce que ces trois petits mots ne disaient pas.

Puis elle se désintéressa d’elle avec un sourire lumineux et porta toute son attention sur Fid. Ils échangèrent des platitudes. Elle expliqua avoir emmené avec elle quelques contes pour les Légendier, confia espérer le voir bientôt à la Montagne, et elle s’en fut en leur souhaitant de profiter de la soirée.

– À… à quoi joue-t-elle ? balbutia la jeune fille.

– À rien. Elle se trouve sans doute à Hydendark pour affaire - des livres pour nous, des objets pour des musées, qu’est-ce que j’en sais ? – et elle est venue nous saluer. Les déplacements des Sœurs sont rares, mais pas exceptionnels. Peut-être que le Prieuré a besoin d’argent.

C’était tout à fait plausible. Outre le produit de son artisanat qu’elle vendait localement, la Sororité commerçait de temps à autre avec les grandes villes, échangeant des artefacts de valeur contre des sommes non négligeables. Il lui fallait bien cela pour survivre dans les plaines arides du Nord et financer l’académie du Prieuré. Pourtant la présence d’Helena à Hydendark lui nouait le ventre.

– C’est quand même une drôle de coïncidence, vous ne trouvez pas ? Je suis écartée de l’Ordre et elle débarque, prête à me ramener dans le Nord.

– Eugénia a avoué avoir truqué les Joutes, la tranquillisa-t-il. La Sororité n’a rien à voir dans ton bannissement, je le maintiens.

Elle s’accrocha à la manche de son manteau et murmura d’une voix tremblante :

– Je sais. Mais si la Montagne l’avait prévenue de mon expulsion imminente et qu’elle en profitait pour me ramener de force ? Ne la laissez pas m’emmener, je vous en supplie.

Elle eut soudain du mal à respirer. Fid jeta un regard anxieux autour d’eux, craignant sans doute que sa fébrilité n’attire l’attention. Puis il la dévisagea avec sérieux.

– La Montagne est-elle capable de prédire l’avenir, Viya ? 

Elle secoua la tête. La Montagne abritait simplement une faille ouverte entre les mondes. Elle ne possédait aucune conscience.

– Exactement. Alors tu te fais des idées. En revanche, Eugénia a donné au conseil des motivations floues, voilà ce qui est vraiment suspect. Alors, concentrons-nous sur elle.

Ils commencèrent à déambuler dans la salle. Quelques personnes échangeaient avec eux des banalités. Fid veillait à ce que Viya soit toujours à côté d’elle et plaçait sa main au creux de son dos, sans la toucher. Tout le monde la regardait et elle entendait parfois des rires discrets sur son passage - sa prestation aux Joutes était loin d’être oubliée. Cependant, la présence de Fid dissuadait les attaques frontales. Elle serra les dents. Elle détestait dépendre de lui pour avoir la paix.

– Ça leur passera, souffla-t-il.

Elle ne répondit pas. Elle venait d’apercevoir Eugénia, qui discutait avec Guy Igane… et Kerl.

– Bon sang, siffla-t-elle en détournant rapidement les yeux.

Fid jeta un coup d’œil vers la source de son trouble.

– Kerl m’a vue ?

– Il a l’air plutôt heureux pour toi.

Elle voulut parler, mais Fid ne lui prêtait plus aucune attention. Son visage venait de s’éclairer. Psappha, vêtue d’une élégante robe rouge, s’avançait vers eux. Viya réalisa que le Légendier et elle étaient les seuls à porter leurs vêtements de ville.

– Ah ! Fid, mon chéri, voilà une éternité que je ne t’ai pas vu au Phare des Docks ! Oh ! Viya, c’est ça ? Oui, je me souviens de toi. Tu as donc réussi à convaincre cet odieux personnage… Bien joué, ma fille !

Elle lui tapota l’épaule et éclata de rire. Viya sentit une petite étincelle de chaleur naître dans sa poitrine. Cette femme l’avait sauvée, ce soir-là. Celle-ci n’en avait peut-être même pas conscience. Psappha lui demanda si son apprentissage lui plaisait, puis son visage se fit plus grave.

– Comment se porte la Confrérie ? J’ai entendu les accusations qui ont été portées contre vous et surtout contre toi, Viya. C’est scandaleux.

– C’est derrière nous.

– J’ai vraiment eu peur, quand j’ai appris que tu te retournais contre les Orateurs. Les années ont peut-être passé depuis ton expulsion, mais ils l’ont sans doute pris pour une attaque personnelle. Je pensais que vous joueriez la prudence et que vous laisseriez le Conseil vous inculper.

– Comme tout le monde, j’imagine, mais il était inenvisageable pour nous de laisser Viya être accusée.

L’intéressée manqua de peu de s’étrangler devant ce mensonge éhonté.

– Enfin, enchaîna Fid pour lui ôter la possibilité de protester, l’affaire est close. Tu ne m’as pas parlé de ton dernier voyage dans le nord. Comment se porte le monde en dehors de cette sombre cité ?

Psappha lui offrit un sourire ravi et entreprit de lui raconter en détail son expédition.

L’affection qu’ils se portaient était évidente. Viya n’avait jamais vu le Légendier s’ouvrir ainsi. La douceur de l’instant s’évapora quand la jeune fille avisa Eugénia qui la scrutait. Sa rivale n’avait pas cessé de sourire, mais elle posait sur elle un regard rempli de rage.

Il y avait de quoi. Viya parlait avec la Grande Poétesse et qui plus était avec une certaine proximité. La jeune fille savoura sa victoire et laissa une mince moue provocatrice se dessiner sur ses lèvres. Les traits d’Eugénia se crispèrent puis trois chocs sourds contre le sol firent soudain taire l’assemblée. Un héraut fit son entrée.

– Mesdames et Messieurs, Oratrices et Orateurs, Écrivaines et Écrivains, Légendières et Légendiers, Sa Majesté Urfic le Tempérant, Souverain de la Cité-État d’Hydendark et Son Altesse Royale le Prince Héritier.

Le cœur de Viya rata un battement. Elle n’aurait jamais pensé rencontrer les dirigeants de la Cité-État. Dans le fond de la salle, une porte double garnie de dorures s’ouvrit sur deux hommes aux cheveux blonds. Le plus âgé grisonnait et portait une couronne d’or. Il avait revêtu un pourpoint de soie bleu nuit qui atténuait un petit embonpoint. Son fils, Aiden, d’environ vingt-cinq ans possédait une silhouette élancée et athlétique, mise en valeur par un habit blanc brodé d’argent. Sa chevelure longue était rassemblée en catogan et accentuait l’aspect androgyne de son visage. Il avait un port altier, mais des yeux rieurs et amicaux. Certaines femmes rosissaient lorsqu’il passait près d’elles ou lui décochaient des regards charmeurs. Elles s’inclinaient toutes un peu plus bas que nécessaire.

Viya n’avait jamais exécuté de révérence et elle attendit avec angoisse le moment où la famille royale se porterait à sa hauteur. Psappha s’inclina avec une grâce qui dut accentuer aux yeux de tous la maladresse de la jeune fille lorsqu’elle plia le genou à son tour. La Grande Poétesse eut droit à un baisemain de la part du Prince Héritier. Viya a un hochement de tête poli qui lui donna cependant le loisir d’admirer les traits réguliers du Prince-Héritier. Elle ne pouvait pas nier qu’il était beau, néanmoins elle n’avait jamais accordé la moindre importance à ce genre de choses.

Fid se contenta d’une brève inclinaison de la tête, ce dont personne ne lui tint rigueur à cause de son infirmité.

– Mon cher Fid, comment vous portez-vous ?

Viya tiqua. Ils se connaissaient donc.

– Fort bien, Votre Altesse.

Le Légendier effleura l’air de rien le dos de Viya de sa main, ce qui eut pour effet de reporter l’attention du prince sur elle.

– Et cette jeune fille est… ?

Face au silence un peu trop long qui suivit, Viya comprit que c’était à elle de répondre.

– Viya… Votre Altesse.

Par miracle, sa voix ne trembla pas.

– Nouvellement admise chez les Légendiers, glissa Fid.

– Oh ! Merveilleux ! Madame, me ferez-vous le plaisir de conter pour nous ce soir ?

Viya crut que ses jambes allaient se dérober sous elle. Les chuchotis se turent et tous les regards convergèrent vers eux. « Ô, Polymnie, sauvez-moi ! », pensa-t-elle dans un réflexe. C’était idiot. Elle n’était plus Oratrice, la Muse n’avait jamais répondu à son appel et les Légendiers ne se référaient de toute façon à aucune figure inspiratrice. Personne ne viendrait à son secours.

– C’est que je suis encore en formation, Votre Altesse.

Elle sentit distinctement l’ongle du pouce de Fid s’enfoncer dans la peau de son dos, comme pour lui signaler qu’elle commettait une grave erreur. « C’est une requête royale », comprit-elle. « Je ne peux pas refuser. »

Elle s’obligea à sourire et répondit d’une voix un peu serrée.

– Mais s’il plaît à Son Altesse, je m’exécuterai avec plaisir.

Alors qu’elle prononça ses mots, l’image de son corps balançant au bout d’une potence surgit dans son esprit. « S’exécuter. » Si elle échouait ce soir, face à ce parterre composé de la fine fleur des Corporations, elle allait en effet signer sa mort en tant que Légendière. Elle réfréna un rire nerveux, qui aurait sans doute jailli si Fid n’était pas intervenu.

– Si Leurs Majestés veulent bien laisser à cette jeune fille quelques instants pour se préparer.

– Certainement. Le petit salon est à vous.

Fid réclama son bras pour marcher d’un signe de tête, mais ce fut elle qui s’appuya sur lui. Il avait anticipé son émoi. Ils traversèrent la foule. Alors que les gens les toisaient quelques minutes plus tôt, ils s’épanchaient désormais en sourires mielleux. Une femme que la jeune Légendière avait vu ricaner murmura même un « Nous avons hâte de vous écouter, Madame », d’un ton trépignant.

Les portes se refermèrent derrière eux.

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Edouard PArle
Posté le 10/02/2023
Coucou Romane !
Juste un petit point, j'ai du mal à me rappeler qui sont Igane et Kerl. Peut-être ajouter un petit rappel ?
Super intéressant ce chapitre, je l'ai beaucoup apprécié malgré sa courte durée ! Revoir la grande poétesse fait plaisir, découvrir ses Altesses est super intéressant. Mais ce qui m'a le plus intéressé est le personnage d'Helena, qui semble très positive mais qui fait en même temps très peur à Viya. Je suis très curieux d'en apprendre plus sur elle et la Sororité en général.
Le prince qui demande une histoire de Viya ça fait assez peur. C'est difficile d'oublier l'humiliation du premier chapitre... Une deuxième fois ? Ca serait quand même très dur, j'imagine plutôt une semi-réussite. Un triomphe serait quand même assez surprenant au vu de la faible confiance de Viya, à moins de sortir une histoire de ses tripes qui touche son auditoire. Mais ça me paraît encore difficile à ce stade de l'histoire, à voir. La préparation avec Fid donnera sans doute plusieurs indices.
J'ai bien aimé le geste de Fid qui fait semblant de se faire aider pour la soutenir. Vu l'ego du personnage, ça n'est pas anodin.
Mes remarques :
"et qui plus était avec une certaine proximité." virgule après était ?
"Elle ne pouvait pas nier qu’il était beau, néanmoins elle n’avait jamais accordé la moindre importance à ce genre de choses." ça pourrait être intéresser de développer un peu ?
Un plaisir,
A bientôt !
Romane
Posté le 05/03/2023
Je note pour rappeler qui sont Igane et Kerl ! Ça m'est toujours très utile de savoir ce que le lecteur a retenu ou pas, merci beaucoup de me l'avoir signalé !

Merci aussi d'avoir partagé tes hypothèses sur l'issue du conte !
Merci pour la virgule oubliée !

Voilà, je crois que j'arrive au bout de tes commentaires ! Encore vraiment désolée pour le délai, c'était assez compliqué IRL ces temps-ci !
Edouard PArle
Posté le 05/03/2023
Pas de soucis, toujours un plaisir de te lire (=
Louison-
Posté le 29/05/2021
Eh bien eh bien ! L'étau se referme autour de Viya, j'espère qu'elle va tout dégommer au prochain chapitre ! ;)
Helena, comme ça m'a l'air sans danger, mais je vais rester sur mes gardes, car après tout Viya disait bien que la vie à la Sororité était affreuse non pas parce qu'elle subissait de la violence "brutale" mais qu'il en allait d'un autre type de violence, et que les soeurs n'avaient, si mes souvenirs sont bons, jamais un mot méchant envers elle? Et que tout alors était mielleux et doucereux, si ce n'est hypocrite?
Après, Psappha, hum, comme ça elle est très chou aussi, maaaais comme elle est trop lisse, je vais veiller aussi à pas trop me mettre en confiance avec elle, je guette haha ^^
Sinon, j'ai aussi beaucoup aimé cette ambiance où tous les regards convergent vers Viya et où elle se sent sur le point de défaillir. Ce petit côté fragile la rend attachante <3 Et Fid qui est là pour la soutenir, comme j'aime ce petit bibou !

Voilà à bientôt !
Romane
Posté le 29/05/2021
L'étau se resserre, et il va n'avoir de cesse de se resserrer...
Alors, pour moi, la violence qu'a vécue Viya, c'est la violence d'être arrachée à sa famille et destinée à une vie qu'elle ne voulait pas. Mais la grande question, c'est : est-ce qu'elle a raison de ne pas la vouloir ? Tous les choix que l'on fait ne sont pas forcément bons..

Hmm le "trop lisse" en parlant de Psappha me fait tiquer. Je n'avais pas l'ambition de la rendre lisse. Je devrais peut-être lui accorder quelques scènes supplémentaires pour lui offrir un peu plus de consistance.

Fid un "petit bibou" xD Tu m'as fait rire !
Réponse de Fid : "Je ne suis ni infirme ni un petit bibou" ;-(

(Mais en vrai, il est chouchou je l'aime ! <3 )
Contesse
Posté le 19/05/2021
Bon, cette Helena m'inspire bien confiance à moi, elle a l'air gentille ^^ Après j'imagine que je devrais me méfier, mais je fais confiance à Fid là-dessus. Quel comique celui-là aussi, à toujours croire que c'est lui qu'on voit, lui qu'on regarde il me tue xD
Comme toujours, les échanges entre Viya et Fid sont géniaux.

Bon élément de suspens avec cette soudaine requête du roi, mais qu'est-ce qu'il lui prend de demander ça ? Pourquoi pas demander à Fid, dont il connait les talents ? C'est étrange ! Ça sent le complot, ou en tout cas la tentative d'intimidation ou d'humiliation ! A voir.

A plus !
Romane
Posté le 24/05/2021
Merci pour ta lecture !

Oui... un peu étrange, n'est-ce pas ? ;-)
dodoreve
Posté le 30/04/2021
Ces tensions, ces enjeux, ces non-dits...! Rah la la, j'adore. C'est un vrai délice à lire, et c'est parfois drôle. Comme au début, lorsque Fid assure à Viya que c'est sans doute lui que Sœur Helena a vu, avant que celle-ci n'arrive, le salue, et puis : "Viya. Quelle bonne surprise." xD
Et j'ai si hâte de lire le chapitre suivant ! J'avoue me réjouir de ne pas avoir à attendre pour le faire, même si je me plaignais cette semaine de ne pas avoir le temps de revenir à cette histoire que j'aime décidément énormément.
En ce qui concerne les chapitres longs, tu sais que de mon côté j'ai pris l'habitude de publier plutôt des parties assez courtes comme ce que tu as fait là. J'avoue que je regrette un peu, parce que ça fait un sommaire trèèèès long après (c'est un détail, mais quand même !). Je garde l'équilibre malgré tout, même si avec le temps et le développement de l'intrigue certains chapitres me semblent impossible à diviser en dessous de 3000 signes. D'ailleurs, c'est à peu près la longueur de ton chapitre dans sa totalité, là : à voir avec d'autres plumes, mais personnellement, je considère qu'une lecture sur écran reste agréable lorsqu'elle est courte. Jusqu'à 4k ça va sans problème. 5k-6k ça ne me réjouit pas moins, mais je sais que je dois m'assurer d'avoir le temps et les conditions pour (même si ce n'est pas trop long, je "dois" y penser). Au-delà je chouine un peu. Mais a priori, suivre le rythme que tu avais jusque là me semble très bien ! J'espère que ce retour te sera utile. :)
J'ai relevé deux petites choses :
"quelques contes pour les Légendier" Légendiers*
"Il y avait de quoi. Viya parlait avec la Grande Poétesse et qui plus était avec une certaine proximité." As-tu voulu écrire "qui plus est*" ? Ou dit-on dans ce cas "qui plus était" ? Je doute de tout en orthographe ^^
Et maintenant je file lire la suite !
Romane
Posté le 02/05/2021
Merci pour ton retour ! <3

Je crois que ce chapitre fait 9k signes (1700 mots). J'essaie de me limiter à 3.000 mots par chapitre ^^. Là, j'ai coupé, parce que le chapitre faisait 4.000 et c'est beaucoup trop pour de la lecture sur écran ^^
Merci pour ton avis !

Et merci pour tes retours sur les coquilles ! J'avoue que je suis un peu triste de voir qu'il y en a encore quelques unes qui traînent après mes nombreuses relectures ^^' Mais tant mieux, ton oeil extérieur m'est précieux !
Pour "était" ça m'a paru logique d'utiliser le passé étant donné que le texte est au passé, mais peut-être que l'expression ne se conjugue pas... je ne sais pas ^^

dodoreve
Posté le 02/05/2021
Oups, je m'emmêlais les pinceaux dans mon commentaire en fait :o Je parlais bien de mots, et non de signes ^^ Pardon pour la confusion !
Emrys
Posté le 29/04/2021
Ooooh, j'ai hâte de savoir comment Viya va se sortir de cette situation ! Ca me rappelle (encore) un peu la Passe-Miroir, avec Ophélie qui doit conter à Farouk. Est-ce que nous allons avoir droit à une histoire complète, sublimée par ton style ? Ou juste une petite mention pour se concentrer sur le reste de l'intrigue ? Mystère et boule de gomme (ohlala quelle vieille expression), vivement le prochain chapitre !

Tu nous entraînes dans un nouvel univers, celui du Palais-Citadelle, avec sa cour et ses codes, j'aime beaucoup. Et je partage la méfiance de Viya pour la présence de Sœur Helena, mais qui sait, tu nous embarques peut-être dans une énigme qui n'en est pas une juste pour le plaisir de nous torturer l'esprit, haha.

Je parle en mon nom propre, les chapitres plus longs ne me dérange pas. Mais à toi de voir si tu trouves ça plus aéré ou si d'autres lecteurs pensent le contraire.
Romane
Posté le 29/04/2021
Tiens, c'est vrai que dans la PM, il y a une scène de conte !
J'ai toujours adoré que l'on me raconte des histoires. Ma mamie le faisait (et le fait encore, elle me racontait beaucoup "La Chèvre de Monsieur Seguin"... Hommage ;-) ) Moi, j'en serais bien incapable ! Viya y parviendra-t-elle ? Réponse au chapitre suivant !

Prudence
Posté le 28/04/2021
Oooooouuuuuuh là ! On peut dire que Viya est dans de beaux draps xD
...
...
J'ai hâte de savoir comment ça va se passer (ou plutôt : ce qu'il va se passer).
Je savoure ma lecture, toujours. J'ai trouvé un peu rapide l'ensemble des deux chapitres, mais si c'est un bien ou un mal, je saurai très mal en juger. J'aime particulièrement les dialogues et la réplique avec le vin x)

Bref, un court commentaire pour dire que je suis toujours autant happée par ton histoire ^^
Romane
Posté le 29/04/2021
Merci pour cet adorable retour sur ce chapitre !
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