1. Tregull

La voix se fit tendre, douce, caressante. La paume étouffa le feu de son épiderme, effaçant les perles de son front avant de s’en aller rejoindre ce thorax possédé qui se soulevait à un rythme effréné. La respiration déchainée, elle peinait à reprendre son souffle, malgré l’exorcisme déjà à l’œuvre. « Respire… respire… » psalmodiait la voix. Meurs… meurs, lui hurlaient ses entrailles. Mais ce ne serait pas encore pour cette nuit. La voix aurait raison des démons, comme toujours. Alors ses lèvres s’entrouvrirent, et dans un spasme, l’air inonda ses poumons, en même temps que cet éclair qui zébra le ciel. Bientôt elle serait apte à poser un regard trouble sur ce visage aimant qui la surplombait. Bientôt elle pourrait lui offrir ce feint sourire qui se voulait rassurant. Bientôt il étreindrait son âme et son corps en l’invitant à se rendormir. Comme toujours, il lui promettrait qu’elle n’avait rien à craindre, qu’il était là, qu’il serait toujours là. Comme toujours, elle lui répondrait d’un simple « Je sais. » puis se tournerait sur le côté pour qu’il ne surprenne pas ces paupières qu’elle serait incapable de maintenir fermées. Comme toujours, elle attendrait que sa respiration se fasse lente et sereine, preuve irréfutable qu’il aurait rejoint les bras de Morphée, avant qu’elle ne puisse s’évaporer hors des siens.

 

*

 

Ses orteils évitèrent les lattes grinçantes. La force de l’habitude. Par acquis de conscience, elle coula un regard vers la forme inerte qu’elle venait d’abandonner entre ses draps, s’assurant que son évasion n’avait pas éveillé son frère. Ses longs membres n’avaient pas tardé à prendre possession de l’intégralité du matelas dont il était, à présent, le seul et unique locataire. Elle retint sa respiration en surprenant cette main fouiller sa place vide avant de s’abattre sur un oreiller qu’il ramena tout contre lui. Le chat sur ses talons, elle poussa la porte de sa chambre, désormais rassurée. Pâris dormirait à poings fermés jusqu’à ce que l’astre dépasse paresseusement son zénith.  

Les nuits de son frère étaient rythmées par les siennes, et si elle était bien incapable de retrouver le sommeil après ses épisodes de terreur nocturne, elle n’allait pas lui reprocher de parvenir à arracher quelques heures au jour afin de récupérer. Elle ne se souvenait plus très bien de quand ni comment tout ceci avait commencé, mais cela faisait désormais des années qu’elle subissait ces nuits chaotiques et épuisantes. De quelques épisodes par mois, on était vite passé aux terreurs hebdomadaires, jusqu’à ce qu’elles deviennent quotidiennes quelques mois auparavant. Sur la pointe des pieds, elle avala les marches jusqu’au palier du premier étage, passa en apnée devant la chambre de son père, notant le fin trait de lumière sous la porte et l’odeur de nicotine qui semblait en imprégner le bois, puis acheva sa descente jusqu’au rez-de-chaussée que l’aube nimbait de cette lumière si particulière.

Les effluves de café réchauffèrent la grande cuisine de cet hôtel particulier qui n’avait plus rien de la splendeur d’antan. Edifié en 1782 par un fortuné ancêtre, le bâtiment jadis cerné de jardins et bois, était désormais coincé entre deux immeubles haussmanniens. La conséquente superficie avait été divisée par deux. L’entrée sur rue donnait chez son oncle, tandis que son père avait hérité de l’entrée sur cour. Malgré le partage, on parlait encore d’hôtel particulier puisque Philippe et Louis, respectivement père et oncle, portaient le même patronyme. L’immeuble appartenant bien à une seule et même famille, Astrée avait le privilège de vivre dans l’une des deux cents résidences les plus prisées de la capitale. Pourtant, malgré les dettes s’accumulant et les huissiers qui ne manqueraient pas de venir toquer à leur porte, ce n’était pas cette clinquante adresse que son père avait concédé de mettre en vente.

Le pelage du chat ondulant entre ses chevilles, lui chatouilla l’épiderme. Un sourire tendre étira ses lèvres, tandis qu’elle tirait un sachet de croquettes du placard sous l’évier.

  • —  Bon app, Treg’ ! lança-t-elle en déposant tasse à café et gamelle pleine sur la table de la cuisine. Ça reste entre toi et moi.

Le félin couleur cendre ne se fit pas prier pour enfreindre l’interdit. En un bond, il fut sur la table, ses griffes cliquetant sur le bois vernis jusqu’à sa pitance. Sa tasse au bord des lèvres, le bout de ses doigts allant et venant lentement dans le doux pelage de l’animal, elle savourait ce moment de calme qui finirait rapidement avalé par la frénésie de son quotidien.

  • —  Tu as de la chance, tu sais ? Pas de facture à gérer, pas de responsabilité à endosser… Et en plus de ça, tu as neuf vies !

Les amandes bleutées se fixèrent sur elle, abandonnant sa gamelle pour se focaliser sur sa maîtresse, le beau chat semblait compatir. Était-ce seulement possible ? Comprenait-il sa situation, ou ne serait-ce ce qu’elle venait de dire ?

  • —  En effet, maîtresse, lui répondit une petite voix stridente qui la fit sursauter, une main contre son palpitant. Mais, n’oublie pas l’organisation des combats clandestins contre les rats. Ça rapporte, mais bonjour la charge mentale !

Un juron plus tard, Astrée fusillait du regard le jeune homme aux allures de viking qui zigzaguait, goguenard, en direction de la cafetière.  

  • —  Pardon. Tu semblais attendre une réponse, j’ai été pris d’un élan d’altruisme.

Benjamin, et son mètre quatre-vingts cerné par les vapeurs alcoolisées, n’en finissait plus d’afficher son sourire hilare, celui-là même qui permettait, d'un simple coup d'œil, de lui offrir un diagnostic dentaire complet. Astrée consulta la grande horloge murale. Bientôt cinq heures.

  • —  Tu t’es trompé de porte, Benjamin, c’est de l’autre côté chez toi.

Néanmoins, elle n’ignorait rien des raisons qui poussaient son cousin à se trouver dans cette aile de l’hôtel particulier. Il était le cadet turbulent d’un maître du barreau parisien, et ses frasques n’avaient de cesse de provoquer les foudres paternelles. Son oncle ayant pour habitude de se lever en même temps que le soleil, Benjamin ne prendrait pas le risque de le croiser dans cet état. Ici, il ne risquait rien. Pour preuve, il venait de bruyamment se laisser tomber sur la chaise lui faisant face, un bol de café au creux de sa paume mal assurée.

  • —  Nuit terrible ? interrogea le noceur.
  • —  Nuit orgiaque ? répondit-elle dans l’ombre d’un sourire.
  • —  Faut que tu arrêtes de parler avec ce chat, Astro et que tu commences à communiquer avec les membres de ton espèce. Ce qui était charmant à sept ans peut te valoir Sainte-Anne à bientôt vingt-cinq.

Il remonta les manches de sa chemise, les roulant sur des avant-bras noircit de tatouages, avant d’entreprendre de flatter l’animal. Astrée observa sa mine qu’il avait d’aussi chiffonnée que sa chemise, ses boucles en jachère indisciplinée, ses traits fins et ses longs cils noirs qui contrastaient si bien avec sa blondeur juvénile. Il ressemblait tellement à son frère aîné, Simon. Et Simon ressemblait tellement à leur père. A dire vrai, tous, dans cette famille, paraissaient être le résultat d’un programme de clonage secret. Tous sauf Pâris et elle. Ils étaient aussi blonds qu’elle était brune, aussi hâlés qu’elle demeurait diaphane. Sans compter le fait qu’ils la surplombaient de près d’une vingtaine de centimètres. Même son frère. Ils étaient beaux, à leur manière, et tellement charismatiques. Elle ne se retrouvait dans aucun d’entre eux. Si bien qu’elle avait envisagé, fut un temps, que Pâris et elle puissent avoir été adoptés. La vidéo de l’accouchement de sa mère avait mis fin à ses doutes… ainsi qu’à la perspective d’avoir des enfants un jour.   

Pâris. S’ils avaient des traits communs indéniables, il demeurait son exact opposé, aussi masculin qu'elle était peu féminine, aussi charismatique qu'elle se jugeait discrète. En réalité, elle l'enviait. Quelque part, elle aurait aimé être comme lui. Elle lui jalousait sa déconcertante décomplexion, la facilité avec laquelle il avançait dans la vie, l'aisance de celui à qui tout tombe dessus sans qu'il n’ait à faire le moindre effort. Comme si c'était, simplement, dans sa nature. Il plaisait, il n'était ni étrange, ni bizarre, lui. Il était beau, avenant, souriant, drôle, sociable, facile en somme. Son parfait contraire, la face de son pile, la lumière de son ombre. Sans lui, elle se disait qu'elle n'existerait probablement pas, pas assez flamboyante pour être simplement notable...

  • —  T’as une sale tête.

Ce fut aussi le constat que fit Benjamin. La marque des draps sur sa joue droite ne faisait que parachever un autoportrait qu'un enfant de six ans aurait pu faire, si tant est qu'il eut été porté sur la picole. Les boucles brunes emmêlées qu'elle avait rassemblé en chignon rapide, si bien qu'un champignon atomique semblait s'être installé sur le sommet de son crâne, figé en pleine explosion, ses yeux cernés de part en part de douves aux eaux violacées, et sa peau qui affichait un joli teint gris malgré l'été qui s'avançait, se propageait et brunissait tous les épidermes alentours. Tous sauf le sien. Ses sourcils brouillons surplombaient un regard terne en manque de sommeil, tandis que sa bouche aux lèvres étrangement ourlées se tordit en signe de résignation.

  • —  Tu ne veux pas donner un vrai nom à cette bestiole ?
  • —  Il a un vrai nom.
  • —  Tregull ? C’est pas un nom, c’est de la torture psychologique, rétorqua le grand blond en tentant de grattouiller le ventre de l’animal tout en esquivant les coups de pattes. Tu es bien placée pour savoir les névroses qu’impliquent un prénom peu conventionnel.

Astrée. Oui, son prénom était étrange. Astrée. Certainement, devrait-elle s'excuser d'avoir eu une mère portée sur la littérature et la mythologie au point de la nommer comme la fille de Zeus, la fille-étoile, celle dont il aura fait une constellation pour la protéger de la folie des Hommes. Qu'importe, ce prénom ne faisait que parachever l'insolite paysage qu'elle composait. Et elle l’aimait. Essentiellement parce qu’il lui venait de sa mère, justement.

  • — Tu t’occuperas de lui en mon absence ?

Elle ne parlait pas de Tregull. Du moins, pas seulement. Et Benjamin, malgré son état d’ébriété, ne s’y trompa pas. Dans quelques heures, elle abandonnerait frère, cousins, père, pour quelques jours. Ce qui, en temps normal, n'aurait rien eu d'exceptionnel ni de déchirant, s'avérait, dans le contexte actuel, être plus difficile et douloureux qu'elle l'eut imaginé. Elle aurait préféré attendre que la plaie se referme, que son frère se remette à esquisser de véritables sourires en lieu et place de ces rictus qu'elle savait forcés, ou bien que son père refasse surface, tout simplement. Mais le temps lui manquait, les dettes s'accumulaient, et les banques n’avaient de cesse de revenir à la charge. Et puis, elle ne savait même pas si son père referait surface un jour. Il avait entamé sa lente descente dans les brumes de l'alcool plusieurs années auparavant, mais depuis cinq mois, il ne prenait même plus la peine d'émerger entre deux bouteilles. Il s'enivrait, s'abrutissait, pour ne surtout pas penser et réaliser qu'il était seul. Il avait bien ses deux enfants, mais Astrée soupçonnait dans les regards que, parfois, il promenait sur eux, qu'ils n'étaient autres que de douloureux rappels de ce qu'il avait perdu. De ce qu'ils avaient tous trois perdus. Un être... Une épouse... Une mère. Elle était partie, tout simplement.

Un soir de février, elle avait fermé les paupières pour ne plus jamais les ouvrir à nouveau. La fin d'une lutte, d'un combat acharné de plusieurs années, la fin d'une vie, certes, mais surtout, la fin d'une maladie. Et la fin d'un gouffre financier, aussi. La famille ne roulait pas sur l'or avant ça, mais les coûteux traitements n'avaient rien arrangés, et leur père s'était endetté jusqu'au cou pour lui offrir les meilleures cliniques, les meilleurs médecins, les meilleurs et plus novateurs procédés, aussi. Désormais, il fallait s'acquitter de toutes les factures impayées, rembourser les banques, et autres crédits divers et variés, il fallait rétablir cette situation vérolée qui ne faisait que restreindre le nombre de cercles les séparant de l'Enfer. Il fallait vendre tout ce qu'ils possédaient encore et qui avait un peu de valeur. Il fallait vendre même lorsque cela représentait un déchirement, il fallait vendre, même les plus beaux souvenirs d'une vie avec sa mère. Et pour ça, elle devait partir.

  • —  Je ne serais pas longue. Trois jours, tout au plus.

Benjamin étendit son bras afin de s’en venir étreindre cette main et faire taire les tremblements qu’elle n’avait, jusqu’alors, pas remarqué. Puis il hocha la tête.

 

*

 

Le sac en toile fit un bruit sourd en s'abattant sur le siège arrière, mais toujours moins que la portière qui grinça son scandale lorsque Astrée la referma sans ménagement. Les mains enfoncées dans les poches arrière de son jean, elle s'adossa à la taule dans l'attente d'elle ne savait trop quoi, finalement. Un au revoir ? Un discours ? Quelques recommandations peut-être ? Ou bien une énième tentative fraternelle pour l'obliger à rester, à l'entendre ? Mais rien de tout ceci ne vint, et le fait d'attendre ainsi ne faisait que rendre l'intégralité de cette scène à la fois surréaliste et dérangeante. Elle se racla la gorge en se redressant, et peina à déglutir en croisant le regard culpabilisant de son frère adossé, pour sa part, au mur en pierre du bâtiment. Il lui en voulait, il la maudissait de partir à son tour, de l'abandonner avec ce père qui n'avait plus de père que le nom.

Son jean légèrement trop large, lui tombant sur les hanches, lui donnait ce côté enfantin que contrebalançaient ses bras croisés contre son torse. Il ne disait rien, il ne parlerait pas, mais Astrée n'avait pas besoin de mots pour saisir le message. Ce n'était que l'histoire de quelques jours. Elle serait très vite de retour, et bientôt, la vie pourrait reprendre son cours. Un semblant de vie, tout du moins. Elle ne l'avouerait pas à Pâris, mais partir la soulageait finalement. L'ambiance pesante de ces derniers mois, la valse des voisins apportant plats et soutien, les appels constants de la famille proche et lointaine, de celle dont on avait même oublié l'existence, les sourires contrits, les moues attendries, les mains sur l'épaule, les « courage » et autres « sois forte », les murmures, les chuchotis sur son passage, les errances de son père, et celles, différentes, de son frère, la chambre conjugale transformée en mausolée, la vie qui continuait alors qu'on aurait souhaité qu'elle cesse. Parce que progresser dans cette maison sans elle c'était comme marcher sur la braise, chaque pas s'avérant plus difficile, plus douloureux, rappels constants de son absence.

Être ici n'avait plus de sens. Le simple verbe continuer semblait absurde. Qu'est-ce qu'elle était censée continuer lorsque les dernières années ne se résumaient qu'à vivre dans l'angoisse, ondulant au rythme des soins ? Qu'est-ce qu'elle était censée poursuivre lorsque toute sa vie ne s'était résumée qu'à ça ? Elle n'avait plus rien à faire, elle était vide et démunie. Alors cette mission, aussi douloureuse et ingrate fut-elle, était sa bouffée d'oxygène, le peu de sens que pouvait prendre son actuelle vie. D'un même mouvement, elle frictionna ses joues et rabattit ses longues mèches en arrière, mettant, du même coup, fin à l'arrêt sur image dans lequel ils s'étaient figés, l'un et l'autre. Elle annonçait son départ, également.

  • —  Sois sage, lui murmura-t-elle à l'oreille en se hissant jusqu'à lui, enroulant ses fins bras autour de son cou, posant une main presque maternelle et possessive contre sa nuque.

Il n'y avait que lui, sur le trottoir, pour accompagner son départ. Leur père n'avait pas jugé bon de sortir de sa chambre, plusieurs étages plus haut. Ce qui n'empêcha pas Astrée de lever les yeux, glissant le long de la vieille bâtisse, jusqu'à atteindre la fenêtre aux voilages immobiles. Il n'avait même pas daigné quitter le lit. Astrée se résigna, et serra un peu plus le cou de son frère. Ils étaient seuls à présent, leur mère était partie, et dans un sens, leur père l'avait suivi, les laissant livrés à eux-mêmes. Lorsqu'elle se recula, elle donna une petite tape sur la joue de Pâris, coupant court à trop de sentimentalisme.

Et ce fut cet instant que choisi Benjamin pour sortir, un simple short hawaïen sur les hanches, en entonnant, guitare à l'appui, un charmant 'ce n'est qu'un au revoir, mes frères.' du plus bel effet. Pour une fois, Astrée lui était reconnaissante de son côté parasitaire et son sans-gêne. Au moins, Pâris ne serait pas seul. Une voiture klaxonna, saluant le torse athlétique que son cousin exposait sans pudeur. Le sourire et le signe qu'il offrit aux gloussantes passagères, confirma à Astrée, qu'il était plus que temps de lever le camp. Un baiser déposé à la hâte sur la joue de l'un, une claque à l'arrière du crâne de l'autre, et la voilà qui s'engouffrait dans l'habitacle très exiguë de sa vieille mini.

Elle ne jeta pas un regard par la fenêtre, elle ne se laissa pas happer par ces ombres dans l'angle mort de sa cornée, elle se contenta de serrer les dents en enfonçant la clé de contact. Un vrombissement chaotique plus tard, elle releva le nez pour fixer la route. Ce ne fut que quelques mètres plus loin qu'elle s'autorisa, enfin, un regard en arrière. Dans le rétroviseur, les deux hommes rapetissaient, d'abord silhouettes, ils ne furent bientôt plus que deux points sombres. Astrée se mordit la lèvre, chassant, refoulant cette angoisse qui lui étreignait l'âme. C'était idiot, elle ne partait que pour quelques jours, rien de plus. Alors pourquoi avait-elle cet anxiogène arrière-goût d'adieux ?

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Arod29
Posté le 11/09/2021
Hello!
Me revoilà par chez toi!
Un chapitre toujours aussi poétique.
Tes descriptions sont excellentes et il y a vraiment de beaux moments touchants. "L'adieu" avec Pâris et Benjamin et l’absence du père par exemple est vraiment beau.
Je n'ai pas noté de coquilles.
A bientôt! :-)
OphelieDlc
Posté le 17/09/2021
Merci !
Tu appliques un joli pansement sur mes doutes, errances et incertitudes tandis que je me trouve en pleine rédaction de la fin, et que je peine à l'extraire du clavier.
Merci de ton retour :)
SybelRFox
Posté le 07/05/2021
J'ai vu ton histoire dans la page d'accueil et ça m'a tout de suite attirée ! Je trouve que tu as une très belle plume et un style d'écriture très fluide ! Le début nous tient tout de suite en haleine, je vais de ce pas lire la suite !
OphelieDlc
Posté le 14/05/2021
Pardon, j'ai totalement raté la notification de ton commentaire.
Merci beaucoup. Très flattée que ma plume te plaise. J'espère que l'histoire t'accrochera. N'hésite pas à me dire ce qu'il en est.
Merci de ta lecture et de ton retour.
Tac
Posté le 09/04/2021
Yo Ophélie !
Je commence tout de suite par une redondance un peu flagrante : "en jachère indisciplinée"
Je trouve que le chapitre plante bien le décor, j'aime bien les descriptions surtout. Mais je crois que tu donnes un peu trop d'infos, pour le moment je crois que le elcteur n'en a pas besoin d'uatnat ! Par exemple tout le paragraphe sur Pâris listant les points communs et divergents avec l'héroïne : pour moi si c'est vraiment important, tu peux le mettre carrément plus tard. pour moi, ce passage n'apporte rien de plus actuellement à ce qui a déjà été dit. De la même façon, je me dis que le paragraphe sur maladie de la mère aurait pu être économisé et laisser lecteur déduire ce qui s'est passé avec le paragraphe qui commence par "Son jean légèrement trop large, lui tombant sur les hanches,". Actuellement je trouve qu'on a trop d'infos données trop vite sur un plateau d'argent, personnellement je ne me suis pas sentie assez stimulée en tant que lectrice, j'aurais aimé plus mystère. C'est un début, j'attends un minimum de voiles à soulever petit à petit. Actuellement je trouve que c'est trop limpide, en fait
"sa peau qui affichait un joli teint gris malgré l'été qui s'avançait, se propageait et brunissait tous les épidermes alentours. Tous sauf le sien." répétition de la même idée entre teint gris et tous sauf le sien
"terne en manque de sommeil" déjà dit aussi
Enfin, je me dis que peut-être c'est un peu trop drama, cette affaire de père qui n'est plus un père ? vu que les deux enfants ont l'air d'être assez grand, en tout cas Astrée, vu qu'elle est capable de gérer les affaires de famille, elle n'a plus la même dépendance à ses parents. Si elle était encore jeune ado je comprendraismais là elle a au moins une vingtaine d'années, non ? Ou alors ce serait à clarifier, je crois. Je ne dis pas de ne pas supprimer cette sensation qui est je crois légitime, mais actuellement je crois que c'est trop souligné... Ou alors elle est vraiment née avec une cuillère en argent dans la bouche :') (mais je me suis peut e^tre fait une mauvaise idée de son âge)
Plein de bisous !
OphelieDlc
Posté le 10/04/2021
Alors pour le coup, je n'estime pas être trop dans le drama en plantant le décor de sa situation familiale, car c'est de ce postulat de départ dont découle tout le reste. Je n'entre pas trop dans le détail de la maladie de sa mère, je trouve, mais j'explique le pourquoi de cette situation financière qui engendre le départ d'Astrée. Quant à son père... Disons que cela fait partie de ces détails autobiographiques que l'on retrouve dans tous les récits, peut-être par facilité, parce qu'on écrit toujours mieux sur ce que l'on connait. Du coup, non, je t'assure, pas besoin d'une cuillère en argent dans la bouche ni d'être ado (Astrée a 24 ans, Pâris en a 23) pour basculer dans le cauchemar après l'effondrement de deux piliers d'un coup.
Mais si j'insiste dessus ici, c'est pour ne pas avoir a trop y revenir par la suite, et céder la place aux véritables mystères.
Pareil pour les descriptions physiques des protagonistes. Elles ont leur importance pour la suite, mais on m'a suffisamment répété qu'il ne fallait surtout pas que ces descriptions arrivent trop tard, afin de ne pas tromper le lecteur. Je ne pouvais pas les caser à un autre endroit. Cela dit, je comprends parfaitement que cela puisse sembler lourd à la lecture. Il faudrait peut-être que je réduise ces descriptions au strict minimum ici, quitte a en remettre une couche plus tard...
Et concernant la stimulation, haha, c'est drôle parce que j'ai justement eu cette conversation avec une amie y a 2-3 jours, qui me mettait en garde contre des références un peu pointues qui risquaient de ne pas être saisies par tout le monde. Je suis à fond pour la stimulation du lecteur, pour l'inviter à poser ses propres théories sur les mystères que je sème tout au long du récit. C'est, personnellement, ce que je recherche en tant que lectrice. Mais j'avoue, il n'y a pas de mystère dans ce premier chapitre, c'est vrai.
Alie
Posté le 03/03/2021
C'est encore moi !
J'adore ce début d'histoire, vraiment. Ton style est vraiment plaisant et ta narration est poétique sans que cela soit envahissant. La lecture est fluide, l'émotion est au rdv. Tes personnages sont bien campés, en quelques mots, une description rondement menée et on les a cernés. En résumé, je continue ma lecture avec un grand plaisir ! :)
OphelieDlc
Posté le 03/03/2021
Eh bien, rassurée puissance deux, puisque voilà le véritable premier chapitre dont le style tranche radicalement d'avec et le prologue, et le songe. Si je suis parvenue à te convaincre par trois fois, j'ai moins d'appréhension pour la suite (même si l'appréhension demeure, évidemment).

Merci pour ta lecture, tes retours et tes encouragements ! :))
Morgane64
Posté le 23/01/2021
Bonjour !
Je continue ma lecture avec plaisir. C'est bien, l'action (je dis l'action par rapport aux précédents chapitres plus oniriques, je ne trouve pas le bon mot) absorbe la lectrice que je suis. Même, pour trancher un peu plus avec les débuts, tu pourrais rajouter des détails matériels supplémentaires, (marque de la voiture, je ne sais pas). Ce n'est pas nécessaire à la rédaction, c'est juste une idée. L'échange avec son cousin donne un bon rythme, rajoute de l'humour, c'est parfait.
Je continue, je me demande où elle va aller.
OphelieDlc
Posté le 24/01/2021
Merci de me rassurer autant, surtout sur ce chapitre en particulier. J'ai souvent peur que le lecteur se sente trompé après cette double dose d'onirisme, justement, et soudain ce chapitre très contemporain et si "normal".

Pour ce qui est des marques, j'avoue en avoir ôté en pagaille afin de "détemporaliser" le récit. J'ai entamé cette histoire il y a une dizaine d'années, et à la relecture ai constaté que beaucoup de marques passées de mode, ancraient le récit dans une période révolue (je ne sais pas si je m'explique bien ?). Du coup, j'ai conservé la marque de la voiture d'Astrée parce que le vieille Mini est intemporelle, mais tout ce que est très récent, je le zappe. Qui sait, il va peut-être encore me falloir dix ans avant d'accepter de terminer cette histoire ? Ce n'est pas mon but, évidemment, mais chat échaudé...
Morgane64
Posté le 24/01/2021
Je comprends je comprends. Il y a une Mini aussi dans Sorginak... Ceci dit, je ne veux pas m'avancer car je n'en suis qu'au début mais si tu choisis de remettre des noms de marques, pourquoi ne pas dater ton récit ? A ce moment, plus de soucis. Mais peut-être justement tiens tu à ne pas être trop précise dans les dates, et je comprends.
Isapass
Posté le 18/11/2020
Ah on plonge enfin dans l'histoire ! Et quelle plongée ! C'est vraiment très bien écrit, avec de très jolies métaphores ou expressions, c'est fluide, agréable. Ca sonne plus naturel que le chapitre précédent (mais c'est peut-être fait exprès ?). Tu brosses un tableau précis de tes personnages, il y a beaucoup d'émotions, c'est presque... tendre. L'ironie légère que tu utilises par moment accentue encore cette impression d'ailleurs et ton humour est fin.
J'avoue que je ne suis pas encore accrochée par l'histoire parce je trouve que le prologue + le chapitre 1, ça retarde un peu trop l'entrée en matière (pourtant si bien faite !)
Pour moi, les 3 chapitres qu'il est recommandé de lire dans le cadre des HO, c'est le bon nombre pour savoir si on aura envie de revenir ou pas. Or, à mon sens, pour ton histoire, ça ne marche pas parce qu'on a pas eu le temps d'être "happé" par l'intrigue. Evidemment c'est très personnel et je suis peut-être la seule à avoir cette avis. Mais quand je fais une remarque, j'essaie de faire une proposition ensuite, histoire de ne pas semer le bazar, le cas échéant, avant de partir plus loin ;)
Du coup, je me demandais si ça ne serait pas possible de décaler le chapitre du rêve à plus tard, en ne gardant qu'un tout petit bout qui montre la violence de la scène pour l'insérer au début de ce chapitre-ci. Comme ça, tu aurais le prologue, et on entrerait dans l'histoire dès le chapitre 1. Evidemment, tu fais ce que tu veux de ma remarque et si je n'ai pas été claire, n'hésite pas à me le dire.
A+
OphelieDlc
Posté le 19/11/2020
Merci pour ton commentaire :)
Tu es très claire, ne t'en fais pas. J'avoue tenir vraiment à cette forme avec le rêve qui précède le vrai premier chapitre. En grande partie parce qu'ils précèdent beaucoup de choses, ces rêves, et qu'ils déterminent le présent.
Cela dit, je comprends parfaitement le souci mis en lumière ici, et j'avoue que je n'y avais même pas songé. Peut-être que si j'ajoute la fable au rêve, alors le chapitre 1, au lieu de se trouver en troisième position, avancera d'une case. Ainsi, 2 "vrais" chapitres se trouveront dans les trois qu'il est possible de lire par curiosité avant de sombrer (ou non), pour une histoire.
Qu'en penses-tu ?
Isapass
Posté le 19/11/2020
Je ne suis pas très sûre parce que pour le coup, la fable du prologue et le rêve n'ont pas grand chose à voir, donc ça ne me paraît pas logique de les mettre ensemble. Alors que le rêve est bien sûr plus facile à lier au debut de l'histoire.
Sinon, tu peux faire un gros chapitre de démarrage avec le rêve + le chapitre 2 (peut-être en faisant des petites coupes à droite à gauche si tu le trouve vraiment trop gros). Moi j'ai des chapitres qui font 6 ou 7k mots.
OphelieDlc
Posté le 20/11/2020
Ah bah justement, ça faisait partie de mes interrogations, ça, la taille des chapitres. Je craignais que des chapitres trop longs puissent faire peur, alors parfois j'ai fait des découpes, la mort dans l'âme. Je suis rassurée en te lisant, tu n'as pas idée !
Et j'aime bien l'option de regrouper le songe et le chapitre 1 qui, en effet, fait bien plus sens que la fable et le songe.
Je note ça pour mes corrections.
Merci beaucoup !
MayPhoenix
Posté le 02/11/2020
J'aime beaucoup ton style d'écriture, il est fluide mais poétique, j'adore!

J'aime beaucoup les prénoms d'Astrée et Pâris, étant moi-même une adoratrice de la mythologie grecque. Les descriptions sont très bien menées et on imagine bien l'environnement dans lequel les personnages évoluent.

Une seule petite remarque: j'ai été parfois un peu confuse pour comprendre à qui les prénoms faisaient référence. Les "il" et les "son frère" etc. je savais pas trop ce qu'il se passait. N'hésite pas à rappeler les prénoms des personnages dans les paragraphes un peu long pour ne pas perdre les lecteurs. :)
OphelieDlc
Posté le 05/11/2020
Merci !

Oui, c'est une remarque que l'on m'a fait également sur un autre chapitre, et c'est vrai qu'à trop vouloir ne pas tomber dans la répétition des prénoms, je sombre dans l'excès inverse. Il faut impérativement que je retravaille tout ça et que je trouve le juste milieu.

Merci encore, adoratrice du panthéon ;)
Alixxx
Posté le 27/10/2020
Félicitations pour ce chapitre que j'ai dévoré! J'aime beaucoup les réparties des personnages, la façon dont tu décris leur sentiments, et la petite aura de mystère à la fin du chapitre... Hâte de lire la suite! A bientôt :)
OphelieDlc
Posté le 27/10/2020
Merci ! Et ravie d'avoir su t'accrocher !
J'espère que la suite saura te convaincre tout autant.
Merci pour ces compliments que je savoure ! :))
Maristochats
Posté le 27/08/2020
Hello Hello,
Je viens enfin découvrir ce troisième passage ^^
Ta plume, ton vocabulaire, tes descriptions, c'est toujours aussi beau et prenant. J'ai beaucoup aimé la scène avec Benjamin. Ce personnage semble être attachant, en tout cas, il m'a plu.
Par contre, tous les moments de descriptions physiques, je me suis perdue. Qui est brun, qui est blond ? Je pense que les paragraphes mériteraient d'être allégés, quitte à reprendre les détails physiques plus tard. Si j'ai bien suivi, Astrée et Paris sont blonds, rien à voir avec leurs cousins brun ?

Autrement, c'est un vrai régal de te lire. Il y a quelques coquilles, une ou deux phrases à reformuler pour les rendre plus fluides, mais je vois qu'on t'a laissé des commentaires avec des corrections, je m'en remets donc à eux.

Je reviens poursuivre sous peu ^^

A bientôt
OphelieDlc
Posté le 28/08/2020
Haha, non, c'est l'inverse, Astrée et Pâris sont châtains/bruns et Benjamin est plutôt blond comme le reste de la famille. Mais si c'est confus, il faut que je le reprenne, tu as raison.

Je suis, en effet, en train de corriger les chapitres publiés, suite aux diverses remarques et commentaires, et à la relecture complète par deux plumes. Ca m'aide énormément, et j'ai, en effet, tout plein de tics d'écriture que je dois corriger. Les trop longs passages descriptifs en font partie.

Merci de ta lecture, remarques et compliments. :))
Hylla
Posté le 17/08/2020
Hello hello ! Me voici, me voilà, j'inaugure un nouveau canal de communication mouahahaha

Ce début est très bien mené, les personnages très justement introduits, on se rend vraiment bien compte du quotidien d'Astrée avant le fameux début du roman ! Donc les bons éléments qu'il faut sont là.

Quelques coquilles que j'ai pu relever pendant la lecture:

"Qu’elle subissait ses nuits" > ces nuits ?

"Philippe et Louis, respectivement père et oncle" > le narrateur ne les présenterait pas plutôt l’un par rapport à l’autre comme frères plutôt? Ou si tu gardes père et oncle, j'ajouterais "son père et son oncle"

"Mais, n’oublie pas l’organisation des combats clandestins contre les rats" > la virgule ne me paraît pas nécessaire

"d’un maître du barreau parisien" > on ne désignerait pas un avocat comme ça. On dit « Maître » comme désignation de politesse lorsque l’on parle seulement. Soit « Maître » tout court lorsque l’on parle directement à l’avocat, soit, par exemple, Maître Benjamin Yoyo pour parler de lui quand il n’est pas là. Par contre, si l’avocat est pénaliste on peut parler d’un « ténor du barreau ». S’il est le chef de file des avocats parisiens, il s’agit du bâtonnier de Paris, ou s’il l’a été, on dit à titre honorifique « d’un ancien bâtonnier de Paris »

"en lieu et place de ces rictus" > de ses rictus ?

"depuis cinq mois, depuis qu'elle n'était plus, il ne prenait même plus la peine d'émerger entre deux bouteilles" > Je me suis demandé s'il n'était pas plus judicieux de taire l'évènement à cette phrase, pour susciter plus de curiosité, sachant qu'à la fin du paragraphe l'information est donnée qu'elle est morte. Par exemple: "depuis que c'est arrivé"

"chaque pas s'avérant plus difficile" > s’avérait

Et enfin une petite question de curiosité personnelle mais où se situe exactement cet hôtel particulier?

C'est du très beau travail Ophélie, les autres plumes ont souligné la finesse de tes caractérisations de personnages et de tes dialogues et je ne peux que les rejoindre sur ça !
OphelieDlc
Posté le 17/08/2020
Oh, Hylla, vous ici ? Long time no see hahaha !

"Qu’elle subissait ses nuits" > ces nuits ? — En effet, je corrige !

"Philippe et Louis, respectivement père et oncle" > le narrateur ne les présenterait pas plutôt l’un par rapport à l’autre comme frères plutôt? Ou si tu gardes père et oncle, j'ajouterais "son père et son oncle" — Bien que j'écrive à la troisième personne, c'est toujours (ou presque) du point de vue d'Astrée, et ici je voulais vraiment présenter leur lien respectif avec elle. Mais tu as raison, je vais ajouter l'article possessif.

"d’un maître du barreau parisien" > on ne désignerait pas un avocat comme ça. On dit « Maître » comme désignation de politesse lorsque l’on parle seulement. Soit « Maître » tout court lorsque l’on parle directement à l’avocat, soit, par exemple, Maître Benjamin Yoyo pour parler de lui quand il n’est pas là. Par contre, si l’avocat est pénaliste on peut parler d’un « ténor du barreau ». S’il est le chef de file des avocats parisiens, il s’agit du bâtonnier de Paris, ou s’il l’a été, on dit à titre honorifique « d’un ancien bâtonnier de Paris » — "Ténor du barreau" c'est le terme que je cherchais en vain ! Ça m'a rendu complètement folle pendant la rédaction. Tu viens de sauver mon cerveau fatigué, sauf que... Nos échanges m'ont fait changer d'avis sur le tonton. A la lumière des éléments que tu m'as apporté, je le vois dans la robe de juge, désormais, plutôt que celle d'avocat. Est-ce que ça fait sens, à ton avis ?

"en lieu et place de ces rictus" > de ses rictus ? — Pour le coup, l'utilisation de l'adjectif démonstratif est volontaire. Aux yeux d'Astrée ils n’appartiennent pas à son frère, ils ne font que squatter ses traits temporairement mais n'ont rien à y faire. Il y a ses sourires et ces rictus. Mais j'avoue que si ça passe pour une faute, je vais peut être m'abstenir haha.

"depuis cinq mois, depuis qu'elle n'était plus, il ne prenait même plus la peine d'émerger entre deux bouteilles" > Je me suis demandé s'il n'était pas plus judicieux de taire l'évènement à cette phrase, pour susciter plus de curiosité, sachant qu'à la fin du paragraphe l'information est donnée qu'elle est morte. Par exemple: "depuis que c'est arrivé" — Je n'y avais pas songé, mais en relisant à la lumière de ta proposition, c'est en effet plus intéressant. Je vais modifier.

Les autres coquilles également, je corrige tout ça. Merci pour ta relecture.

Et enfin une petite question de curiosité personnelle mais où se situe exactement cet hôtel particulier? — Dans ma tête hahaha ! Mon inspiration est l'Hôtel Botterel de Quintin dans le Xème arrondissement, rue des petites écuries. Mais dans mon imaginaire, l'Hôtel particulier se situe un peu plus à l'ouest, dans le IXème arrondissement, peut-être rue Laferrière. Cette voie a été ouverte sans autorisation dans les années 1830 et a engendrée de grands débats pour savoir si elle devait être fermée ou non. Ça m'amusait d'imaginer les ancêtres d'Astrée, après division de l'Hôtel, ouvrir un passage sans rien demander à personne afin de créer une deuxième entrée. Oui, je vais très loin parfois, tu le sais.

Merci pour ton retour, tes commentaires et analyses, tes corrections et compliments que me rassurent beaucoup. :))
Mateul
Posté le 16/08/2020
Bravo pour ce chapitre, une très belle réussite, et les dialogues sont extra! Ta protagoniste est déjà très attachante et sa "famille" aussi .. jusqu'au chat ! :)
félicitation :)
OphelieDlc
Posté le 16/08/2020
C'est le chat le personnage principal dans mon cœur :))

Merci encore pour ces compliments qui me touchent énormément.
Lyra
Posté le 15/08/2020
Un chapitre quu confirme ce que laissait présager le précède..du talent !!❤️
Tes descriptions sont extraordinaires,. on se retrouve vraiment dans cette cuisine, dans cette atmosphère de famille un peu éclatée (doux euphémisme quand tu nous tiens...) après un deuil tout en étant entourés de douceur !
Tu manis extrêmement bien tour à tour la poésie et l'humour 😊
J'adore !
Si jamais une version papier voit e jour, c'est direct sur mon étagère !
Bises !❤️
OphelieDlc
Posté le 16/08/2020
J'avais raté ce commentaire.
Merci Lyra, sincèrement merci ❤️
Lyra
Posté le 16/08/2020
Pas de problème XD Ça m'arrive aussi !
Bonne continuation !❤️
galōra
Posté le 01/08/2020
Ok, je suis amoureuse de Benjamin (les débiles au coeur d'or, c'est ma grosse faiblesse).
J'ai beaucoup aimé ce premier chapitre ! Ton écriture est fluide et dynamique et je pouvais parfaitement me représenter le décor. J'aime déjà Astrée, sa force, sa vulnérabilité aussi !

Sur la forme pure : j'ai repéré quelques petites fautes d'accords ici et là. Et une phrase m'a faite tiquer plusieurs fois : "S’ils avaient des traits communs indéniables, il demeurait son exact opposé, aussi masculin qu'elle était peu féminine" si Pâris est masculin et Astrée peu féminine, est-ce qu'au final, ils ne se ressemblent pas plus que ce que tu sous-entends ? (c'est peut-être moi qui ne suis pas réveillée...)

Hâte de lire la suite ! <3
OphelieDlc
Posté le 09/08/2020
Merci (pardon pour la réponse tardive, je rentre à peine d'une zone sans 4G) !
Astrée te soutiendrait qu'elle n'est absolument pas vulnérable, mais elle ne serait pas objective. Quant à Benjamin... Non, rien à redire, "débile au coeur d'or", ta définition est parfaite !

J'avoue que je ne suis pas satisfaite de cette tournure, non plus. Physiquement elle est féminine, c'est dans son style qu'elle ne l'est pas. Du coup, si elle ressemble à Pâris autant que l'on puisse ressembler à son frère, ce n'est pas du fait de son style. Et surtout, je voulais appuyer le fait qu'ils diffèrent quant à leur appartenance à leur genre. Pâris est très à l'aise dans le sien, là où Astrée rejette depuis l'enfance tout ce qui est genré fillette/femme.
J'ai toutes les peines du monde à l'exprimer correctement (et la canicule n'aide pas !)

La suite arrive bientôt (l'absence de 4G et la canicule m'ont fait prendre du retard) :)
Notsil
Posté le 30/07/2020
Coucou !
Eh bien, très intriguant ce premier chapitre. Une vie difficile, pour Astrée, et j'ai comme l'impression que sa dernière phrase est un peu prémonitoire ^^
Un détail qui m'a gênée :
"La pelure du chat ondulant entre ses chevilles," -> ce n'est pas plutôt "le pelage" ?

Je suis très curieuse de savoir qu'elle va être "la mission" d'Astrée. Après tout, on ne sait pas si elle travaille ou autre... Je me suis demandée si son frère était un "vrai" exorciste ou si ce n'était qu'une façon d'illustrer la scène.

Le Benjamin qui imite le chat qui parlerait, j'ai adoré ;) Surtout avec le nom du chapitre !

Curieuse de la suite, du coup.
OphelieDlc
Posté le 30/07/2020
Coucou !
Haha la pelure ! J’ai honte mais je viens d’en rire ! Pauvre chat ! Je modifie ça tout de suite. Merci !

Je ne te dis rien sur sa mission parce que tout sera dévoilé dans le chapitre suivant (même s’il y a quelques indices dans celui-ci).

Quant à Pâris et son exorcisme c’est plus de l’ordre de l’abstrait que du concret. Même si, on le verra par la suite, rien n’arrive jamais par hasard le concernant. ;)

J’aime beaucoup Benjamin. Ses passages sont si simples à rédiger. Et j’avoue l’avoir plus explicité qu’Astrée et Pâris, dans ce chapitre, parce qu’il est “léger” et permettait de contrebalancer cette présentation un peu lourde.

Ravie que ça te plaise !
Vous lisez