1. L'attaque

Katy fixait la ligne sombre à l’horizon. D’après Abby, sa femme de chambre, il s’agissait du front. Il n’était pas loin, ce front, et surtout il se rapprochait. Il affolait les adultes. À cause de lui, de nombreux blessés arrivaient au manoir dans l’attente d’être transférés dans un hôpital. Les adultes ne voulaient pas que Katy voit ça, elle était trop petite, apparemment, ils la condamnaient donc à rester à l’étage. Cette situation durait depuis beaucoup trop longtemps, elle commençait à s’ennuyer ferme, coincée entre ces quatre murs, malgré tous les efforts d’Onetto pour la distraire. Elle ne voyait même plus sa mère.

Anodetta était cantonnée dans son laboratoire, situé au sous-sol. Travaillant jour et nuit pour achever une invention qui pourrait renverser la situation. Elle ne pouvait pas quitter ce laboratoire, car le prototype de l’arme qu’elle concevait était impossible à transporter. Cela faisait plus de six mois que George n’était pas revenu. Onetto disait que ce n’était pas grave, qu’il était juste occupé, mais Katy n’était pas stupide. C’était dangereux, la guerre, elle le savait. Elle n’était plus un bambin, elle avait huit ans maintenant.

La veille, Anodetta était sortie de son laboratoire, constatant l’avancée de l’ennemi, elle avait ordonné l’évacuation du personnel et de ses enfants. Katy et Timmy avaient violemment protesté, comprenant qu’ils allaient s’éloigner de leur mère, mais elle avait été intransigeante. Son teint pâle et ses traits tirés avaient fait peur à sa fille. Et George ne donnait plus de nouvelles depuis deux semaines.

Les domestiques s’affairaient partout dans la maison, même Onetto n’avait plus de temps à lui consacrer. Timmy, quant à lui, n’avait cessé de pleurer depuis l’annonce de son départ. Katy se sentait plus seule que jamais.

Un vacarme étrange la tira de ses pensées, elle passa un oeil hors de sa chambre.

— Vite, vite par là… oui…. non ! Attention vous allez lui faire mal ! s’exclama une voix au fond du couloir.

Katy aperçut plusieurs employés réunis transporter quelque chose de long. Elle s’approcha pour mieux voir et distingua qu’il s’agissait d’un soldat sur un brancard.

Étrange, se dit-elle, normalement les blessés ne viennent pas à cet étage.

C’est alors qu’elle reconnut l’homme sur le brancard. Son coeur s’accéléra et elle sentit l’angoisse lui serrer la poitrine. Les domestiques passèrent devant elle pour aller déposer George Pumbleton dans une pièce adjacente.

Dès qu’ils eurent débarrassé le plancher, elle se précipita dans la chambre où reposait son père. Un médecin était en train de l’examiner.

George reposait sur un lit, le teint livide, les yeux fermés, il avait un bandage rouge de sang qui lui serrait le ventre. Katy poussa un petit cri en le découvrant, le médecin la remarqua.

— Mademoiselle, vous ne devriez pas être là….

— Comment va-t-il ?! s’écria-t-elle.

— Il survivra, quelques points de sutures et dans quelques mois il n’y paraîtra plus.

— Et je retournerai au front.

— Papa !

Katy sauta au visage de son père, qui venait de se réveiller. Mais à la place du regard bienveillant qu’il lui lançait habituellement, elle vit un fantôme hanter ses yeux. Le docteur eut un faible sourire.

— Peut être que si la guerre s’arrête… vous pourrez avoir une existence loin des combats.

Le visage du colonel était sombre, son regard se perdait loin.

— Oui… si la guerre s’arrête.

Soudain, des cris retentirent dans le couloir.

— Papa ! Je veux voir mon papa !

Katy reconnut avec exaspération la voix plaintive de son frère.

Timmy arriva en pleurs, et se jeta dans les bras de son père, qui eut une discrète grimace de douleur.

La fillette envoya un regard orageux à ce trouble-fête, mais pour une fois, ne dit rien.

Anodetta vint quelques minutes plus tard. Finalement, le médecin déclara qu’il fallait laisser le colonel se reposer, et on finit par l’écouter.

 

___

 

Le lendemain, Katy fit une partie de cache-cache avec Onetto. C’était sans doute la dernière fois qu’elle jouait avec lui dans le manoir, car le départ était prévu dans l’après-midi. Bien sûr, en sa qualité de valet, Onetto restait près de son employeuse, ce qui rendait Katy encore moins encline à partir. Mais les adultes ne lui laissaient pas le choix.

C’était à la fillette de le chercher. Elle se promenait dans les grandes salles presque vides sur la pointe des pieds, à l’affût du moindre bruit pouvant trahir une présence. Il n’y avait heureusement pour elle presque plus aucune cachette, et encore moins de la taille d’un adulte.

— Je t’ai trouvé ! clama-t-elle en soulevant un rideau un peu trop épais.

— J’avoue ma défaite, répondit Onetto en émergeant de sa cachette.

Il lissa sa livrée froissée, faisant tomber par mégarde une photo de sa poche.

— Tiens ? fit Katy en la ramassant. Je connais cette photo.

— C’est parce que je te l’ai déjà montrée, mais tu étais sans doute trop petite pour t’en souvenir.

— C’est qui ?

La fillette fixait les six visages souriant qui lui faisaient face.

— C’est moi et ma famille, il y a très longtemps.

— Ah oui ?

Ses yeux tombèrent sur le visage d’un garçon de son âge.

— Ah ! C’est toi, là ! déclara-t-elle triomphalement.

— C’est exact.

Il reprit la photo, la contemplant un instant sans mot dire. Katy vit passer sur son visage une lourdeur qu’elle ne lui connaissait pas.

— Dis, Onetto, elle est où ta famille ?

Le valet tourna les yeux vers elle, et ses iris bleu électrique rencontrèrent celles, noisette, de sa protégée. Un silence s’égrena lentement au rythme d’une vieille horloge que l’on avait pas encore emportée.

Les lèvres d’Onetto frémirent.

— Ils sont morts.

La fillette reçut ce mot comme un coup de poing. La mort. Depuis que les blessés affluaient au manoir, elle avait compris ce que cela voulait dire.

— Tous ?

— Oui, tous. En une nuit.

— Raconte-moi.

Trop habituée à donner des ordres, Katy s’en voulut d’avoir parlé aussi rudement, mais elle était trop curieuse pour ne pas demander.

Onetto s’adossa à la fenêtre, promenant son regard sur l’horizon noir.

— Ce n’est pas une histoire pour toi. Plutôt que de raconter comment ils sont morts, je préfère te raconter comment ils ont vécu.

— Mais…

— On va jouer à un jeu, tous les deux, d’accord ?

Le mot « jeu » égaya la fillette.

— D’accord !

— Tu vas regarder cette image, et deviner qui ils sont ainsi que leur personnalité.

Katy posa un regard enthousiaste sur la photo qu’il lui tendait.

Elle ignora Onetto-enfant, et se concentra sur la seule personne debout sur l’image. Une belle femme aux cheveux noirs ébouriffés.

— C’est ta mère, fit-elle, et il hocha la tête.

La fillette tourna la photo dans tous le sens.

— Elle était pas très organisée, mais elle était joyeuse. J’ai raison ?

— À peu près. Ma mère avait surtout un tempérament changeant. Elle était très gentille, mais elle pouvait entrer dans des colères noires ! Dans ces moments-là, il fallait se cacher et attendre la fin de l’orage.

— Et à côté, c’est ton père ?

— Oui.

— Hmmmm… je dirais qu’il est calme comme ma Maman.

— Tu as raison, lui était le contraire de ma mère, il gardait toujours son sang-froid. Arrives-tu à voir la différence d’attitude des deux jumelles ?

— C’est difficile, mais je crois que y en a une comme ton père, celle avec la coupe au carré, et une plus comme ta mère.

— C’est vrai que Loredana était d’un calme à toute épreuve. En revanche, Felicia était énergique, mais elle ne se mettait jamais en colère.

— Des jumelles peuvent être aussi différentes ?

— Bien sûr, et l’inverse et vrai aussi. Tiens, tu vois ma petite sœur, là ? Je trouve qu’elle te ressemble beaucoup.

— Mais elle est blonde et je suis brune.

— Je parlais de sa personnalité.

— Ah oui ?

Elle examina de nouveau l’image avec attention.

— Elle a été prise quand, la photo ?

— Il y a dix ans, quand j’avais neuf ans.

— En Crecetti ?

— Oui, dans le village où j’habitais.

— La Crecetti… c’est le pays du sud d’où vient Maman, non ?

— C’est ça. Hmm, à la réflexion, je peux te dire quelque chose sur la mort de ma famille. Je peux te dire que ce jour-là, si j’ai survécu, c’est grâce à ta mère. C’est elle qui est venue me sauver. Et c’est elle aussi qui m’a reconstruit après la perte de mes proches. Elle était dans l’armée, à l’époque.

Katy arrondit les yeux.

— Dans l’armée ?

— Oui, pour son service militaire. C’est là qu’elle a rencontré ton père. Tu ne le savais pas ?

— Non, tu sais Papa et Maman ne me parlent pas beaucoup d’eux…

Elle remarqua soudain que son ami avait les larmes aux yeux.

— Lui, dit-elle d’une voix claire en pointant sa version rajeunie sur la photo, je devine que c’est un très gentil grand frère, attentionné, qui veut toujours jouer, et qui est le meilleur grand frère du monde. Et je sais que j’ai raison.

Onetto sourit avec tendresse et l’enlaça. La fillette s’emplit de cette étreinte, soudain larmoyante.

— Tu vas me manquer, renifla-t-elle.

Il la serra plus fort contre lui, muet.

— T’es… t’es sûr que tu peux pas venir… ?

Elle se fit violence pour que sa voix ne se brise pas. Elle voulait être forte, comme une grande,  mais les larmes coulaient malgré elle.

— Non, Katy, je suis désolé. Crois-moi, j’aurais aimé t’accompagner. Mais je dois rester auprès de Madame. Tu sais, peu importe où je me trouve, puisque tu portes une part de moi en toi.

Il posa le doigt sur son cœur.

— Là. Tu as compris ?

Elle hocha la tête en retenant un sanglot.

— Très bien. Que dirais-tu de reprendre notre partie de cache-cache, maintenant ? C’est à toi de te cacher.

La fillette quitta la pièce alors que le valet commençait à compter, ravalant ses larmes pour ne pas gâcher cette dernière partie de jeu.

Elle alla se cacher sous une grande armoire remplie de livres, dans la bibliothèque. Ainsi camouflée par les cartons, elle était totalement invisible. C’était d’ailleurs la seule cachette qu’Onetto n’avait jamais découverte.

Katy guettait les pas du jeune homme, aussi fut-elle surprise lorsqu’elle entendit un grand bruit dans l’escalier. À cette heure, l’étage était presque désert. Tous les employés étaient soit au laboratoire, soit en train de charger les lourds meubles de la salle de réception, au rez-de-chaussée.

Elle n’eut cependant pas le temps de se questionner, car plusieurs coups de feu retentirent, masquant à peine un concert de cris horrifiés. La cavalcade se fit plus pressante, des domestiques arrivèrent en courant à l’étage, totalement affolés, en hurlant :

— Amaryens ! Les Amaryens ! Ils sont là !

En entendant ces mots, Katy se figea. On lui avait raconté beaucoup de choses sur les envahisseurs. La nuit, ils étaient souvent dans ses cauchemars. Elle eut de nouveau envie de pleurer tandis que son cœur s’affolait. Sans réfléchir, elle bondit de sa cachette. Un ouragan de pensées secouait son esprit, elle ne savait pas quoi faire. Elle vit alors arriver Abby, sa femme de chambre, échevelée. Lorsqu’elle avisa la petite fille, elle se précipita sur elle.

— Mademoiselle, vite ! Il faut vous enfuir !  Prenez l’autre escalier !

Katy voulut protester, mais soudain, le monde se cabra. Une immense détonation retentit, semblant venir de la terre elle-même, ébranlant les murs du manoir. La fillette comprit vite que cela ne venait pas de la terre, mais du sous-sol.

Katy jeta un regard horrifié à sa femme de chambre.

— Le laboratoire ! s’écria-t-elle.

Elle vit dans les yeux de la soubrette qu’elles avaient pensé la même chose.

La fillette voulut descendre, mais elle fut retenue par Abby.

— Lâche-moi ! Lâche-moi ! Maman est dans le laboratoire !

Elle était prise de furie, se débattait comme elle pouvait.

— C’est trop tard, dit Abby, les traits tendus, ils l’ont fait sauter.

— C’est pas vrai ! Pourquoi tu dis ça, pourquoi t’es méchante ?!

Des ordres lancés dans une langue inconnue résonnèrent dans la cage d’escaliers.

De l’autre côté, elle vit Onetto arriver en courant.

— Je me charge d’elle ! Toi, va faire évacuer Timmy ! lança-t-il à Abby.

Celle-ci hocha la tête, les larmes aux yeux, et s’en alla.

Katy entendit alors des hommes monter, leurs bottes faisaient craquer le bois tendre des marches. Il s’étaient proches, trop proches.

Onetto la poussa sans ménagement à l’intérieur de la bibliothèque.

— Vite, cache-toi ! lui ordonna-t-il.

La fillette se faufila rapidement sous l’armoire, et replaça les cartons devant elle. Son coeur battait si fort qu’elle avait l’impression qu’il sortait de sa poitrine.

Par un petit interstice, elle vit son protecteur chercher un endroit où se camoufler, mais il n’en trouva aucun.

Des soldats habillés en vert — ce qui n’était pas la couleur de l’armée alycienne — pénétrèrent dans la pièce, ils pointèrent leur fusils sur Onetto.

— Les mains en l’air ! aboya celui qui semblait être le chef dans un alycien hésitant. Si tu ne fais aucun mouvement brusque, nous ne te tuerons pas. Vous autres, fouillez tout ! Prenez tout ce qui a de la valeur !

Katy se retint de pousser un cri, les yeux vissés sur les canons qui menaçaient son grand-frère.

Elle chercha en vain une échappatoire à cette situation.

— Non ! fit soudain son grand frère adoptif, il n’y a rien ici ! Ce n’est pas la peine de chercher !

Le chef plissa les yeux.

— Ah oui ? C’est sûrement pour ça que tu ne veux pas que nous fouillions ? Pour que l’on ne trouve pas ce que tu caches ?

Le jeune homme sembla comprendre que l’on ne le croirait pas, il eut un regard désespéré.

— Laisse-nous faire notre boulot, et tu pourras nous servir pour le restant de tes jours, dit l’Amaryen avec un petit sourire cruel.

— Sale rat ! cria soudain son interlocuteur, je ne me soumettrai jamais à vos faces de chiens ! Plutôt mourir !

L’ennemi eut une grimace de colère.

— Soit.

Il leva son arme et tira dans la poitrine d’Onetto.

Une pluie de gouttelettes écarlates éclaboussa la scène.

Katy hurla.

Les Amaryens sursautèrent, puis ils défirent les cartons. Lorsqu’ils la virent, ils s’emparèrent d’elle.

— Non ! Non ! Onetto ! ! Lâchez-moi ! ONETTO !

Elle se débattit comme un beau diable alors qu’on la tirait hors de son refuge, mais c’est à la vue du corps de son ami qu’elle fut réellement prise d’hystérie.

Ou du moins ce qui restait de son corps. Les armes des Amaryens ne tiraient pas des balles, mais des prolsbombes, des mini-bombes qui explosaient en atteignant leur cible.

Katy gigotait, mordait, griffait, hurlait comme une furie. Mais elle n’était qu’une petite fille et les Amaryens n’eurent aucun mal à la maîtriser.

En sortant de la bibliothèque, elle eut l’horreur de voir qu’un soldat ennemi sortait de la chambre de son père en essuyant un couteau rougi de sang. Au loin, Katy entendit les pleurs de Timmy et les cris d’Abby.

Les larmes dévalaient sur ses joues, elle avait l’impression que le monde s’effondrait.

Et tandis que les Amaryens l’emmenaient hors de sa maison, elle put voir de la fumée monter de l’entrée du laboratoire de sa mère.

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Baladine
Posté le 31/10/2022
Bon, du coup, j'ai continué ma lecture !
Toujours un plaisir de te lire ! Beaucoup d'émotions mêlées et vives et de très belles images. Les dialogues sont dynamiques et agréables.
A bientôt !
AudreyLys
Posté le 01/11/2022
Merci beaucoup <3 Les dialogues c'est compliqué alors c'est très important pour moi de savoir s'ils marchent !
Wendy_l'Apprent
Posté le 20/08/2022
Hello,

Cette histoire me paraît très prometteuse! J'aime beaucoup cet univers, certes un peu anxiogène, mais plein d'émotions fortes!

Je vais continuer de te lire avec plaisir!

À bientôt :)
AudreyLys
Posté le 20/08/2022
Merci beaucoup pour ce com' très gentil :3
Oyoèt
Posté le 24/04/2022
Wouah. Ça dépote et détonne à fond avec le premier chapitre tout mignon (ou presque) !
Je suis perturbé par le nom des "méchants", tu les appelles Amaryens mais l'adjectif associé est "alycien" ? J'ai du mal à faire le lien... Et c'est peut-être moi qui cherche trop loin, mais j'ai tout de suite vu une grosse ressemblance entre "Amaryens" et "Aryens", et j'ai pas pu m'empêcher de trouver ça un peu caricatural pour des méchants x)
Ces détails mis à part, c'est toujours aussi agréable à lire, et je trouve l'introduction (si c'est bien ça ? Ça y ressemble fort en tout cas) très bien faite. A voir si la suite arrive à être cohérente, mais j'aime beaucoup la direction que peut prendre le personnage !

Remarques en vrac :
- « que Katy voit ça » voie ?
- « oui…. » y’a quatre points hihi
- « son regard se perdait loin. » au loin ?
- « six visages souriant » souriants
- « ses iris bleu électrique rencontrèrent celles, noisette, de sa protégée » ceux, iris est masculin
- « que l’on avait » que l’on n’avait
- « l’inverse et vrai aussi » est
- « la cage d’escaliers. » escalier
- « grand-frère » sans tiret
Oyoèt
Posté le 24/04/2022
En relisant le résumé, j'ai compris que L'Alycie était le pays dans lequel ils sont, c'est effectivement plus clair comme ça x)
Du coup ce qui m'a perturbé c'est la phrase "ce qui n’était pas la couleur de l’armée alycienne", comme ça me paraissait évident que c'était des méchants au vu des réactions de tout le monde, j'ai cru que c'était des méchants "infiltrés" qui ne portaient par leur uniforme habituel.
AudreyLys
Posté le 24/04/2022
Merci encore ! Oui les Alyciens sont le peuple de l'héroïne^^
Bien vu, c'est ça ! c'est effectivement pas très subtil mais bon j'avais 14 ans quand j'ai écrit cette histoire et on travaillait sur les guerres mondiales alooors x)
Merci pour le relevage de coquilles !

PS : j'aime beaucoup ta pp et ton pseudo
Oyoèt
Posté le 25/04/2022
Attends, le texte tel quel date de tes 14 ans ou juste les idées et la trame de l'histoire ? :O
(merci, j'adore aussi ma pp haha <3 mon pseudo est une mélange de mon prénom et de "poète", c'est un peu nunuche mais j'aime beaucoup la sonorité ^^)
AudreyLys
Posté le 25/04/2022
Le texte date de mes 14 ans oui mais pas tel quel, puisque j'ai retiré/modifié/enlevé des choses. Sur ces premiers chapitres c'est majoritairement le texte d'origine.
Oh justement je me demandais d'où ça vient^^ C'est choupi je trouve
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